Tuesday, January 26, 2016

grazie Nadine ! introduction de Mélusine et traduction de discours de Jean-Guy Talamoni

Qu'on se le dise : La Corse tout le monde veut y venir !!! Pour travailler , pour y construire des villas sur le littoral etc..... Et on la critique la Corse !! Et on tape du Corse !!! Et bien le Nationalisme à payer !!! Ont court vers une certaine Indépendance ! La france nous traîte de tout ? Ne nous aime pas ? Nous non plus !!! Dans le sillage de Manuel Valls et Christiane Taubira, au terme de leur double voyage en Corse, Christophe Barbier, rédacteur en chef de L'express, est revenu à sa façon sur la situation en Corse. Il l'a fait et dans les colonnes de l'hebdomadaire et sur ITélé. Son propos sur l'Express a entraîné une réaction de Jean-Guy Talamoni. Celle sur ITélé a suscité l'ire de nombre d'insulaires. Et le suppositoire passe mal pour la france ! 1 semaine pour annoncer que le Nationalisme l'a emporté en Corse ! Et je vous le dit : J'ai voté pour ! Voici le discours de Jean Guy Talamoni , le discours qui fait tant de polémique ! Mais qui est vrai !!! Bonne lecture a tous et à toutes . BASGI ♥ MELUSINA. #corse #NAZIONE Le discours de Jean-Guy Talamoni, président de l'Assemblée de Corse Jeudi 17 Décembre 2015 : INSTALLATION DE L’ASSEMBLÉE DE CORSE, LE 17.XII.2015 Le discours de Jean-Guy Talamoni, président de l'Assemblée de Corse Aujourd’hui, plus que jamais, il nous faudra faire de cette Assemblée un lieu de démocratie où chacun pourra dire ce qu’il estimera être le plus favorable au bien commun. Et notre devoir sera de permettre à chacun d’être écouté, en cherchant, chaque fois que ce sera possible, à faire parler la Corse d’une seule voix. Le respect de l’autre, la volonté de convaincre et de servir les intérêts supérieurs de la Corse guideront nos pas à tous, j’en suis convaincu. En ce qui me concerne, je serai naturellement le président de tous les élus de cette Assemblée. Mais auparavant, il me faut dire quelques mots au nom des miens, au nom de cette partie du mouvement national qui n’a jamais accepté de reconnaître le principe de la tutelle française sur la Corse. Au nom de tous ceux qui, depuis 1768, n’ont cessé de combattre pour que la Corse demeure une nation. Au nom de ceux qui n’ont jamais renoncé à l’idée d’indépendance. Et aujourd’hui, nous sommes arrivés ici, et nous sommes arrivés victorieux, avec nos frères de Femu a Corsica que je veux saluer. Mais nous sommes arrivés ici également avec ce que nous sommes et ce que nous portons. Nous sommes arrivés ici avec tous ceux qui, comme nous, ont toujours combattu les autorités françaises sur la terre de Corse. Nous sommes arrivés ici avec les fusiliers de Paoli, tombés à u Borgu et à Pontenovu, nous sommes arrivés ici avec les militants du Front morts pour la Corse. Nous sommes arrivés ici avec Marcu Maria Albertini et Ghjuvan Battista Acquaviva. Nous sommes arrivés ici avec la foule immense et muette de tous ceux qui ont donné leur vie pour que vive le peuple corse. Nous sommes arrivés ici avec nos prisonniers. Nous sommes arrivés ici avec nos recherchés. Nous sommes arrivés ici avec le souvenir de nos souffrances, de nos erreurs aussi, mais avec notre foi, avec notre sincérité. Nous sommes arrivés ici avec les larmes des mères désespérées, des épouses affligées. Mais nous sommes arrivés ici avec le rire de nos enfants, avec l’espoir immense qui nous transporte, avec l’amour de notre terre et de notre peuple. Nous sommes arrivés ici avec tous les nôtres, et nous sommes venus pour tendre la main. Pour tendre la main à tous les Corses, mais aussi à ceux qui sont arrivés chez nous il y a peu, et qui sont venus en amis pour partager notre destin. Nous sommes arrivés pour tendre la main à ceux qui, dimanche, n’ont pas choisi de nous envoyer ici. Pour tendre la main à ceux qui, à l’Assemblée de Corse, ont toujours rejeté nos idées. Pour tendre la main aux élus corses qui ne voulaient pas entendre parler de notre nationalisme. Pour tendre la main aux Corses qui depuis quarante ans se sont opposés à notre mouvement. Pour tendre la main, même, aux enfants de ceux qui, il y a trente ans, nous ont combattus avec les armes payées par la France. Pour tendre la main, à tous ceux qui, dimanche, ont appris notre victoire avec tristesse et inquiétude. Nous leur disons : vous n’avez rien à craindre. Abandonnez donc cette peur, vous qui entrez, avec nous, sur la voie de l’avenir. L’heure est venue de la réconciliation de notre communauté avec elle-même. La Corse appartient à tous les Corses, et le gouvernement national, le premier depuis le XVIIIe siècle, sera celui de tous. Pour travailler avec nous, nous ne demanderons jamais à personne de renier ni son parcours, ni ses idées, ni sa fidélité, comme nous n'avons jamais accepté de renier notre histoire, nos opinions et nos solidarités. Demain, tous ensemble, nous travaillerons au bien commun. Demain, tous ensemble, nous mettrons en œuvre une nouvelle politique, pour la langue, pour la terre, pour un développement au service des Corses, pour la justice sociale. Demain, nous rencontrerons les représentants de la société corse, employés du public et du privé, artisans, commerçants, agriculteurs, travailleurs culturels, enseignants, étudiants, chômeurs et retraités, socioprofessionnels, associations et syndicats… Nous les rencontrerons pour élaborer un véritable projet de société, largement partagé par les Corses. Demain, nous irons ensemble à Paris et à Bruxelles, avec la force que nous ont donné les Corses dimanche, et nous négocierons les moyens de droit nécessaires pour faire que le peuple corse vive bien et qu’il soit maître sur sa terre. Demain, nous obtiendrons l’amnistie des prisonniers et des recherchés. Demain, les portes des prisons s’ouvriront car les Corses le veulent et que personne ne pourra s’opposer à cette volonté populaire. Dimanche, en votant pour les nationalistes, le peuple corse a dit que la Corse n’était pas un morceau d’un autre pays mais une nation, avec sa langue, sa culture, sa tradition politique, sa manière d’être au monde. Le peuple corse a voulu qu’un nationaliste soit président du Conseil exécutif de la Corse. Il a voulu également qu’un indépendantiste soit président de cette Assemblée, sanctuaire de la démocratie corse. Nous essayerons, avec humilité, de nous montrer dignes de cette confiance. Je terminerai avec deux mots que l’on trouve souvent dans les vieux écrits de nos ancêtres. Aujourd’hui, ces paroles sont plus précieuses que jamais : « Vivez heureux ! » Evviva a Nazione, Evviva a Corsica !!!!! Forza Corsica !!

simon corseil y a 1 an C'est moi Thomas, alias 'le gris' Je chante Saint Blai...

simon corseil y a 1 an C'est moi Thomas, alias 'le gris' Je chante Saint Blai...

Tuesday, January 19, 2016

Les bandits corses par Jean-Philippe ANTOLINI - Corse

Les bandits corses par Jean-Philippe ANTOLINI - Corse


Les bandits corses par Jean-Philippe ANTOLINI

La trilogie du bandit corse : vendetta, honneur et maquis

Si les bandits corses ont pris une place trop importante dans
l’imaginaire, notamment par les clichés romanesques de grands auteurs
entrés dans le Panthéon des Lettres, ils font sans contestation partie
de l’histoire de la Corse. Ils ont servi et servent encore d’arguments
pour jeter l’anathème sur les Corses. De nombreux écrits (historiques
ou non) leur sont consacrés.


Toutefois un ouvrage récent mérite qu’on s’y arrête. Il s’agit de celui de Jean-Philippe Antolini,
connu en Corse pour son engagement politique et son militantisme au
sein du Comité Anti Répression (le CAR). Jean-Philippe Antolini,
condamné en 2003 à 10 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises
spéciale de Paris, a rédigé, en prison, un mémoire universitaire : une
thèse de doctorat intitulée " la Préhistoire de la montage corse mise
en scène : l’exemple de la haute vallée du Niolu ", dans le cadre de
l'université Pascal Paoli à Corte (Haute-Corse).

Les bandits corses ( édition DCL )
est un récit historique qui établit aussi une sociologie de ce
banditisme de terroir. Le terme de bandit d’honneur serait apparu vers
les années 20 pour opérer une distinction entre les bandits d’honneur
nés de la Vendetta et les bandits de perception, hors-la-loi cupides et
irrespectueux. L’auteur explique que "La vendetta s'est érigée au
cours des siècles, et même des millénaires, comme une justice parallèle
parce que la justice n'existait pas. Et en l'absence de réelle justice,
ce code a fini par devenir, au fil du temps, un véritable garde-fou de
la société
". Des régions du Sud de la Corse comme la Cinarca ou
le Taravu regroupaient plus de bandits que le Cap corse : topologie
expliquée par la Vendetta plus meurtrière dans le Sud que dans le Nord
de l’île.
En 1931, à Guagno, l’assassinat d’un touriste ajaccien par
le bandit Caviglioli, déclenchait une campagne médiatique qui poussait
le pouvoir à mener une guerre d’épuration et à envoyer un corps
expéditionnaire qui a débarqué en Corse sur un bateau nommé " Le Djebel
". Seul Spada échappera aux voltigeurs et à leur attirail militraire.
François Caviglioli, de Lopigna, né en 1898, au maquis depuis 1927, fut
abattu d'une rafale de fusil mitrailleur tirée par un gendarme le 2
Novembre 1931.
En 1931, il restait encore une cinquantaine de bandits
dans le maquis. Certains furent abattus au cours d'opérations de
ratissage, d'autres, se rendirent les uns après les autres aux
gendarmes. En 1934, le maquis avait été officiellement nettoyé de ses
bandits. Le souvenir, oral du moins, de ces bandits, marqua jusque dans
les années 60, les récits de beaucoup de veillées corses.


Jean-Philippe
Antolini fait une distinction entre le bandit d’honneur et le bandit
de perception ( percepteur de rançons et, en quelque sorte,
prévaricateur par rapport à l’intègre bandit d’honneur). Dans le
journal Corsica, il explique que "  le bandit d'honneur était
généralement respecté, d'autant qu'il appliquait les règles de la
vendetta et que s'il ne le faisait pas, il était mis au ban de la
société. Une fois au maquis, ces bandits d'honneur respectaient les
gens, ne volaient pas, ne rackettaient personne et souvent, ils
défendaient au contraire leur région contre les rançonneurs, les
parcitori
. "

L’auteur affiche même une certaine estime pour Nonce Romanetti, "le Roi du Maquis" dont il dit : " D'abord
un charisme exceptionnel et une très grande intelligence qui lui avait
permis de comprendre le rôle essentiel que jouaient les médias.
C'était quelqu'un d'exceptionnel. Il a passé treize années au maquis et
les gendarmes ne lui auraient probablement jamais mis le grappin
dessus s'il n'avait été trahi. Je prépare sa biographie et j'ai
rencontré des villageois de Calcatoggio, son village, qui m'en
parlaient avec les yeux qui brillent alors qu'ils ne l'ont jamais
connu. Le plus intéressant avec cet homme, c'est qu'il a été décrit
tantôt comme bandit d'honneur, tantôt comme bandit de perception et
tantôt un peu des deux.. C'est cette différence dans les sentiments
qu'il a pu inspirer qui rend le personnage si intéressant et si
complexe.
"
Nous avons retrouvé sur la Toile ( site
Leboncoin.fr), un appel d’un certain Antolini à la recherche de
renseignements sur Nonce Romanetti. Nous reproduisons le message : "
Mis en ligne par ANTOLINI le 24 avr à 05:24.Code postal: 20290 : " Je
suis à la recherches de documents, surtout des articles de presses
(j'ai tous les livres à part de celui de René Dulac)concernant le
bandit corse Nonce Romanetti qui a tenu le maquis entre 1913 et 1926.
Il était très célèbre et rencontrait de nombreux journalistes dans son
"palais vert", lui que l'on appelait "le roi du maquis". Si vous avez
quelque chose, je suis acheteur. Merci d'avance
. " S’agirait-il de Jean-Philippe Antolini en quête de documents sur ce bandit corse ?

A
la question "Vous rappelez pourtant que la vendetta est à l'origine de
centaines de morts chaque année!" Jean-Philippe Antolini répond : "C'est
tout le paradoxe : il y aurait probablement eu davantage de victimes
si la vendetta n'avait pas existé. En réalité, la seule période où le
phénomène a été endigué, c'est sous Pasquale Paoli qui a su imposer une
justice égale pour tous " et il ajoute : " Si la vendetta est restée
vivace avant et après l'époque de Pasquale Paoli, c'est bien parce que
les États qui se sont imposés en Corse n'ont jamais appliqué le
principe de justice. En revanche, Pasquale Paoli avait réussi le tour
de force de faire diminuer la vendetta en appliquant un principe simple
: celui qui tuait était tué, sa maison détruite, une colonne d'infamie
était érigée à la place.
.. "

Pour l’intégralité de l’entretien intitulé " V
pour Vindetta. D'un mémoire universitaire rédigé en prison,
Jean-Philippe Antolini a tiré un ouvrage sur "les vies romanesques" des
bandits corses. Vendetta, honneur et maquis : la trilogie d'une Corse
pas si ancienne que cela"
(Entretien. signé par Antoine Albertini dans le journal CORSICA) - Aller à l’adresse :
             http://info.club-corsica.com/cul_92_001.html
 

Deux portraits de bandits corses extraits de l’adresse ci-dessous:
http://perso.orange.fr/bludimare/bandits.htmhttp://perso.orange.fr/bludimare/bandits.htm
Nonce Romanetti
(de Calcatoggio) : Ce bandit-dandy, courtisé par les touristes et
sollicité par les journalistes, avait pris le maquis en 1913, il y
organisait de somptueuses réceptions, cumulait les aventures amoureuses
et faisait signer son Livre d 'Or à ses invités célèbres. Comme sa vie,
sa mort, le 25 avril 1926, dans une embuscade, fut excessive et
brutale. Cinq mille personnes assistèrent à ses obsèques. Le dernier
"roi de la montagne", ici (moustachu au centre de la photo) avec le
cinéaste Abel Gance, fut un hors-la-loi mondain.

Surnommé le "bandit de Dieu", le célèbre Spada
(de Lopigna), crucifix au cou, est arrêté en mai 1933 et conduit à
Marseille pour des examens psychiatriques. Meurtrier multirécidiviste
et grand racketteur devant l'Èternel, il ne quitte jamais son crucifix.
Déguisé en curé ou en femme, Spada apparaît toujours là où on ne
l'attend pas pour commettre de nouveaux forfaits. Ultime provocation :
"le tigre" (comme on le surnomme) convoque la presse dans sa tanière du
maquis, qu'il a pompeusement baptisée pour la circonstance <<mon
palais vert>>. Un an après, il est arrêté et envoyé dans un asile
psychiatrique. Il fut guillotiné 21 juin 1935 devant la prison de
Bastia.


D'autres ouvrages sur les bandits corses :

Paul silvani
raconte la vie de trois bandits corses dans " Bandits corses de
légende : Bellacoscia-Zampaglinu ", paru en 1999 Editions Albiana.. La
vie dévoilée des frères Bellacoscia, célèbres bandits du XIXe, entre
sinistres ténèbres et lumières médiatiques. Complété de la vie d’un
autre bocognais célèbre, Zampaglinu, lieutenant de Pascale Paoli, qui
fut l'un des dernier à combattre l'invasion française au nom de la
nation corse.


Jérôme Monti,
qui a pris le maquis après un meurtre, relate son aventure dans "
Quand j’étais bandit " Editions DCL collection Orchidée (1997) avec de
belles illustrations d’après nature par A.L Lacault. Il nous parle de
la Corse à l’aube du XXème siècle avec des descriptions lyriques.
Gabriel Xavier Culioli a écrit la Préface en terminant par : " Honneur à
Jérôme Monti, voyou corse à la plume de seigneur !… "
Pierre BONARDI,
auteur de "Les rois du maquis, Romanetti, Spada et Cie"- les éditions
de France, 1931, 214 pages. Récit documentaire sur la Corse et ses
bandits.. Ces rois du maquis sont en réalité les 3 bandits corses
Spada, Romanetti et Saêtta. Bonardi colporte quelques unes de leurs
légendes, les agrémentant d'une analyse des comportements et habitudes
insulaires. Dans la prémière édition de 1926, le texte est accompagné
de 74 illustrations en noir d'Henri Epstein.

La
vie et les aventures de Nonce Romanetti, Le roi du maquis – La
Découvrance Editions : Les rencontres d'un journaliste parisien avec le
célèbre bandit corse et la gendarmerie, entre 1920 et 1926. Auteur: D'AITONE Jean





Spada, dernier bandit Corse Auteur : Lucia Molinelli-Cancellieri - Ouvrage paru en 1994 ; Edition Lacour-Ollé.

Il y en a d'autres...



Définition du Bandit d’honneur à l’adresse :
      http://perso.orange.fr/bludimare/bandits_honneur.htm

" Face
à un État centralisateur, le bandit d'honneur finit par incarner les
valeurs de résistance et de liberté des Corses. Il n'y a qu'une façon
de devenir bandit d'honneur : c'est d'avoir tué un homme pour la
satisfaction d'une "vindetta" et de "prendre le maquis". Prendre ou
tenir le maquis, n'est en aucune façon une fuite, et à l'origine, le
bandit prenait même le maquis pour éviter précisemment le bannissement.
Se laisser arrêter, emprisonner ou exiler ce serait déserter. Le bandit
est tout le contraire d'un banni et l'étymologie est ici trompeuse,
c'est au contraire un homme qui tient son poste et c'est ainsi qu'il
est considéré, aidé, nourri et soutenu par le clan pour échapper à la
loi. Mais si l'on s'en tient à l'image populaire du bandit, on est
amené à penser qu'il n'est nullement un personnage exceptionnel et
marginal ; il est une figure limite, et par là pleinement révélatrice
des valeurs et comportements de la société dont il est issu.Il est le
porteur actif de l'idéologie commune, l'honneur, la fidélité, " parola
data e petra lampata un si ripiglianu piu " (parole donnée et pierre
lancée ne se reprennent plus), le mépris de la mort - détenteur d'un
contre-pouvoir qui n'est souvent que la forme inversée du pouvoir,
exilé de l'intérieur dans une île où le bannissement est pire que la
mort, le bandit corse réalise au mieux, dans la marginalité apparente
de son existence, l'articulation du pouvoir et de l'honneur
. "



Sur le site de la gendarmerie nationale – article consacré au corps des voltigeurs corses – extrait : "Si
la Corse fait partie intégrante de la France depuis 1768, l'autorité
de l'État s'est heurtée à de gros obstacles pour s'y affirmer. En 1822,
par exemple, 190 homicides ou tentatives de meurtres sont commis dans
l'île, où l'on dénombre, l'année suivante, 400 à 500 bandits dans le
maquis (dont 360 contumax), pour une population de 170 000 à 180 000
habitants"). Le "bandit ", explique un rapport officiel de 1853, " est
celui qui, après un premier crime, refuse de se soumettre à la justice
et se constitue en rébellion ouverte contre la loi : contumax, il ne se
borne pas à suivre le jugement, il se met en état de guerre contre la
force publique ; son existence est un défi à l'autorité, une insulte à
la loi, un danger permanent pour la société " . L'un d'eux, Théodore
Poli, véritable " Roi de la montagne ", peut ainsi s'offrir le luxe de
quitter sa forêt d'Aïtone et de descendre à Bastia pour s'emparer du
bourreau et l'exécuter en pleine ville.
"

Selon Grégory Auda, auteur des " Bandits corses " paru en 2005 Editions Michalon et archiviste à la Préfecture de police de Paris : "  le
banditisme corse est l'expression d'une résistance à un pouvoir
lointain, incapable de comprendre la sensibilité insulaire. Fruit d'une
recherche à partir d'archives, de lettres de bandits, de comptes rendus
policiers et de la presse de l'époque, ce livre retrace l'histoire du
banditisme corse des années 1920 aux années 1950. " Il fait une mise au
point : " Est-ce à dire que le crime organisé national est corse par
essence ? Certainement pas. Est-ce prétendre que tous les Corses sont
des bandits, que l’air si pur de l’île de beauté aurait un effet
criminogène ? Bien sûr que non. Est-ce affirmer que les aventures des
délinquants corses, ont eu un impact sur la mystique criminelle, qu’ils
sont sur-représentés dans les rangs de la grande criminalité française
et internationale? Assurément
. " Mais là, il s’agit d’une autre histoire d’hommes plus récente, celle des parrains…


Et les femmes corses ?

 Un
livre ( paru en 1996 aux Edition Albiana et épuisé) raconte quelques
vies de femmes corses , sous le titre " L’univers criminel féminin en
Corse à la fin du XVIIIe siècle " écrit par Marie-Josée Cesarini Dasso.
A la fin du XVIIIe siècle, la Corse entre dans l'ère tourmentée de son
histoire qui suit la conquête française. L’auteur fait le portrait de
femmes entraînées sur le chemin de la criminalité, à la fois coupables
et victimes, et dont la marginalité délinquante aura parfois les traits
d’une émancipation, celle que confère la rupture avec les ordres
établis, politiques ou sociaux.




Cinéma :

Nous avons trouvé un documentaire récent sur Spada : « André Spada, la fin des bandits corses »- Réalisateur : Paul Rognoni (France, 2004, 52 min). Production : Production France 3 Corse, Mouvement.

Film programmé
au festival européen du cinéma et du monde rural à Lama( Haute-Corse)
du 28 juillet au 3 août 2007 voir à l’adresse ci-dessous
:

http://www.festilama.org/contenu/pages/programmation/fiche_film.php?id=18

Résumé
: « Parcours d’un homme, André Spada, le dernier bandit corse, le
dernier guillotiné de l'île en 1935. A travers son histoire hors du
commun, racontée par Spada lui-même dans ses lettres ou à travers des
archives filmées de L'époque, commentée par quelques témoins
privilégiés, ce sont trente ans de l’histoire de la Corse qui défilent
avec le récit de sa vie de hors-la-loi dans le maquis. Trente années
noires où la France affirme sa domination, où la société corse se
transforme dans la douleur. A travers toute une iconographie de
l’époque, le film fait revivre une époque charnière où la Corse
superpose la législation française aux codes coutumiers de l’honneur,
du banditisme et du brigandage. »


Autres sites à consulter :

Bandits corses

http://www.legraindesable.com/html/banditscorses.htm
http://www.corsica.net/corsica/fr/discov/hist/histvend.htm
http://www.univ-corse.fr/congres/Poli.pdf

Voltigeurs corses :

http://pageperso.aol.fr/jnpbustanico/Voltigeurs.html
http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/medias/sourcepdf_gie/maitrise_corse.pdf

Monday, January 11, 2016

Du poison dans l'eau du Robinet | lespacearcenciel.com

Du poison dans l'eau du Robinet | lespacearcenciel.com

Sans le savoir, des millions de Français boivent une eau trop chargée en aluminium, nitrates, pesticides, médicaments et en radioactivité. Dans certains cas, l’eau est même non-conforme aux normes de précautions sanitaires. Alors l’eau du robinet est-elle vraiment potable ? Réponse avec le documentaire  » Du poison dans l’eau du robinet  » de Sophie Le Gall. A voir en URGENCE !!!
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