Sunday, October 31, 2010

Irak: Arrivée à Bagdad du 1er vol direct de la compagnie française Aigle Azur depuis 1990 - Flash actualité - Economie - 31/10/2010 - leParisien.fr

Irak: Arrivée à Bagdad du 1er vol direct de la compagnie française Aigle Azur depuis 1990 - Flash actualité - Economie - 31/10/2010 - leParisien.fr: "Un appareil de la compagnie française Aigle Azur venant de Paris s'est posé dimanche à Bagdad à l'issue du premier vol direct d'un transporteur européen vers la capitale irakienne depuis l'embargo international imposé à ce pays en 1990.
L'Airbus A319 s'est posé à 06H00 (03H00 GMT) après un peu plus de cinq heures de vol. Il avait décollé la veille de l'aéroport parisien de Roissy-Charles de Gaulle à 23H45 (21H45 GMT), avec à son bord 111 personnes dont la secrétaire d'Etat française au Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac.

Elle était accompagnée d'une quarantaine d'hommes d'affaires français.
Aigle Azur, propriété de la famille franco-algérienne Idjerouidene, exploitera cette ligne courant janvier 2011, à raison, dans un premier temps, de deux vols hebdomadaires au départ de Roissy, deuxième plateforme de correspondances en Europe après Londres.
'La première année sera difficile et nous perdrons de l'argent. Nous sommes une compagnie privée et si nous avons lancé la ligne c'est que nous y croyons. Je pense qu'elle sera rentable à moyen terme', a affirmé à l'AFP Meziane Idjerouidene, vice-président du conseil de surveillance d'Aigle Azur.
'Nous avons déjà des demandes de la majorité des pays européens, des Etats-unis et des pays d'Afrique de l'ouest. Je suis trés ému de voir notre compagnie participer à la reconstruction de l'Irak', a-t-il ajouté.
Pour sa part, le président de la compagnie d'aviation Arezki Idjerouidene a précisé que 'les billets seront mis en vente dès cette semaine. En raison, des mesures de securité nécessaires, il y a un surcoût de 150 euros par passager qui sera repercuté sur prix du billet'.
Il a indiqué avoir commencé à négocier l'ouverture de la ligne en septembre 2009 et qu'il entendait signer prochainement des accords de préacheminement des passagers avec des compagnies américaines et asaiatiques.
Les vols commerciaux entre les deux capitales, autrefois exploités par Air France, avaient été suspendus après l'invasion du Koweït par l'Irak en août 1990.
Lorsque les vols d'Aigle Azur seront effectivement commercialisés, ce sera la première fois depuis 1990 qu'une compagnie européenne reprendra une ligne directe entre une capitale occidentale et Bagdad.
Jusqu'à présent, Bagdad était accessible depuis l'Europe en faisant escale en Jordanie, au Liban, dans le Golfe ou en Turquie.
La compagnie allemande Lufthansa comptait elle aussi lancer la ligne en septembre mais avait reporté ce projet sine die faute d'une demande suffisante.
Elle dessert déjà en revanche Erbil, capitale du Kurdistan irakien de même que sa compatriote Air Berlin.
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Amazing Hug

Saturday, October 30, 2010

if you still don't believe chemtrails after this video you're idiot (ITA...

La Lettre d'Informations Economiques Stratégiques Internationales (sept.2010) - Le blog d' Eva, R-sistons à l'intolérable

La Lettre d'Informations Economiques Stratégiques Internationales (sept.2010) - Le blog d' Eva, R-sistons à l'intolérable: "4
2011 se soldera par 11,5 points de PIB pour les
pays avancés du G20. Les gnomes du cartel bancaire
nous répliquent le même scénario et les stars de
l’économie ne voient rien ! A un bémol près :
Dominique Strauss-Kahn annonce que la banqueroute
vient à la vitesse d’un cheval au galop et annonce une
forte progression du chômage. Le Fonds monétaire
international et l’Organisation internationale du travail
(OIT) viennent de publier une évaluation sans
concession des perspectives de l’emploi au lendemain
de la crise financière mondiale. Chacun appréciera la
sémantique du discours : « Nous percevons désormais
les signes d’une reprise fragile, mais pour des
millions de personnes et d’entreprises à travers le
monde la crise est loin d’être terminée. […] Si
l’emploi ne redémarre pas, la reprise ne se
matérialisera pas du tout. Depuis 2007, il y a une
trentaine de millions de chômeurs de plus dans le
monde — et les chiffres ne semblent guère devoir
reculer prochainement ». Il faut encore relever cette
perle : « De manière générale, la majorité des pays
avancés ne devrait pas durcir les politiques
budgétaires avant 2011, car un tel resserrement
risquerait de compromettre la reprise ». Mieux vaut
ne pas commenter. L’OIT dresse ensuite un sombre
bilan de l’emploi à l’échelle mondiale : 210 millions de
sans-emploi — chiffre sans précédent — et 80 % de la
population mondiale sans accès à un dispositif de
protection sociale. Elle ajoute que « malgré les
avancées impressionnantes de ces dernières années,
1,2 milliard d’hommes et de femmes, soit 40 % de la
population active mondiale, ne gagnaient toujours pas
assez pour se maintenir, eux et leur famille, au-dessus
du seuil de pauvreté de 2 dollars par jour en 2008 ». La
solution proposée par les fonctionnaires des
programmes génocidaires du cartel bancaire est sans
surprise : « Il faut agir collectivement… Une réforme
monétaire mondiale devient urgente ! » Cela fait des
années que LIESI a percé à jour leur plan et nos
premiers lecteurs ont triplé leur patrimoine en se
plaçant sur les métaux précieux (le Napoléon est passé
de 60 à 190 €).
Interrogé sur cette crise totalement orchestrée (des
oligarques de l’Ouest l’ont en effet annoncée sans gêne
au cours des années 1990), Andrew Hitchcock,
l’historien des Rothschild, a confié que « si un
effondrement de l’économie mondiale s’ensuit, et que
des pays manquent à rembourser leurs prêts, la
Banque mondiale pour la conservation va engloutir les
autres banques et saisir les parcs nationaux, les
ressources naturelles, les terres agricoles et les forêts
du monde entier ». « En ce sens, ce qui se passe au
Golfe du Mexique n’est pas anodin. Je rappelle que
BP est en quelque sorte sous la coupe du groupe
Rothschild ». Un ancien membre de l’agence de
communication de la Défense américaine, qui a
demandé l’anonymat, confie : « En 1987, Edmond de
Rothschild a créé la Banque mondiale pour la
conservation [rebaptisée Fonds pour l’environnement
mondial en 1991]. Cette institution a été créée pour
ramasser les morceaux après l’effondrement de
toutes les grandes banques. Vous l’ignorez, mais
pour continuer à obtenir des prêts, les pays utilisent
leurs terres comme garantie. Quand les banques
s’effondreront pour de bon, entraînant les Etats avec
elles, cette super-banque Rothschild émergera pour
prendre possession des terres dans le monde entier. Il
s’agit d’un plan intergénérationnel d’appropriation
juridique de la planète. Tout a été préparé en vue d’une
crise terrible, d’une faillite des banques, des Etats qui
après être venus à leur secours, se sont très endettés
sur les marchés internationaux (au cartel bancaire,
Ndlr). Par l’explosion du crédit et la complicité des
responsables des Etats, les entreprises et les pays
seront acculés à la faillite. Leurs actifs papiers sans
valeur seront manipulés et détruits afin de saisir les
avoirs tangibles des pays : leur terre et leur sous-sol ».
L’analyste financier George Hunt a démasqué pour la
première fois la Banque mondiale pour la conservation
il y a deux décennies.




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I Muvrini - Tu Mi Manchi - www.imuvrini.eu


oh combien me manquent mes ami(e)s !!!
toi Michel ,mon frère au sourire fabuleux ,aux yeux rieurs ,tu me manques !
à toi George ,le policier au grand coeur, avec tes silences si lourds,tu me manques !
et toi André ,l'artiste-peintre au coeur grand comme ta ville ,aix en provence, tu nous manques !
à te revoir en photo ,j'en arrive à croire que tu es encore près de moi ,mon Père ,tu me manques !
Laurent ,le jardinier ,avec tes certitudes humaines ,parti sans récolte, tu nous manques !
oh Jean-Pierre ,il me semble que vais encore te parler a St André vers 11 heures ,mon ami de jeunesse,tu me manques !
Nicole ,Christian mes voisins et amis ,tant d'années passées à partager nos maux et nos mots ,vous nous manquez !
à toi Fernand ,qui à lancer le premier, le pavé de la mort quand nous avions 17 ans ! tu me manques !
toi mon Oncle Jean-louis ,la casquette insolente et le coeur sur la main ,oh combien tu nous manques !
Céline ma grand-mère ,je me souviens des marchés ,que nous faisions ensemble ,et de tes lettres quand j'étais militaire ,tu me manques!
Auguste ,mon grand-père qui m'a fait tant rire au moment du carnaval : tu es parti avant même de me voir adulte ,tu me manques !
à vous tous mes amis ,mes copains d'école ,mes potes de travail,mes équipiers des secours,que je ne verrais plus ,je serre votre image et nos souvenirs sur mon coeur tous les jours !
mais comme nous sommes dans ces jours de Toussaint et Des Morts ,je viens vous rendre hommage et vous remercier d'avoir exister pour moi !
Reposez En Paix !
en dédicace cette chanson de Jean-François Bernardini (i muvrini ) : "tu mi manque"!

Au secours, ma mère est sur Facebook!

Au secours, ma mère est sur Facebook!
L'arrivée des «vieux» est un danger pour Facebook. Et pour vous.

L'AUTEUR
Vincent Glad Vincent Glad est journaliste à Slate.fr. Ses articles
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Votre pire cauchemar est devenu réalité. Votre mère est sur Facebook. Après deux semaines de refus catégorique, pris de remords, vous l'avez finalement acceptée en amie. En signe d'amour, elle vous lâche un commentaire sur votre page: «J'ai dit à tout le monde (même à un déjeuner hier avec Cheryl, Paula, Jamie et son copain) que tu ne voulais pas m'accepter en amie... peut-être parce que tu ne veux pas que je sache ce que tu mijotes. LOL!». Ce commentaire n'est pas fictif. Il est un de ceux qui égaye le site Oh crap. My parents joined Facebook [Oh merde, mes parents sont sur Facebook].

L'arrivée des parents sur Facebook est toujours un moment douloureux. Comme un goût de fin de soirée: les parents débarquent par surprise à la maison et nous prient de pousser les amis vers la sortie, de ramasser les cadavres de bouteilles et de remettre les meubles en ordre. L'arrivée des «vieux» sur Facebook, c'était la bonne blague qu'on se refilait entre jeunes en se disant que ça n'arrivait qu'aux autres. C'est maintenant la réalité.

Les «parents», 16% des utilisateurs de Facebook en France

Une étude réalisée par le cabinet iStrategyLabs révèle en effet que la moyenne d'âge des utilisateurs s'élève sensiblement aux Etats-Unis. Alors que le cœur de cible originel, les 18-24 ans, est en quasi stagnation (+4,8% d'utilisateurs actifs au cours des 6 derniers mois), les 35-54 ans arrivent en masse (+190,2%). Sans même parler des plus de 55 ans qui débarquent par bus entiers (+ 513,7%). En tout, 71 millions d'Américains ont maintenant un compte Facebook, soit 23,5% de la population.

En France, même si l'on ne dispose pas de comparaison sur les six derniers mois, on remarque à l'usage que le vieillissement de la population Facebook a aussi commencé. Pour l'instant, les 35-54 ans représentent 16,1% des utilisateurs actifs français (contre 28,2% outre-Atlantique). Si on estime que notre pays a entre six mois et un an de retard par rapport aux Etats-Unis en terme d'usage du réseau social, on peut penser la tranche d'âge des parents deviendra dominante dans l'année qui vient et atteindra une proportion proche de celle outre-Atlantique.

Un jeune = un vieux

La stagnation observée chez les jeunes et l'arrivée massive de leurs aînés montre clairement que Facebook n'est plus le site à la mode et qu'il est en chute libre sur le fameux «hype cycle». Le temps des early adopters est révolu, le réseau touche maintenant un large public. Médiatiquement, la fièvre qui avait accompagné l'arrivée massive de Facebook en France (à partir de la mi-2007) est largement retombée et les journalistes sont maintenant concentrés sur Twitter.

OK, les «vieux» ont débarqué en masse sur Facebook, mais est-ce bien grave pour l'entreprise de Mark Zuckerberg?

En fait, dans l'esprit du jeune patron, un jeune = un vieux. L'objectif de Mark Zuckerberg, qui poursuit autant des buts mercantiles qu'idéologiques, est tout simplement de relier entre eux 6 milliards de personnes. Le problème de cette option universaliste est qu'il faut faire cohabiter toutes les générations entre elles. Les débuts de Facebook, fortement imprégnés de l'ambiance d'Harvard dans lequel il a été créé, ressemblaient à une grande fête entre membres de la jeunesse dorée: drague omniprésente (avec le poke, aujourd'hui en voie de disparition), photos de soirée, blagues potaches...

Options usine à gaz

Pour que la fête puisse continuer, Facebook doit mettre en place toute une série d'innovations, censés permettre de s'isoler au sein de son groupe social. Le site permet de créer des listes d'amis auxquelles on assigne le droit d'accéder aux différents contenus de notre page: photos, vidéos, commentaires... «Facebook va lancer dans les jours qui viennent un système qui permet de choisir qui peut lire chacun de nos statuts. C'est un outil qui permet de gérer l'arrivée de sa mère sur le réseau, c'est complètement lié», estime Patrice Bonfy, qui gère le blog Inside Facebook.

Problème: les options de Facebook sont une terrible usine à gaz et peu d'utilisateurs parviennent vraiment à les maîtriser. Quand bien même ils le pourraient, les enjeux d'une vie sont trop complexes, trop entremêlés pour se gérer à partir de simples listes: «amis proches», «bureau», «famille» ou «exs». Par exemple, comment gérer le fait qu'une de mes collègues de bureau est aussi mon ex? En tant que collègue, elle ne devrait pas avoir accès à mes photos de soirée. En tant qu'ex, elle ne devrait pas avoir accès à mon statut amoureux. Dans quelle liste je la place?

Modèle économique remis en cause

Ces casse-têtes, qui sont renforcés par l'arrivée des parents, ont déjà eu une conséquence terrible pour Facebook. Qui raconte encore vraiment sa vie dans ses statuts? Depuis quelques mois, l'usage a tendance à évoluer vers un partage de contenu non liés à la vie privée: liens vers des articles de journaux ou vidéos marrantes. «Les utilisateurs ont du mal à jongler entre leur aspiration à dire quelque chose et le fait de savoir qu'ils s'expriment devant 300 personnes. Tant qu'on a l'impression de donner, et non pas d'être observé, le système fonctionne. Mais le nombre d'amis et la diversité de ceux-ci dévaluent la qualité de la relation», estime Thibaut Thomas, consultant en réseaux sociaux et étudiant-chercheur au Celsa.

La nouvelle pyramide d'âge du site pose également un vrai problème économique à Facebook. Les adultes les plus âgés sont beaucoup moins enclins que leurs enfants à remplir les champs d'information, qui sont la base du modèle d'affaires (Facebook les revend aux annonceurs).

Mais plus largement, Facebook est en train de rater sa grande ambition, que rappelait récemment Mark Zuckerberg: «Permettre des échanges efficaces est important car cela rend le monde plus ouvert et cela donne la chance à chacun d'exprimer ses idées et d'initier le changement.» En s'ouvrant à tous, Facebook est devenu simplement un outil générique sur lequel on passe de moins en moins de temps.

Aujourd'hui, il est juste «normal» d'avoir un portable, un mail et un Facebook. On se souvient des moqueries, il y a quelques années, quand la grand-mère avait acheté son premier portable. Elle était un peu énervante d'ailleurs, mamie, à nous appeler pour un rien, mais on s'y était fait. Aujourd'hui, elle est un peu énervante, mamie, à nous laisser des commentaires sur notre wall, mais on s'y fera.

Vincent Glad

(photo: Reuters)

Friday, October 29, 2010

Le Figaro - Sociétés : Le blocus du port de Marseille enfin levé

Le Figaro - Sociétés : Le blocus du port de Marseille enfin levé: "Après 33 jours de grève, la centaine de salariés des terminaux pétroliers de Marseille, qui bloquaient l'approvisionnement de la moitié des raffineries françaises, a repris le travail vendredi soir.

Le dernier maillon bloquant la chaîne d'approvisionnement en essence en France a sauté vendredi en fin de journée. Les salariés des terminaux pétroliers du Grand Port maritime de Marseille (GPMM), en grève depuis 33 jours, ont voté la reprise du travail, au terme d'une assemblée houleuse. Partis les premiers dans ce mouvement, ils seront parmi les derniers à en sortir. «Ce n'est pas un vote à l'unanimité, mais on a eu des réponses satisfaisantes. Il y a des points de nature à apaiser la situation, même si tout n'est pas réglé», a commenté Pascal Galéoté, le leader CGT du port.

L'horizon des rades de Marseille et de Fos, encombré par 78 navires (dont 38 pétroliers de brut et 20 pétroliers de produits raffinés) et 4 péniches contraints à stationner en mer avec leurs cargaisons, va donc progressivement s'éclaircir. À 20 heures vendredi soir, les vingt premiers bateaux ont pu commencer à accoster. Les agents du GPMM devaient reprendre leur service à 22 heures.

Le port de Marseille disposant à Fos et Lavera de vingt postes à quai, dont quatre pour le pétrole brut, il faudra quatre semaines pour traiter l'ensemble des navires, estime la direction. Le rattrapage sera en effet perturbé ce week-end. Les salariés du port vont, comme chaque fin de semaine, suivre le mot d'ordre de grève de la Fédération nationale des ports et docks (FNPD) sur la pénibilité, a prévenu Pascal Galéoté, en indiquant toutefois qu'il pourrait être adapté.

Les huit raffineries, dont six françaises, alimentées par ces terminaux vont donc pouvoir progressivement reprendre leurs opérations de distillation. Elles n'attendaient plus que cela, depuis que les mouvements les bloquant s'étaient éteints les uns après les autres (lire ci-dessous). Les salariés du terminal pétrolier du Havre avaient également repris le travail vendredi matin.

Traitement particulier

À Marseille, le blocage est parti du refus de la CGT du GPMM de voir la réforme portuaire s'appliquer. Cette réforme, qui a fait l'objet d'une loi votée en juillet 2008, prévoit en effet que les ports abandonnent leurs activités d'exploitation (terminaux de manutention des marchandises, des conteneurs et du pétrole) au profit d'entreprises privées de manutention. Marseille a déjà bénéficié d'un traitement particulier : la loi de 2008 a ainsi classé les terminaux pétroliers «activité d'intérêt stratégique», ce qui permet au GPMM de créer une filiale pour les regrouper avec leurs 220 salariés qui vont y être transférés. Mais la CGT, qui a obtenu la garantie de salaire et d'emploi à vie pour ces salariés, a pris tous les prétextes pour refuser le transfert. Elle exigeait notamment une feuille de paie à l'en-tête du GPMM.

L'Élysée, qui a piloté la sortie de crise, n'a pas cédé. «La mise en œuvre de la réforme portuaire» sera poursuivie, a tenu à préciser le GPMM vendredi soir. «Une filiale gérant le port pétrolier sera bien créée» , a également précisé Jean-Louis Borloo, qui était à Marseille, vendredi. Et pas question de conserver les 220 salariés dans le giron du GPMM. En contrepartie, une prime de «stress» de 150 euros a été accordée, et la retenue des jours de grève sera étalée dans le temps. Ainsi, la paie de fin octobre a été amputée de5 jours seulement.

LIRE AUSSI :

» Essence : normale dans une semaine

» Le leader CGT qui bloque le port de Marseille

» Port de Marseille : le conflit a coûté 600 millions d'euros

» Marseille et la débâcle des ports français

» INTERVIEW - «Nous sommes face à un comportement archaïque des syndicats»

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bonne fête d' Halloween !

YouTube - What in the world are they spraying? - PT 1 of 7

YouTube - What in the world are they spraying? - PT 1 of 7: "weather modification geo engineering chemtrails weapons

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weather modification geo engineering chemtrails weapons

est-ce que Mr Claude allègre en parle ?

US and Russian forces team up for Afghan drug bust - SignOnSanDiego.com

US and Russian forces team up for Afghan drug bust - SignOnSanDiego.com: "US and Russian forces team up for Afghan drug bust

By KATHARINE HOURELD, Associated Press,

Friday, October 29, 2010 at 12:42 p.m.
FILE - In this July 26, 2010 file photo, Viktor Ivanov, head of the Russian anti-narcotics agency speaks at a news conference in Moscow. Ivanov said his agency cooperated closely with U.S. counterparts to organize a drug bust in Afghanistan, which ended Thursday, Oct. 28, 2010 and destroyed 932 kilograms (2,050 pounds) of heroin and 156 kilograms (340 pounds) of opium worth an estimated $250 million. (AP Photo/ Alexander Zemlianichenko, File)

/ AP

FILE - In this July 26, 2010 file photo, Viktor Ivanov, head of the Russian anti-narcotics agency speaks at a news conference in Moscow. Ivanov said his agency cooperated closely with U.S. counterparts to organize a drug bust in Afghanistan, which ended Thursday, Oct. 28, 2010 and destroyed 932 kilograms (2,050 pounds) of heroin and 156 kilograms (340 pounds) of opium worth an estimated $250 million. (AP Photo/ Alexander Zemlianichenko, File)

KABUL, Afghanistan — Russian counternarcotics agents teamed up with U.S. and Afghan forces in an unprecedented joint raid that destroyed nearly $56 million worth of heroin near the Pakistani border, officials said Friday.

The seizure of four drug labs nestled in thick vegetation along a dusty gray moonscape in Nangarhar province came less than a week after Russia's anti-narcotics chief accused the U.S. of failing to dismantle such labs and slow down the flow of heroin into Russia.

The 932 kilograms (about one ton) confiscated in Thursday's raid is unlikely to have a significant impact on Afghanistan's drug trade. The country produces enough raw opium to manufacture 360 tons of heroin a year, according to the U.N. Office on Drugs and Crime.

But the level of cooperation between U.S. and Russian forces was significant and suggested an improvement in relations between the former Cold War foes, two decades after U.S.-financed Afghan militias chased the Soviet military out of this country.

The two nations nowadays occasionally cooperate on terrorism and drug issues, but Moscow has offered only lukewarm support for the U.S.-led war in Afghanistan. So far, Russia has limited itself to providing its territory for U.S. military transit, turning down requests to provide helicopters and training for pilots or to train counter-narcotics police.

Nevertheless, the export of Afghan drugs is an issue of paramount concern to Russia, which now has 2 million opium and heroin addicts. Moscow had been urging the U.S. military to take action against Afghan drug labs, which process unrefined opium into heroin or morphine.

Nine helicopters and 70 men were involved in the raid, said Russian anti-narcotics chief Viktor Ivanov, adding that his agency told the U.S. where the labs were located.

Ivanov said four Russians were involved in the raid, and that Russia may increase the number of its drug agents in Afghanistan in the future.

Photos shot at the scene and provided by the U.S. Drug Enforcement Agency show men in military uniform carrying metal canisters across a drab landscape. Stacks of brown sacks lie near basins with white residue and oil drums painted black.

An Afghan official said the labs were in a narrow valley high up in the mountains. He spoke on condition of anonymity because he was not authorized to speak to the press.

Four labs were shut down in the operation, which involved three branches of Afghan law enforcement as well as NATO, the U.S. and the Russians, said U.S. embassy spokeswoman Caitlin Hayden in Kabul. A DEA press release said the raid originally targeted one lab but then found three others hidden by vegetation.

In addition to the 932 kilograms of heroin, agents seized 156 kilograms of opium in the raid in the village of Zerasari, part of the district of Achin. It takes about 10 tons of opium to make one ton of heroin.

U.S. officials said the heroin had a street value of $55.9 million. Ivanov gave much higher figures: He was quoted by Russian media as saying the seized drugs were worth at least $250 million and probably even up to $1 billion.

Last weekend Ivanov used an interview with The Associated Press to criticize the U.S. for not taking action to stem a flow of Afghan heroin into Russia. He said that months ago he provided U.S. officials in Kabul with the coordinates of 175 laboratories where heroin is processed but that the U.S. failed to act.

In the interview, he said American officials had told him they were awaiting U.S. military approval to raid the labs.

On Friday, a senior Russian lawmaker hailed the drug bust. Mikhail Margelov, the Kremlin-connected head of the foreign affairs committee in the upper house of Russian parliament, said it showed that efforts to reset U.S.-Russian relations are finally being backed by real action.

Analysts said it will take fundamental reforms rather than just drug busts to shut down Afghanistan's multibillion dollar drug industry. U.S. officials have argued that destruction of poppy fields would drive Afghan farmers who had no other employment into the arms of the Taliban.

One fundamental problem are links between drug networks and officials in the Afghan government, rated the second most corrupt in the world.

'A broad range of authoritative international sources indicates these networks are at times aided by Afghan government officials who are little bothered by the Western-led counternarcotics efforts,' analyst George Gavrilis argued earlier this year in a paper for the Council on Foreign Relations.

'Afghanistan's drug industry remains intact and very likely to undermine new anti-corruption efforts by international donors and agencies,' wrote Gavrilis, an assistant professor of international relations at the University of Texas at Austin.

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Associated Press writers Kathy Gannon in Kabul, Michael J. Sniffen in Washington and David Nowak and Vladimir Isachenkov in Moscow contributed to this story.

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The Associated Press

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France24 - Le volcan Merapi entre de nouveau en éruption

France24 - Le volcan Merapi entre de nouveau en éruption: "Le volcan Merapi entre de nouveau en éruption
Le volcan Merapi entre de nouveau en éruption
Une nouvelle éruption du volcan indonésien Merapi sème la panique auprès des habitants. Les témoins indiquent un phénomène 'deux fois plus fort' qu'en début de semaine, lorsque l'éruption avait provoqué la mort de 34 personnes.
Par Dépêche (texte)


AFP - Le volcan indonésien Merapi, qui avait causé la mort de 34 personnes mardi, est de nouveau entré en éruption dans la nuit de vendredi à samedi, provoquant la panique dans un rayon de plus de douze kilomètres, ont indiqué des témoins.

L'éruption, qui s'est produite samedi vers 01h00 (18h00 GMT vendredi), était plus puissante et sonore que celle de mardi, projetant des cendres incandescentes jusqu'à plus de 10 km du cratère, ont indiqué des habitants à l'AFP.

'Elle était deux fois plus forte', a témoigné Tarman, qui réside à 12 km du cratère.

De nombreux habitants vivant à l'extérieur de la zone évacuée en début de semaine ont alors décidé de fuir en voiture ou en moto, provoquant des embouteillages en pleine nuit, a constaté une journaliste de l'AFP.

Environ 50.000 personnes sont accueillies depuis lundi dans des centres temporaires à proximité de Yogyakarta, la grande ville située à 25 km du Merapi.

L'éruption de mardi avait provoqué la mort de 34 personnes présentes sur les pentes du volcan, dont l'homme qui personnalisait le Merapi aux yeux des Indonésiens, Mbah Marijan, 83 ans, 'le gardien spirituel' de la montagne.

Le Merapi, qui culmine à 2.914 m dans le centre de l'île de Java, entre en éruption tous les quatre ou cinq ans, un rythme court pour un volcan. Près de 70 éruptions ont été recensées depuis le milieu du XVIe siècle, dont certaines dévastatrices, comme en 1930 (1.400 morts) et 1994 (60 morts).
Click here to find out more!

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Claude Allègre devrait compter ses amis volcans et les incendies dans son étude ,face a l'académie des sciences !! il est dans le vrai avec "l'imposture climatique"!!!

A time traveler with a mobile phone in a film by Charlie Chaplin in 1928?



Une figurante passe-t-elle avec un téléphone portable fixé à l’oreille dans Le Cirque, réalisé par Charlie Chaplin en 1928 ? Le maître du cinéma muet a-t-il fait appel à un voyageur du temps ? Telle est l’hypothèse avancée par George Clarke, un jeune cinéphile irlandais.

Un téléphone portable dans un film de Chaplin ? | Votre nouveau magazine d’infos

Un téléphone portable dans un film de Chaplin ? | Votre nouveau magazine d’infos: "– Envoyé à l'aide de la barre d'outils Google"
Une figurante passe-t-elle avec un téléphone portable fixé à l’oreille dans Le Cirque, réalisé par Charlie Chaplin en 1928 ? Le maître du cinéma muet a-t-il fait appel à un voyageur du temps ? Telle est l’hypothèse avancée par George Clarke, un jeune cinéphile irlandais.

bon week-end à tout le monde !




l' UE et les Roms ! finances ?

Roms: quelle politique mène l'UE ?
Par Laurent Ribadeau Dumas
 L'action de Bruxelles

La situation des Roms en Allemagne

L'UE renonce à une procédure contre la France

  
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Femmes roms

AFP - THOMAS COEX Bruxelles dit avoir affecté "un budget de 17,5 milliards d'euros" pour les "Roms et d'autres groupes vulnérables"
Ce budget porte sur la période 2007-2013.

Dans le même temps, la Commission de l'UE, rappelant que l'Union "est fondée sur des valeurs et droits fondamentaux", se dit "pleinement résolue à lutter contre toute forme de discrimination" en fonction des normes fixées par la législation européenne.

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Bordeaux veut favoriser l'intégration des Roms
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Peignages de la Tossée : solidarité pour les Roms
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Un chantier d'insertion pour les travailleurs Roms
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La situation des Roms varie d'un pays à l'autre. Coup de projecteur sur l'Allemagne où le poids de l'histoire est encore très fort.





L'action de Bruxelles


Une famille rom en train de danser lors d'une fête (8-9-2010) (AFP - DANIEL MIHAILESCU




Dossier brûlant... et complexe
La question des Roms est un dossier plus que brûlant au sein de l'UE. Bruxelles a menacé les autorités françaises d'ouvrir une procédure d'infraction contre la politique de Paris dans ce domaine. Procédure qui pourrait à terme porter l'affaire devant la Cour de justice européenne, avec des amendes à la clef.

Une violente polémique a récemment opposé la commissaire européenne à la Justice, Viviane Reding, et le président français, Nicolas Sarkozy. Le 14 septembre, Viviane Reding avait dénoncé en des termes très vifs les renvois de Roms du territoire français. "Je pensais que l'Europe ne serait plus le témoin de ce genre de situation après la Deuxième guerre mondiale", a-t-elle ainsi déclaré. S'expliquant devant des sénateurs UMP sur la crise entre Paris et Bruxelles, Nicolas Sarkozy a rétorqué "qu'il était scandaleux (...) que l'Europe s'exprime de cette façon sur ce que fait la France", a rapporté l'un de ces sénateurs.

Depuis, les deux parties se sont efforcées d'apaiser la situation. Viviane Reding a exprimé ses "regrets" pour la comparaison avec la déportation. L'Elysée en a pris acte.

Au-delà de la polémique, sur quoi se base l'UE pour intervenir dans la politique d'un pays tiers vis-à-vis des Roms ? Comment agit-elle pour mieux intégrer cette catégorie de la population européenne, estimée par Bruxelles "entre 10 et 12 millions de personnes" et qu'elle considère comme la "principale minorité ethnique du continent"?

La réponse n'est pas forcément facile à démêler. D'abord parce que le dossier est traité par plusieurs commissaires. En l'occurrence Viviane Reding qui est, rappelons-le, commissaire à la Justice, aux Droits fondamentaux et à la Citoyenneté. Mais aussi par son collègue à l'Emploi, aux Affaires sociales et à l'Inclusion (terme très eurocratique signifiant en fait "insertion"...). A la Commission, on vous explique d'ailleurs qu'"on acceptera de vous répondre sur les aspects financiers mais pas juridiques en raison de la procédure d'infraction". Très certainement aussi parce qu'on ne tient pas à rallumer la récente polémique avec l'Elysée...

Une autre difficulté se présente pour les aspects financiers. Car en la matière, les circuits de financement de l'UE sont passablement complexes, entre le Fonds social européen (FSE), le Fonds européen de développement régional (FEDER) et le Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER). De quoi se perdre dans les méandres et les couloirs des institutions européennes...

Définition du terme "Rom"' retenue à Bruxelles
"Tout en reconnaissant les identités culturelles spécifiques à tous les Roms, les institutions de l'UE utilisent le mot 'Roms' comme un terme générique englobant également d'autres groupes de personnes partageant des caractéristiques culturelles et des antécédents de marginalisation dans les sociétés européennes similaires, comme les Sintis, les Gens du voyage, les Ashkali, les Camminanti, etc". (tiré du document "Le Fonds social européen et les gens du voyage")



Famille rom à Colonia, à 360 km à l'ouest de Bucares, le 20 août 2010 (AFP - DANIEL MIHAILESCU )

La question financière
"L'année 2010 a été proclamée 'Année européenne de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale', et les Roms ont été identifiés comme un groupe très exposé au risque de pauvreté", peut-on lire dans un document de la Commission intitulé "Les Roms dans l'UE: quetsions et réponses". "L'intégration économique et sociale des Roms est une question prioritaire pour l'Union européenne", poursuit le document.

Résultat: Bruxelles dit avoir consacré "un budget total de 17,5 milliards d'euros" à des "programmes de soutien pour les Roms". Ces programmes ont concerné 12 des 27 Etats membres: Bulgarie, République tchèque, Espagne, Finlande, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Pologne, Roumanie, Slovénie et Slovaquie. On constate qu'aucun d'eux n'a vu le jour en France.

A titre d'exemple: l'UE a affecté 1,11 million d'euros à un "projet de renouvellement urbain dans la ville hongroise de Nyiregyhaza, où vit l'une des plus grandes communautés roms du pays". Elle a financé à hauteur de 250.000 euros "un nouveau cursus d'études roms dans les établissements secondaires en Slovaquie". En Espagne, elle a subventionné un programme d'"itinéraires d'insertion individuels". Lequel a concerné, "entre 1999 et 2009, 47.778 personnes, dont 72 % d'origine Rom". Programme qui a permis à "33.827 personnes, dont 70 % de Roms" de trouver un emploi.

Reste à savoir comment est contrôlée l'utilisation de l'argent européen. "Comme c'est toujours le cas avec les fonds de l'UE, il revient aux États membres et aux autorités de gestion de présenter des projets viables", explique le document "Les Roms dans l'UE: questions et réponses". "La pratique constante pour tous les projets veut que les États membres disposent d'autorités nationales de certification et de vérification des comptes et que la Commission effectue des contrôles par échantillonnage pour vérifier que les fonds ont bien été dépensés pour des projets préalablement approuvés", poursuit-il. Reste à savoir si ces contrôles sont suffisants pour justifier l'engagement de 17,5 milliards d'euros sortis de la poche des contribuables européens...

La question juridique
"La position de la Commission européenne est claire. La loi communautaire doit être respectée. L'interdiction de la discrimination basée sur l'origine ethnique est une valeur européenne fondamentale et la Commission fera tout ce qui est en son pouvoir pour s'assurer du respect de ce principe", a déclaré le 15 septembre le président de l'exécutif communautaire, José Manuel Barroso.

Bruxelles se base donc d'abord sur des principes.

"L’Union européenne est fondée sur des valeurs et des droits fondamentaux, dans le respect de la diversité linguistique et culturelle. Au nombre de nos valeurs européennes figurent la protection des personnes appartenant à des minorités, le principe de la libre circulation et l’interdiction de toute forme de discrimination", déclarait Viviane Reding lors d’un discours prononcé le 9 avril à Cordoue (Espagne). Et d’ajouter: "En tant que vice-présidente de la Commission européenne [et commissaire] chargée de la justice, des droits fondamentaux et de la citoyenneté, je m'engage à lutter contre toutes les formes de racisme et de xénophobie, de discrimination et d’exclusion sociale fondées sur l’origine ethnique".

Dans ce contexte, la Commission entend garantir "que tous les Roms jouissent de l'égalité et bénéficient des mêmes possibilités" que les autres citoyens européens. L'article 21 du traité sur le fonctionnement de l'UE dispose que tout citoyen de l'Union a le droit de circuler et de séjourner librement sur le territoire des Etats membres, sous réserve de certaines limitations. Cette liberté de circulation est "l'un des fondements de l'UE et du droit fondamental des citoyens de l'Union", insiste le document "Les Roms dans l'UE: questions et réponses".

En l'occurrence, 10 Etats membres, dont la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne, ont édicté des restrictions, notamment pour les travailleurs bulgares et roumains, jusqu'au 1er janvier 2012.

De plus, "des raisons d'ordre public, de sécurité publique et de santé publique peuvent justifier des restrictions de la liberté de circulation et de séjour".

Qu'en est-il pour l'expulsion ?
A la Commission, au terme d'expulsion, on préfère le terme plus soft de "décision d'éloignement". Une telle décision "à l'encontre d'un citoyen de l'Union ne doit pas être prise inconsidérément", explique le document cité ci-dessus.

"La législation européenne prévoit des garanties qui assurent le caractère équitable de la décision finale". Celle-ci "doit être fondée exclusivement sur le comportement personnel de l'individu concerné. Cela signifie que le comportement personnel doit représenter une menace réelle, actuelle et suffisamment grave pour un intérêt fondamental de la société". "Dans le cadre de cette appréciation individuelle, l’État membre d’accueil doit tenir compte notamment de la durée du séjour de l'intéressé sur son territoire, de son âge, de son état de santé, de sa situation familiale et économique, de son intégration sociale et culturelle dans l'État membre d'accueil et de l'intensité de ses liens avec son pays d'origine", poursuit le document de la Commission de Bruxelles.



La situation des Roms en Allemagne

Membres de la communauté rom (AFP - BERTRAND GUAY)



La question de la situation des Roms en Allemagne est une question très délicate en raison du poids de l'histoire

On estime à 500.000 le nombre de membres de la communauté des gens du voyage assassinés par le IIIe Reich sur tout le continent européen.

Les représentants du gouvernement fédéral marchent sur des œufs quand on les interroge sur la situation des membres de la communauté allemande des gens du voyage (voir article). De son côté, le Conseil central des Sintis et Roms allemands a réagi très vivement aux déclarations de Nicolas Sarkozy sur les expulsions de Roms (voir interview).

Polémique entre Paris et Berlin
La question, qui a dominé le sommet de l’UE à Bruxelles des 15 et 16 septembre dernier, a fait l’objet d’une polémique entre Paris et Berlin.

La chancelière "Angela Merkel m'a indiqué sa volonté de procéder dans les prochaines semaines à l'évacuation de camps, nous verrons à ce moment-là le calme qui règne dans la vie politique allemande", avait indiqué le président Nicolas Sarkozy lors de sa conférence de presse à l’issue du sommet. Une information aussitôt démentie côté allemand. "La chancelière n'a parlé ni lors du Conseil européen, ni lors d'entretiens en marge du Conseil avec le président français, de prétendus camps de Roms en Allemagne, et en aucun cas de leur évacuation", avait réagi le porte-parole du gouvernement fédéral.

La communauté des gens du voyage en Allemagne comprend 70.000 personnes (contre 40.000 avant guerre). Le nombre des Roms d’origine étrangère n’est pas comptabilisé.





Roms dans un bidonvile de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) (AFP - THOMAS COEX )






Une interview du président du Conseil central des Sintis et Roms allemands

Romani Rose est président du Conseil central des Sintis et Roms en Allemagne

Peut-on comparer la situation des Roms en France et en Allemagne ?

C’est une question à laquelle il n’est pas facile de répondre ! On peut dire qu’il n’y a pas beaucoup de différences entre les deux pays. A une exception près : en Allemagne, la situation est marquée par l’histoire et l’époque nazie. Les Roms y sont considérés comme une minorité nationale, au même titre que les Danois [du Land de Schleswig-Holstein] ou les Frisons. Pour cette raison, le gouvernement fédéral finance les activités de notre Conseil. De plus, il faut savoir qu’en 1982, les autorités fédérales, sous l’impulsion du chancelier Helmut Schmidt, ont reconnu que les massacres de Roms par les nazis constituaient un génocide.

Malgré cela, on trouve en Allemagne de la discrimination et du racisme vis-à-vis des membres de notre communauté. Un récent sondage a montré que 87 % des Roms allemands interrogés disent avoir vécu des situations de discrimination et de racisme.

Les Roms d’origine étrangère vivent en France dans des conditions d’extrême pauvreté. Connaissent-ils les mêmes difficultés en Allemagne ?

En Allemagne, nous ne faisons pas de distinction sur des critères ethniques. Concernant les Roms, on l’a fait uniquement pour les réfugiés du Kosovo. Donc, je ne peux rien dire là-dessus. Ce que je sais, c’est qu’on trouve des citoyens venus de Hongrie, de République tchèque, de Bulgarie, de Roumanie qui vivent et travaillent ici, et qu’ils envoient de l’argent à leur famille. Chez eux, ils n’ont aucune perspective, ils vivent parfois dans de véritables ghettos, sans eau, sans canalisation.

Vous avez réagi très vivement aux propos du président Sarkozy sur les expulsions de Roms (1)…

En faisant l’amalgame entre les Roms et les questions de sécurité, Nicolas Sarkozy a stigmatisé cette minorité dans sa totalité et les a effrayés. Car après les épisodes totalitaires nazi et communiste, on avait édifié sur ce continent tout un système de valeurs. Ce système est abîmé par de telles déclarations. Et maintenant chez nous, les gens se disent : "Ca recommence !".

Cela se passe en France, un pays qui a apporté la liberté au monde. Heureusement, la population française a protesté contre les propos du président Sarkozy [Le 4 septembre, les manifestations dans l’Hexagone ont rassemblé au moins 100.000 personnes contre la politique sécuritaire du gouvernement, notamment à l'endroit des Roms, selon l’AFP], sauvant ainsi l’honneur de son pays.

Quelles solutions voyez-vous aux problèmes qui se posent ?

Les politiques doivent enfin prendre l’histoire en compte. Il faut mener des campagnes positives qui valorisent les communautés roms, présentes depuis des siècles dans les pays où elles vivent. Il faut lutter contre les sentiments anti-roms comme on lutte contre l’antisémitisme.

Et que peut faire l’Europe ?

L’Union européenne doit édicter les droits. Mais dans le même temps, elle doit mettre en place un système de contrôle et de sanctions pour les faire respecter.

1) Le Conseil central des Sintis et Roms allemands a réagi promptement et vertement aux propos du chef de l’Etat français. Dès le 16 août, il lui envoyait un courrier lui demandant de surseoir aux expulsions de Roms. "Des mesures inhumaines et qui renverront les personnes concernées dans une pauvreté et un dénuement extrêmes", estimait-il. "Diffamer les Roms en les présentant comme de prétendus ‘risques pour la sécurité’ ou comme un ‘problème’, rappelle fortement l’argumentation raciste du ‘Parti national démocratique d’Allemagne (NPD)’ ou du [mouvement] Jobbik en Hongrie", deux organisations d’extrême droite", estimait le Conseil.






Le point de vue des autorités fédérales





Le Bundestag à Berlin, avec le drapeau de la République fédérale (AFP - DAVID GANNON )




D’emblée quand un journaliste français discute avec un représentant du gouvernement allemand, il se rend compte que sur la question des Roms, les autorités fédérales marchent sur des œufs. Surtout après la polémique qui a opposé Paris et l’UE sur le sujet, mais également Paris et Berlin…

"La situation des Roms en France et en Allemagne n’est pas comparable", estime-t-on au ministère de l’Intérieur à Berlin. "La communauté rom allemande, donc composée de citoyens allemands, compte quelque 70.000 personnes. En ce qui concerne les Roms étrangers, on ne sait rien puisque nous établissons des chiffres sur des critères de nationalité, et non pas sur des critères ethniques", précise-t-on.

C’est ainsi le cas pour les données concernant les expulsions. "On peut donner des chiffres sur le nombre de citoyens bulgares et roumains expulsés, sans pouvoir dire s’il s’agit de Roms ou non", explique-t-on à Berlin. Ainsi en 2009, le gouvernement fédéral a renvoyé 49 Bulgares et 172 Roumains dans leurs pays respectifs. Entre le 1er janvier et le 31 juillet 2010, 30 Bulgares et 74 Roumains ont été expulsés.

Il y a pour autant une exception dans ce principe: celle des Kosovars, qui se sont réfugiés Outre-Rhin pendant les évènements militaires qui ont secoué leur pays dans les années 90. Résultat : on compte aujourd’hui en Allemagne 12.700 citoyens du Kosovo qui sont potentiellement expulsables. Pour tenir compte des difficultés de ce pays, le gouvernement fédéral s’est engagé à ne pas reconduire à ses frontières plus de 2500 d’entre eux. Une politique qu’il appelle la "pratique de la reconduite progressive" ("Praxis der Schrittweise Rückführung"). Résultat : en 2009, 541 Kosovars ont été expulsés, parmi lesquels 76 Roms. Entre janvier et juillet de cette année, 364 ressortissants du Kosovo, dont 102 Roms, ont été reconduits aux frontières.

Et qu’en est-il de la situation matérielle de ces ressortissants ? "Là-dessus, nous ne pouvons rien vous dire", explique-t-on au ministère de l’Intérieur. La question ne serait pas de son ressort. "L’Allemagne étant un pays fédéral, cette question est du ressort des Länder" (Etats-régions), qui disposent effectivement de pouvoirs beaucoup plus étendus que les collectivités régionales françaises. "C’est donc à eux qu’il faut s’adresser pour avoir des éléments d’information". Une réponse qui permet peut-être aussi d’éluder une question délicate…

Zones d'implantation de la communauté rom en Europe (infographie)



L'UE renonce à une procédure contre la France


Femmes roms dans un campement à Lyon le 30 juillet 2010 (AFP - JEFF PACHOUD)



La Commission européenne a fait savoir mardi 19 octobre qu'elle avait gelé l'ouverture d'une procédure d'infraction contre la France. Fin septembre, elle avait annoncé son intention de lancer une procédure d'infraction contre Paris pour application insuffisante d'une directive européenne de 2004 sur la libre circulations des citoyens de l'UE. Si la France a évité un blâme de Bruxelles après s'être engagée à changer sa loi, "la procédure restera ouverte jusqu'au moment où le gouvernement français aura adopté sa législation", a précisé la commissaire à la Justice, Viviane Reding.

La procédure contre la France n'est que "mise en attente", a précisé Viviane Reding mercredi 20 octobre . Elle estime qu'il faudra encore quatre semaines pour vérifier s'il y a eu des discriminations en France dans l'affaire des renvois controversés de Roms.

Le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy s'est déclaré "très heureux" que "la raison ait triomphé".

"La Commission européenne restera attentive et veillera à ce que les engagements pris par la France soient entièrement appliqués, dans l'intérêt du droit de l'Union européenne et des citoyens européens", a toutefois averti Mme Reding.

Garanties procédurales
"Les services de la Commission sont à la disposition des autorités françaises pour les aider afin que la nouvelle législation soit mise en place rapidement et en pleine conformité avec le droit de l'Union européenne", a-t-elle ajouté.

La Commission a demandé au gouvernement français d'inclure des garanties procédurales dans la législation française pour les citoyens qui sont renvoyés chez eux, comme ce fut le cas des Roms roumains et bulgares expulsés de France depuis août.

Le gouvernement français s'est engagé vendredi à adopter des mesures législatives et a proposé un calendrier précis - jusqu'au début 2011 - pour introduire dans sa législation les garanties procédurales requises par la directive de l'Union européenne sur la libre circulation.



Lire aussi
Le Conseil de l'Europe et l'intégration des Roms
4 commentairesDiminuer la taille des Textes Augmenter la taille des Textes Imprimer Envoyer à un ami Partager Réagir et voter >>Commentaires (4)  nzealand
28-10-2010 à 03:59:38Il est facile de se dire europeen...Mais combien de problemes cella crait.
Tout ces pays emergents qu,apportent,ils...rien ..rien.
Qu,el problemes pour les pays ressevent....beaucoup..beaucoup.
Non seulement le pays qui sert de passage doit faire face a ses propre problemes.
Chomage...logements...aide medicales...le plus importent le mecontentement des
populations locale qui doivent faire face a l,igiene et beaucoup d,autre choses.
La France un pay d,accueil...je dirais plus une grande POUBELLE ce qui est le plus triste
90% de tout cet nomade n,aime pas la France mais aime notre system social.
Donc assez de polemiques de l,union europeene ..chaqu,un chez soit ..les vaches
serront bien gardee.
 acrouan
22-10-2010 à 19:31:15Un peu long à lire, mais...çà vaut le voyage (si l'on peut dire !).
Si vous ne lisez pas tout, lisez au moins cette phrase :
«L'AME, c'est une pompe aspirante», insiste un pharmacien, las de distribuer toute la journée gratuitement des médicaments de confort et des traitements coûteux à «des gens qui n'ont en principe pas de papiers en France, alors que les petites dames âgées du quartier n'arrivent pas à se soigner».
> "Aide médicale d'Etat : ces vérités qui dérangent."

> La France fait face à un afflux d'immigrants d'Europe de l'Est et du Caucase.
> Depuis dix ans, les étrangers en situation irrégulière peuvent se faire soigner gratuitement en France grâce à l'Aide médicale d'Etat (AME). Mais le coût du dispositif explose. Afin de comprendre pourquoi, Le Figaro Magazine a enquêté auprès des médecins, des hôpitaux et des pharmaciens. Et fait réagir les associations.
> Une enquête sur l'Aide médicale d'Etat? Sauve qui peut! Dans les ministères, les administrations, les associations humanitaires, la simple évocation de ce dispositif qui permet aux étrangers en situation irrégulière de se faire soigner gratuitement déclenche une poussée d'adrénaline. «Le sujet est explosif! s'étrangle un haut fonctionnaire qui connaît bien le dossier. Vous voulez vraiment envoyer tout le monde chez Marine Le Pen?» La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a pris la mesure de l'hypersensibilité du dossier lorsqu'elle a timidement évoqué devant les parlementaires, en juillet, l'idée de faire acquitter aux bénéficiaires de l'AME une contribution forfaitaire de 15 à 30 euros par an. Les associations ont aussitôt accusé Mme Bachelot de vouloir grappiller quelques euros sur le dos des damnés de la terre.
> Silence gêné à Bercy, où l'on prépare un tour de vis sans précédent sur le train de vie de la nation: «coup de rabot» sur les niches fiscales, suppressions de postes de fonctionnaires, déremboursements de médicaments... Mais toucher à l'AME n'est tout simplement pas prévu au programme de la rigueur. Le projet de budget pour 2011 prévoit même une augmentation de 10 % !
> Depuis deux ans, la facture de la couverture médicale des sans-papiers s'envole. Son rythme de progression est trois à quatre fois supérieur à celui des dépenses de santé de tout le pays: + 13 % en 2009 (530 millions d'euros pour 210.000 bénéficiaires) et encore + 17 % au début de cette année. De toute évidence, l'enveloppe de 535 millions d'euros prévue en 2010 sera largement dépassée. Pour l'an prochain, ce sont 588 millions d'euros que Bercy a mis de côté pour l'AME. Soit, à peu de chose près, le montant des recettes fiscales que le gouvernement veut récupérer sur les mariés/pacsés/divorcés, ou encore le coût global du bouclier fiscal, qui fait tant couler d'encre.
> Afin d'y voir plus clair, les ministères de la Santé et du Budget ont commandé un nouveau rapport à leurs services d'inspection. L'Inspection générale des affaires sociales (Igas) et l'Inspection générale des finances (IGF) ont déjà planché à deux reprises, en 2003 et en 2007, sur les nombreuses dérives de l'AME et ont émis des recommandations qui ont été partiellement suivies par les pouvoirs publics... des années plus tard. Ainsi, il a fallu attendre cette année pour que les attestations d'AME soient plastifiées et comportent la photo du titulaire.
> Pourquoi tant de gêne? Echaudé par la séquence «identité nationale» et l'affaire des Roms, le gouvernement n'a visiblement aucune envie d'exacerber le ras-le-bol d'une opinion publique déjà exaspérée par la montée de la délinquance. Inutile non plus d'agiter un nouveau chiffon rouge sous le nez des associations, déjà très énervées par le projet de loi Besson sur l'immigration.
> Ces dernières sont sur le pied de guerre, déterminées à défendre jusqu'au bout l'accès aux soins gratuit et sans restriction des sans-papiers. «Au nom d'une certaine idée de la France», martèle Pierre Henry, le président de France Terre d'asile, mais aussi parce qu'«il s'agit d'une question de santé publique» face à la recrudescence d'épidémies. Excédé qu'«on se serve de quelques cas particuliers pour faire des généralités» et jeter l'opprobre sur l'AME, Pierre Henry réfute toute idée de ticket modérateur: «Quand vous n'avez pas de ressources, chaque centime d'euro compte. Quand vous vivez dans une précarité extrême, il n'y a pas de médecine de confort.» La Cimade, association protestante très active auprès des sans-papiers, somme les pouvoirs publics de ne pas «stigmatiser encore un peu plus les étrangers».
> Il n'empêche, les députés de droite, plusieurs fois lâchés en rase campagne sur l'AME par les gouvernements en place, ont l'intention de revenir à la charge. Au front, comme souvent sur les questions d'immigration, les députés UMP Claude Goasguen et Thierry Mariani n'entendent pas céder au «terrorisme intellectuel autour de ce dossier». A l'occasion de la discussion budgétaire, ces jours-ci, ils veulent ferrailler pour obtenir une «redéfinition des soins» éligibles à l'AME. En clair, réserver le dispositif aux soins d'urgence. «Il y a une vraie exaspération sur le terrain. Chacun doit maintenant prendre ses responsabilités», préviennent ces deux élus.
> Pour la première fois, les parlementaires pourraient rencontrer le soutien de la communauté médicale. Car médecins, pharmaciens, infirmières et même certains militants associatifs commencent à dénoncer un système sans limite ni contrôle, parfois détourné de son objectif initial, voire carrément fraudé.
> C'est Laurent Lantieri qui, le premier, a mis les pieds dans le plat. Dans un entretien à L'Express publié début septembre, le grand spécialiste français de la greffe du visage a confié son agacement de voir les principes du service public «dévoyés» avec l'AME. «Soigner les étrangers en cas d'urgence ou pour des maladies contagieuses qui pourraient se propager me paraît légitime et nécessaire, prend-il soin de préciser. En revanche, je vois arriver à ma consultation des patients qui abusent du système.» Et de raconter l'histoire de cet Egyptien qui avait eu le doigt coupé bien avant de s'installer en France et demandait «une opération de reconstruction», prétextant qu'il n'avait pas confiance dans la médecine de son pays. «En réalité, poursuit le chirurgien, ce monsieur s'était d'abord rendu en Allemagne, mais il jugeait bien trop élevée la facture qu'on lui avait présentée là-bas. Une fois en France, il avait obtenu l'AME et il estimait avoir droit à l'opération!» Ce que Laurent Lantieri lui refusa.
> Du tourisme médical aux frais du contribuable? Claudine Blanchet-Bardon n'est pas loin de le penser. Cette éminente spécialiste des maladies génétiques de la peau voit parfois débarquer à sa consultation de l'hôpital Saint-Louis des patients AME venus du bout du monde exprès pour la voir. «Je vais vous dire comment ça se passe, confie-t-elle. Ils tapent le nom de leur maladie sur internet au fin fond de la Chine, tombent sur mon nom parmi d'autres et découvrent qu'en France, ils peuvent se faire soigner gratuitement. Ils arrivent clandestinement ici, restent tranquilles pendant trois mois et débarquent à ma consultation avec leur attestation AME, accompagnés d'un interprète. L'interprète, lui, ils le payent.» Le coût des traitements au long cours de ce type d'affection se chiffre en dizaines de milliers d'euros par an.
> Avec certains pays proches comme l'Algérie, l'affaire est encore plus simple. Un cancérologue raconte, sous le couvert d'anonymat : «Nous avons des patients qui vivent en Algérie et qui ont l'AME. Ils viennent en France régulièrement pour leur traitement, puis repartent chez eux. Ils ne payent que l'avion...»
> De plus en plus de médecins réclament un «véritable contrôle médical lors de l'attribution de l'AME». Ou, au moins, un accord de la Sécu avant d'engager certains soins. Car, à la différence de l'assuré social lambda, le bénéficiaire de l'AME n'a nul besoin d'obtenir une «entente préalable» avant d'engager des soins importants. C'est ainsi que des femmes sans-papiers peuvent faire valoir leurs droits à des traitements d'aide médicale à la procréation. «Pur fantasme!» s'insurgent les associations. «Elles ne sont pas très nombreuses, mais on en voit...» répond une infirmière d'une grande maternité de l'est de Paris, choquée que «la collectivité encourage des femmes vivant dans la clandestinité et la précarité à faire des enfants». Chaque tentative de fécondation in vitro (FIV) coûtant entre 8000 et 10.000 euros, la question mérite effectivement d'être posée.
> Le député Thierry Mariani n'en finit pas de citer cet article paru il y a deux ans et demi dans Libération* qui raconte l'histoire incroyable d'un couple de Camerounais sans-papiers qui voulait un enfant. Monsieur est «séropositif, il a deux autres femmes et sept enfants au Cameroun». Suivi en France pour son sida, il vient de se marier pour la troisième fois, mais sa jeune femme «n'arrive pas à être enceinte» et «s'est installée dans la banlieue parisienne depuis qu'elle a décidé de tenter une FIV. (...) Sans papiers, elle est en attente de l'Aide médicale d'Etat». Les médecins étaient, paraît-il, «perplexes» face à cette demande, mais ils finiront par y accéder.
> A l'heure où les hôpitaux croulent sous les déficits, «cette distribution aveugle de l'AME», selon le mot de Mme Blanchet-Bardon, finit par excéder les praticiens hospitaliers, «coincés entre leur devoir de soignant et les limites de la solidarité nationale».
> Pierre Henry, de France Terre d'asile, balaie les allégations de tricheries : «S'il y a des abus, les premiers coupables sont les médecins.» Mais le corps médical renvoie, lui, vers la Caisse primaire d'assurance-maladie (CPAM) qui délivre le précieux sésame. «Nous, on est là pour soigner, pas pour vérifier les attestations AME», souligne un médecin urgentiste.
> Le problème est que la CPAM ne fait elle-même qu'appliquer des textes d'une extrême légèreté, les seules conditions requises pour obtenir l'AME étant trois mois de résidence en France et des ressources inférieures à 634 euros par mois. Les demandeurs étant clandestins, le calcul des ressources relève de la fiction. «Nous prenons en compte les ressources au sens large: il s'agit plutôt des moyens de subsistance», explique un travailleur social, qui concède n'avoir aucun moyen de vérifier les dires du demandeur.
> En l'absence de données fiables, la situation des bénéficiaires de l'aide médicale est l'objet de vastes débats. Pour les associations, «l'extrême précarité» des immigrés clandestins justifie pleinement leur prise en charge totale par la solidarité nationale. Une affirmation qui doit être quelque peu nuancée. Selon une enquête réalisée en 2008 par la Direction des études du ministère des Affaires sociales (Drees) auprès des bénéficiaires de l'AME résidant en Ile-de-France, «près de 8hommes et 6femmes sur 10 travaillent ou ont travaillé en France». Il s'agit essentiellement d'emplois dans le bâtiment, la restauration et la manutention pour les hommes, de ménage et de garde d'enfants pour les femmes.
> L'hôpital représente un peu plus des deux tiers des dépenses AME, le solde relevant de la médecine de ville. Très souvent refusés par les praticiens libéraux en secteur II (honoraires libres), ces patients fréquentent assidûment les centres médicaux des grandes villes où toutes les spécialités sont regroupées. «Comme c'est gratuit, ils reviennent souvent», soupire une généraliste qui se souvient encore de la réaction indignée d'une de ses patientes, tout juste régularisée, à qui elle expliquait qu'«elle allait dorénavant payer un peu pour ses médicaments, et que pour (eux) aussi, c'était comme ça...».
> Aucun soignant - ni aucun élu d'ailleurs - ne remet en cause l'existence de l'AME ni sa vocation dans la lutte contre la propagation des épidémies, notamment de la tuberculose, en pleine recrudescence. Dans l'est de Paris, une épidémie de gale qui avait frappé un camp d'exilés afghans l'an dernier a pu être éradiquée efficacement grâce à l'aide médicale. Mais c'est la gratuité généralisée des soins qui choque un nombre croissant de médecins et de pharmaciens.
> Dans cette officine proche d'une gare parisienne, on voit défiler chaque jour une dizaine de clients avec une attestation AME. «Pour la plupart, c'est de la bobologie: aspirine, sirop...» raconte la pharmacienne, qui vérifie avec soin les documents présentés. «La paperasserie, c'est l'horreur. Les attestations papier sont tellement faciles à falsifier.»Parfois, la clientèle AME est plus nombreuse, comme dans ce quartier du Xe arrondissement de Paris où les bobos cohabitent avec une forte population immigrée. «Sur 60ordonnances par jour, je fais une vingtaine d'AME», raconte la gérante d'une pharmacie. Dans le lot figurent presque à chaque fois deux ou trois trithérapies (traitements anti-sida) et autant de Subutex (traitement de substitution à l'héroïne). «Le reste, poursuit-elle, ce sont généralement des traitements pour les petites maladies des enfants, des gouttes, des vitamines, car nous avons une forte communauté asiatique dans le quartier.»
> Les pharmaciens sont particulièrement vigilants sur le Subutex, objet de tous les trafics. Même si la Sécu veille au grain, il est bien difficile d'empêcher un patient muni de son ordonnance de faire la tournée des pharmacies pour se fournir en Subutex avant de le revendre. Le tout sans débourser un euro. Il y a deux ans, un vaste trafic de Subutex, via l'AME, a été démantelé entre la France et la Géorgie. «L'AME, c'est une pompe aspirante», insiste un autre pharmacien, las de distribuer toute la journée gratuitement des médicaments de confort et des traitements coûteux à «des gens qui n'ont en principe pas de papiers en France, alors que les petites dames âgées du quartier n'arrivent pas à se soigner».
> Sur le terrain, l'explosion des dépenses a été ressentie par tous. Et chacun a son explication. Pour les associations, c'est le résultat de la politique anti-immigration du gouvernement. Le durcissement du droit d'asile aurait rejeté dans la clandestinité un nombre plus élevé d'exilés. En outre, les sans-papiers, craignant plus que jamais d'être interpellés, attendraient la dernière minute pour aller se faire soigner. «De plus en plus de patients arrivent chez nous dans un état de santé extrêmement délabré», souligne-t-on à l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), dont les 45 établissements ont vu leur facture AME grimper de 16 % l'an dernier (à plus de 113 millions d'euros). Des soins plus complexes et des durées de séjour plus longues font flamber les coûts.
> Les travailleurs sociaux ont aussi noté depuis le printemps 2009 un afflux d'immigrants d'Europe de l'Est et de l'ex-Union soviétique: des Roumains et des Bulgares (souvent des Roms), mais aussi des Tchétchènes, des Kirghiz, des Géorgiens, et même des Russes. Les associations sont débordées par ces arrivées de familles entières. «On ne va pas pouvoir accueillir tout le monde», soupire Geneviève, permanente dans un centre d'accueil pour étrangers, qui se souvient d'un Roumain arrivé en France il y a peu, avec pour seul bagage un petit bout de papier sur lequel son passeur avait écrit: «Ici boire manger dormir argent.»
 cat7
22-10-2010 à 16:40:22Ah, j'oubliais, nous n'avons pas à intégrer des gens qui n'ont aucune envie d'être intégré exactement comme pour les maghrébins. Ceci étant, on peut vivre ensemble mais en évitant que ces gens profitent d'un système qui ne devrait profiter qu'aux français de nationalité y compris certains français d'origines diverses et tout le monde vivrait en bonne harmonie et bonne intelligence.....J'ai peut-être fait un rève ??!!
 

When God Made You

RAPHAËL / PETIT CHANTEUR ET GRAND CONNARD(je cite)

RAPHAËL / PETIT CHANTEUR ET GRAND CONNARD






> A LIRE, ça fait du bien .
Et dire que son disque se vend..........

A une époque où il est de bon goût de "niquer la France", de siffler son hymne national, de primer une photo montrant un homme se torchant les fesses avec le drapeau bleu blanc rouge, le chanteur Raphaël a sorti, avec une promotion médiatique énorme, une chanson, "Patriote". Il a choisi, pour faire sa publicité, de monter sur une échelle, et de vouloir tourner en dérision Jeanne d’Arc, et à travers elle notre pays.

Cela a fait réagir Myriam Picard, jeune femme de 25 ans, qui a tenu à rosser ce "freluquet", avec un style, un panache et une élégance dont nous avons envie de vous faire profiter.

J’ai 25 ans, et je ne laisserai pas un freluquet comme vous, Raphaël, insulter la France

lundi 18 octobre 2010, par Myriam Picard
Lettre ouverte à monsieur Raphaël Haroche

Vous vous êtes permis récemment de commettre une chanson, « Le patriote ». Le message que vous y donnez est clair : vous méprisez la France, vous méprisez les Français. En voici quelques extraits éloquents :

« Si j’étais moins intelligent/Si j’avais pas ma carte de lâche/Je leurs foutrais mon pied dans les dents/Je leurs faciliterais pas la tâche/En première page des magazines/Ils sont partout dégueulant/Leur réformes et leur grippe porcine/Le bon peuple et son président. »

« Il faut chanter la Marseillaise/Et avé’ la main sur le cœur/Moi je la siffle avec les Beurs/Prie pour qu’au foot on soit de la baise/L’ordre moral est bien partout/La démago de gauche à droite/J’aime mieux attendre qu’ils soient bien saouls/Avant de me battre. »

Pour mettre en valeur ces paroles hautement patriotiques, vous avez organisé une lamentable mise en scène, en enfourchant la statue de Jeanne d’Arc (place des Pyramides) et en chuchotant, à l’oreille de ce symbole de la France, combien vous méprisiez ce pays.

Si vous n’êtes pas content de la France, la porte est ouverte. Grande ouverte. Nous n’avons que faire de rebellocrates qui croient monter des barricades quand ils se contentent de gravir prudemment une échelle sous l’œil complice d’une caméra. Et sachez que si vous vous permettez encore une fois de peloter aussi bêtement une statue de Jeanne d’Arc, il y aura sans doute quelques bons Français pour vous rappeler un peu vigoureusement, avec des méthodes de l’époque, ce que fut cette bergère de quinze ans pour des milliers de Français désespérés. Ce n’est pas parce que vous avez beaucoup d’argent, une petite gueule d’amour de Rimbaud en mal de talent, et l’admiration des bobos des rives gauche – et droite, que vous pouvez vous permettre de donner des leçons aux Français. Ces Français que vous jugez « désolants », bramez-vous. Certes, quand ils tolèrent qu’un adolescent attardé de 35 ans leur donne des leçons de vie.

Votre chanson et son clip offensent les millions de personnes qui sont mortes pour la France ; vous marchez sur un sol trempé de larmes et de sang, un sol qui a pu garder son nom et son âme grâce à des hommes et des femmes qui se sont sacrifiés pour que vous ayez un jour la possibilité de vivre libre dans ce pays sur lequel vous crachez aujourd’hui

La Française que je suis vous prie de vous cantonner à des débats à la hauteur de vos capacités. Battez-vous contre le réchauffement climatique, pour la béatification de Karl Lagerfeld, ou pour la culture du boulgour bio, mais ne vous mêlez pas de la France. Elle n’a que faire d’un « planqué derrière ses lunettes noires » (comme vous le dites si bien) qui vit très confortablement dans le XVIIème, n’a jamais eu peur de se faire tabasser dans le métro, et ne sait pas ce que c’est que de vivre à proximité d’un camp de Roms. Car vous ne vivez pas dans la réalité, vous l’ignorez absolument. Papa-maman avocats, enfance à Boulogne, scolarité à Henri IV, épouse qui, pendant que vous caracoliez sur la statue de Jeanne d’Arc, assistait à la Fashion Week : on ne peut pas franchement dire que vous êtes des damnés de la terre.

« Les étrangers, ça va dans des camps / On va quand même pas sauver le monde. » dites-vous avec ironie. Eh bien, si vous trouvez cela tellement révoltant, pourquoi n’en accueillez-vous pas quelques dizaines chez vous ? Avec vos moyens financiers, ce doit être possible. Et nous serions tous ravis de voir ce que donnerait cette confrontation de vos idéaux droitdel’hommistes avec la réalité.

Car la réalité, monsieur, c’est que les Français n’en peuvent plus. Et si le gouvernement a décidé de faire une opération de communication en expulsant quelques Roms, c’est précisément parce qu’il sent la révolte d’un peuple qui n’en peut plus de vivre, jour après jour, la communautarisation de son pays. Voilà sans doute des mots que vous ne connaissez pas. Je vous invite donc à aller vous promener du côté des Mureaux ou de la Courneuve : ce seront des travaux pratiques très instructifs, je n’en doute pas.

Vous verrez alors ce que pensent réellement ces Beurs dont vous parlez, et avec lesquels vous rêvez de siffler la Marseillaise. Vous allez connaître le sens des mots « bolosser » et « face de Craie ». Et j’ose espérer que vous mesurerez alors le courage de ceux qui osent se dresser contre cette inadmissible violence antifrançaise et antiblanche qui gangrène notre pays.

Car les gens de courage ce ne sont pas Zazie, Judith Godrèche, Christophe Willem et vous-même : vous vous indignez très confortablement, derrière des micros ou sur des plateaux TV, vous vous battez contre des moulins à vent, et avez l’impression qu’en défendant l’antiracisme ou le maintien des Roms en France, vous êtes dans l’irrévérence, alors que ce gouvernement que vous critiquez donne depuis des années des millions d’euros à des associations qui pourfendent les mêmes méchants que ceux que vous désignez d’un doigt lisse bordé de cachemire.

Votre chanson sue le mépris. Mépris pour le peuple, mépris pour ses inquiétudes, mépris pour ses souffrances. Mépris pour les symboles d’un pays qui ne doit pas être si atroce que cela, puisque tant de gens veulent y rentrer et y rester.

Quel sera le prochain acte de bravoure et de folie artistique du mutin de Panurge (merci Philippe Muray pour cette belle invention) que vous êtes, Monsieur ? Déféquer devant le Panthéon ?

En vous posant en pseudo résistant, vous vous inscrivez au contraire parfaitement dans l’histoire des collabos et des traîtres qui ont sali notre pays. Vous êtes de ceux qui, depuis plus de trente ans, forcent les Français à se battre la coulpe en permanence, à rougir de leurs valeurs et de leur histoire, à cracher sur tout ce qui est digne et respectable dans un des rares pays où on ne vous colle pas au gnouf pour des propos comme les vôtres.

J’ai 25 ans, Monsieur, je suis française, et fière, quoi qu’il arrive, de mon pays. Aucune nation, jamais, n’est parfaite. Mais j’ai la chance de faire partie d’une grande et belle histoire, j’ai derrière moi des siècles d’héroïsme et de grandeur. J’essaie d’en être digne, tant bien que mal. Alors quand je vois un si petit freluquet s’estampiller bouffon d’une cour et d’un système qui lui rapportent tant d’argent et de médiatisation, je ne peux que me dresser, du haut de ma jeunesse, et vous rappeler à l’ordre.

Au nom de cet hymne que vous raillez, de cette Jeanne d’Arc dont vous vous servez, veuillez, Monsieur Haroche, avoir un peu d’humilité, d’intelligence, et de décence. Vous n’êtes pas Guy Môquet ni Emile Zola. Mais un petit Parisien conformiste dont le plus grand acte de bravoure de sa vie aura sans nul doute été de monter une échelle, place des Pyramides, sans un harnais de sécurité.

Myriam Picard

un peu de bio de ce "chanteur"
Ses parents sont tous les deux avocats et également éditeurs. Il passe son enfance à Boulogne-Billancourt. Dans une famille expansive, il est un enfant craintif. Les Haroche déménagent au centre de Paris. Raphael fréquente le lycée Henri IV. Il est un adolescent mal dans sa peau, complexé, qui s'ennuie à l'école[2]. Enfant, il apprend le piano puis se met à la guitare. Ses idoles sont David Bowie, Iggy Pop, Bob Dylan, Led Zeppelin, Jimi Hendrix, Renaud, Téléphone ou encore Barbara. Plus tard, il découvre Brel, Bashung, Christophe, Gérard Manset ou encore Les Fatals Picards. Ses auteurs préférés sont Kerouac, J.D. Salinger, Bukowski ou Chuck Palahniuk[1]. Il essaye de jouer dans des groupes avant de se mettre à écrire seul des chansons[3]. En 1999, Raphael obtient un DEA de Droit de la propriété littéraire et artistique de l'Université Paris II.
FAUDRAIT -IL QU'IL SOIT UN ADEPTE D'HADOPI ????

etencore :
Début 2010, il se lance dans une tournée acoustique en solo avec des anciennes et des nouvelles chansons comme Bleu, blanc, rouge[11] ainsi que des reprises : Modern Love de David Bowie, Hey Hey My My de Neil Young et Osez Joséphine de Bashung.

Le 27 septembre 2010 sort son cinquième album studio Pacific 231. Le premier extrait Terminal 2B est dévoilé en juin 2010 et le second intitulé Bar de l'hôtel le 5 juillet.

M6 refuse de programmer avant 22 heures le clip du titre Bar de l'hôtel, le comité de visionnage de la chaîne l'ayant jugé trop violent[12].

La chanson Le Patriote est également diversement appréciée[13]. Rendant hommage à Renaud (Hexagone) et Jacques Dutronc (Merde in France), Raphael s'en prend également à « l’esprit de café du commerce » et au « patriotisme de comptoir »[14] : « J'ai comme une idée qu'il faut que j'te dise/Cette France, hé bien moi, j’la méprise ». Nihiliste provocateur pour le JDD[15] ou faux rebelle bobo pour Marianne 2[16], Raphael s'attire en tout cas les foudres de l'extrême droite. Raphael enfonce le clou en chevauchant dans le clip de la chanson une statue de Jeanne d'arc, icône de l'extrême droite[17].

Une tournée suit la sortie de cet album.

Thursday, October 28, 2010

Génération Sarkozy - témoignage d’un ex-officier de police

Génération Sarkozy - témoignage d’un ex-officier de police: "Génération Sarkozy - témoignage d’un ex-officier de police
30:18 - Il y a 3 ans
Sans casque, ni bouclier : témoignage d’un ex-officier de police Parce que la répression syndicale touche tous les milieux et qu’il convient tout particulièrement de museler ceux qui occupent des postes clés comme dans la police, un témoignage contre les catégorisations faciles, les analyses simplificatrices qui s’adressent à toutes et à tous. Un témoignage qui éclaire aussi sur une des réalités de l’application des politiques sécuritaires mises en oeuvre par les derniers gouvernements. Ce témoignage a été tourné à la suite d’une rencontre. Lors d’une de ces conférences sur la politique sécuritaire et ses dérives. Vers la fin, un homme s’est levé. Il a déclaré qu’il venait de quitter la police, que la plupart des dérives que l’on venait d’évoquer n’était pas le fruit du hasard mais bien le résultat d’une politique élaborée au plus au niveau et transmise, ensuite, de manière pyramidale à travers la hiérarchie policière. Il avait réussi à s’en sortir, au prix d’un changement de carrière complet, là où la plupart de ses collègues avait fini par plier l’échine ou par « craquer ». Des mois, des années de lutte, pour ne pas se faire broyer administrativement et humainement par un système d’autant plus puissant qu’il a quasiment éliminé toutes formes de contestation en son sein. Sans casque, ni bouclier : témoignage d’un ex-officier de police Parce que la répression syndicale touche tous les milieux et qu’il convient tout particulièrement de museler ceux qui occupent des postes clés comme dans la police, un témoignage contre les catégorisations faciles, les analyses simplificatrices qui s’adressent à toutes et à tous. Un témoignage qui éclaire aussi sur une des réalités de l’application des politiques sécuritaires mises en oeuvre par les derniers gouvernements. Ce témoignage a été tourné à la suite d’une rencontre. Lors d’une de ces conférences sur la politique sécuritaire et ses dérives. Vers la fin, un homme s’est levé. Il a déclaré qu’il venait de quitter la police, que la plupart des dérives que l’on venait d’évoquer n’était pas le fruit du hasard mais bien le résultat d’une politique élaborée au plus au niveau et transmise, ensuite, de manière pyramidale à travers la hiérarchie policière. Il avait réussi à s...suite » Sans casque, ni bouclier : témoignage d’un ex-officier de police Parce que la répression syndicale touche tous les milieux et qu’il convient tout particulièrement de museler ceux qui occupent des postes clés comme dans la police, un témoignage contre les catégorisations faciles, les analyses simplificatrices qui s’adressent à toutes et à tous. Un témoignage qui éclaire aussi sur une des réalités de l’application des politiques sécuritaires mises en oeuvre par les derniers gouvernements. Ce témoignage a été tourné à la suite d’une rencontre. Lors d’une de ces conférences sur la politique sécuritaire et ses dérives. Vers la fin, un homme s’est levé. Il a déclaré qu’il venait de quitter la police, que la plupart des dérives que l’on venait d’évoquer n’était pas le fruit du hasard mais bien le résultat d’une politique élaborée au plus au niveau et transmise, ensuite, de manière pyramidale à travers la hiérarchie policière. Il avait réussi à s’en sortir, au prix d’un changement de carrière complet, là où la plupart de ses collègues avait fini par plier l’échine ou par « craquer ». Des mois, des années de lutte, pour ne pas se faire broyer administrativement et humainement par un système d’autant plus puissant qu’il a quasiment éliminé toutes formes de contestation en son sein.«

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Big Brother Awards France

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effroi !!!!

Terrorisme - Information - France Culture

Terrorisme - Information - France Culture: "– Envoyé à l'aide de la barre d'outils Google"

Good Morning Afrika: Terrorisme : quel avenir pour Al Qaïda ?

Good Morning Afrika: Terrorisme : quel avenir pour Al Qaïda ?: "Terrorisme : quel avenir pour Al Qaïda ?
Le 10 septembre Thierry Garcin recevait dans son émission le Pr Jean-Pierre Filiu. Écoutez l'émission ici


Résumé :'Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, la guerre d’Afghanistan permise par l’ONU a permis d’abattre le régime des talibans mais n’a pas éradiqué le groupe terroriste Al Qaida. Certains de ses membres les plus importants vivent encore, clandestinement. Le terrorisme, et en Afghanistan et dans l’environnement immédiat, n’a cessé de tourmenter les populations et de bousculer la vie politique.

Pourtant, les effets positifs de la lutte internationale anti-terroriste se font sentir, même si des branches ou « succursales » d’Al Qaida ont pu perpétrer de terribles attentats dans plusieurs régions du monde (Asie du Sud-Est, Maghreb…).
Que reste-t-il donc de ce mouvement, que sait-on de son influence et de ses ramifications, comment se fait-il ou non aider par des États, quel est son avenir possible, compte tenu des actuelles et futures poussées islamistes violentes ?'

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L’avenir de la guerre globale contre le terrorisme

L’avenir de la guerre globale contre le terrorisme: "L’avenir de la guerre globale contre le terrorisme


Prochaine cible : l’Iran


Par STEPHEN J. SNIEGOSKI


Quel sera le prochain front de la guerre contre le terrorisme ? Je ne prétends pas être Nostradamus et je n’ai pas de boule de cristal, mais je peux dire avec assurance que la situation actuelle va vers une guerre plus vaste au Moyen-Orient. Cette conséquence a été recherchée et planifiée par les néoconservateurs américains ; il s’agit de leur allusion à la Quatrième Guerre Mondiale. Tout ceci est de notoriété publique et il n’y a nul besoin de théorie de la conspiration pour s’en rendre compte.

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mais c'était en 2004 ! qu'en est-il aujourd'hui ???

Une élue nationaliste corse met en cause l'Etat après l'assassinat de son mari - Corsica

Une élue nationaliste corse met en cause l'Etat après l'assassinat de son mari - Corsica: "Une élue nationaliste corse met en cause l'Etat après l'assassinat de son mari

AJACCIO, 28 oct 2010 (AFP) -

Une élue nationaliste à l'Assemblée de Corse a mis en cause jeudi le rôle de l'Etat dans la lutte contre la violence dans l'île après l'assassinat de son époux il y a dix jours à Ajaccio.
'Ne sommes-nous pas en droit de nous interroger sur la passivité de la police ? Assure-t-elle vraiment la sécurité des personnes en danger ?', a demandé Nadine Nivaggioni, veuve d'Antoine Nivaggioni, hommes d'affaires et ancien militant nationaliste, tué par balles le 18 octobre, après une première tentative en mai.
Dans une déclaration devant l'Assemblée, elle a déclaré que 'nombreux sont ceux qui doutent du rôle cardinal de l'Etat au regard des résultats d'enquête'.
'Faut-il dire avec la vox populi que (la police) compte les points ? Ici, aujourd'hui, on jette aux chiens l'honneur et la vie des hommes', a-t-elle ajouté.
Qualifiant 'd'heureuse initiative' une session extraordinaire prévue le 15 décembre sur la violence, elle a souligné que celle-ci 'ne doit pas se contenter de circonscrire les causes'. La classe politique, a-t-elle ajouté, 'ne peut plus se cantonner aux simples incantations tant de fois exprimées'.
'Des dizaines d'épouses, de mères, de filles, de soeurs éprouvent ces mêmes sentiments d'horreur dans un silence assourdissant', a déploré Mme Nivaggioni.
Le président de l'Assemblée, Dominique Bucchini, initiateur du débat sur la violence, dès l'ouverture de la session en septembre, avait auparavant exprimé son soutien et son réconfort, ainsi que ceux de tous les élus, à Mme Nivaggioni.
Le président du Conseil exécutif de la Collectivité territoriale, Paul Giacobbi, a, en réponse à un élu de gauche sur la montée de l'insécurité, notamment de la petite délinquance et du vandalisme, exprimé son 'inquiétude' et constaté 'une dégradation des rapports humains' en Corse.
Dénonçant 'un certain laxisme, un abandon, voire une démission de certains parents dans l'éducation', il a souhaité que l'Etat s'attache à relancer une vraie politique de prévention, 'outil abandonné ces dernières années mais qui a pourtant fait preuve de son efficacité'.
Le préfet de région, Stéphane Bouillon, participera à la session extraordinaire sur la sécurité le 15 décembre.

© AFP.

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Kouchner: les menaces de Ben Laden inacceptables - Sécurité - Otages - Actualités en France - FRANCE 2 : toute l’info en direct, politique, société, faits divers - France 2

Kouchner: les menaces de Ben Laden inacceptables - Sécurité - Otages - Actualités en France - FRANCE 2 : toute l’info en direct, politique, société, faits divers - France 2: "La France, qui abrite la plus vaste communauté musulmane d'Europe avec cinq millions de musulmans, a été le premier pays à interdire le port de la burqa ou du niqab dans l'espace public. Le gouvernement néerlandais a l'intention de l'imiter.


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Wednesday, October 27, 2010

New Bin Laden Tape Warns France - NYTimes.com

New Bin Laden Tape Warns France - NYTimes.com: "New Bin Laden Tape Threatens France
By MAÏA DE LA BAUME
Published: October 27, 2010



PARIS — Osama bin Laden warned France in an audiotape broadcast by Al Jazeera television on Wednesday that it would face killings and kidnappings if it did not withdraw troops from Afghanistan.

He also justified the kidnapping of five French citizens in Niger last month, saying that France mistreated its Muslims.

“The equation is very clear and simple: as you kill, you will be killed; as you take others hostages, you will be taken hostages; as you waste our security we will waste your security,” Mr. bin Laden said.

France has about 3,750 troops in Afghanistan, making it the fourth biggest contributor to the international military mission.

Al Qaeda’s North African affiliate claimed responsibility last month for the kidnapping of five French citizens in northern Niger. The five were connected to Areva, the French nuclear engineering giant, and to a subsidiary of the major French construction group Vinci. In July, the affiliate said it executed a 78-year-old French aid worker who had been abducted in Niger three months earlier.

“The taking of your experts in Niger as hostages while they were being protected by your proxy there,” Mr. bin Laden said, “is a reaction to the injustice you are practicing against our Muslim nation.”

Mr. bin Laden, the founder of Al Qaeda, said the injustice included France’s controversial ban on Muslim veils that cover the face, scheduled to start in April.

“If you unjustly thought that it is your right to prevent free Muslim women from wearing the face veil, is it not our right to expel your invading men and cut their necks?” Mr. bin Laden asked.

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LA CRISE N'EST PAS FINIE - 2007-2010: voici trois ans que notre économie est en crise.

La guerre des monnaies, dernière étape de la crise
LA CRISE N'EST PAS FINIE - 2007-2010: voici trois ans que notre économie est en crise. Jean-Hervé Lorenzi, président du Cercle des économistes étudie la période récente et nous livre son diagnostic: pour en sortir, il va falloir régler des problèmes structurels graves.

- Un trader de la Bourse de Frankfort, le 17 août 2007. REUTERS/Kai Pfaffenbach -
L'AUTEUR
Jean-Hervé Lorenzi Président du Cercle des Economistes. Ses articles
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ECONOMIE
DU MÊME AUTEUR
Trois points d'inquiétude (5/5)
Les conséquences des dérives financières (4/5)
La dérive des processus et produits financiers (3/5)
Une crise déclenchée et entretenue par l’excès de liquidité (2/5)
Nous sommes au cœur d’une crise de l’économie réelle (1/5)
Plus d'articles
Les débats économiques sont parfois simplistes et décalés par rapport à la réalité. C’est ainsi que nous avons passé les six derniers mois à écouter des débats stériles pour savoir si nous étions confrontés à une reprise franche, à une reprise molle, ou à une rechute (le fameux «double-dip»). Les analystes, en début d’année, regardaient avec optimisme la forte croissance aux Etats-Unis et les signes d’accélération de l’Allemagne, et évoquaient le risque d’inflation; aujourd’hui ils se concentrent sur le freinage de la croissance américaine et le risque de déflation. Ceci illustre la confusion qui est faite entre un cycle économique normal et la crise que nous vivons, c’est-à-dire un certain nombre de dérèglements fondamentaux de l’économie mondiale.

L'économie est toujours déréglée

En réalité, un certain nombre d’évolutions sont du domaine du prévisible. La crise est loin d’être finie, comme le montrent l’insolvabilité croissante des ménages aux Etats-Unis ou en Espagne, la taille des déficits publics, le niveau du chômage, etc., et ceci implique que le scénario le plus probable est celui d’une croissance molle et durable dans les pays de l’OCDE.

Mais sortir de cette croissance molle imposerait d’être capables de résoudre un certain nombre de problèmes structurels graves (le surendettement des ménages et des Etats, la recherche de rendements anormalement élevés du capital, les transferts massifs d’activités et des capacités de production des pays de l’OCDE vers les pays émergents) et d’éviter les dangers liés aux faux remèdes qui ont été mis en place (l’expansion non maîtrisée des liquidités à l’échelle mondiale, conduisant à la volatilité dramatique, à nouveau, des prix des matières premières, aux flux de capitaux déraisonnables vers les pays émergents).

Alors, on peut dire aujourd’hui sans risque de se tromper que nous sommes encore dans des dérèglements de l’économie mondiale qui sont le synonyme de crise. Pour cela, parmi de nombreux autres, un indicateur permet de comprendre à quel point il y a comme une impossibilité de réguler l’économie mondiale. En effet, les bilans des banques centrales attestent de ces difficultés rémanentes. En janvier 2007, le bilan de la BCE était de 900 milliards d’euros tandis que celui de la FED approchait les 1.200 milliards de dollars. En 2010, le bilan des deux banques centrales majeures ont doublé pour atteindre 1.971 milliards d’euros pour la BCE et 2.300 milliards de dollars pour la FED, comme le montre le graphique ci-dessous.



Source: Bloomberg

Jusqu’à mi-septembre 2008, l’allocation des actifs des banques centrales avait progressivement évolué vers des opérations de refinancement de maturité croissante. Le 15 septembre 2008, la faillite de Lehman Brothers amorce une seconde phase, dont nous ne sommes pas réellement sortis, avec la reprise d’actifs financiers complexes non liquides par les banques centrales. Pourquoi? Parce que les actifs financiers au bilan des banques apparaissaient difficiles sinon impossibles à évaluer. Des milliards d’euros de produits structurés ne valant plus rien grevaient les bilans des banques qui ne se prêtaient plus entre elles. La titrisation avait aggravé la situation en réunissant au sein de mêmes produits structurés, des actifs de qualité et d’autres dépréciés, empêchant la lecture transparente des bilans des banques.

La principale inquiétude réside aujourd’hui dans le fait que le bilan des banques centrales n’a presque pas évolué depuis cette défaillance. L’intervention des banques centrales fut d’abord une solution d’urgence pour soutenir un secteur financier indispensable au financement de l’économie. Or, ces interventions n’ont que partiellement relancé la liquidité interbancaire. Les banques centrales n’ont encore d’autre alternative que de conserver les actifs dépréciés. Cela nous montre que la crise risque de se prolonger, car les banques, une fois leurs fonds propres reconstitués, devront apurer leur passif auprès des banques centrales pour que l’activité interbancaire reprenne. Or, ceci est une condition sine qua none à la reprise d’une croissance vigoureuse. Plus fondamentalement, la logique des évènements 2007-2010 fut unique, liée à un déséquilibre de l’économie réelle. Certes, les chocs financiers furent divers, mais ils procédaient tous d’une même raison, l’abondance de liquidités et sa conséquence: le surendettement des ménages et des Etats. »»» LIRE LA SUITE

Jean-Hervé Lorenzi

1. Nous sommes au cœur d'une crise de l'économie réelle

Lorsque, dans quelques années, l'on réexaminera cette période, on s'apercevra que jamais le monde ne fut confronté à un tel transfert d'activités des pays de l'OCDE vers les pays émergents. Pourquoi une telle brutalité dans ces mouvements, source de tensions macro-économique insoutenables? Lire la suite...

2. Une crise déclenchée et entretenue par l'excès de liquidité

Le mot important est «inutile». Il est impossible de comprendre l'origine de la crise bancaire, l'incroyable créativité en termes de produits financiers totalement désolidarisés de l'économie réelle si nous n'avons pas en perspective cette masse inconnue jusqu'alors, par son ampleur de liquidités auxquelles les banquiers ont trouvé des usages purement financiers. Lire la suite

3. La dérive des processus et produits financiers

Pour bien comprendre les crises financières telles qu’elles ont pu se développer dans ces trois dernières années, tant celles des subprimes que des dettes souveraines, il faut en prendre le produit le plus emblématique, le plus discutable car il présente des aspects négatifs mais également positifs de cette période d’explosion de la finance. Il s’agit évidemment de la titrisation. Lire la suite

4. Les conséquences des dérives financières

Le résultat de ces excès, de ces risques inutiles, de ces erreurs de conception, ne s’est pas fait attendre. Un monde sans liquidités organisées fait peur, crée ce qui est le cœur de toute crise financière, c’est-à-dire la perte de confiance. Lire la suite

5. Trois points d'inquiétudes

Partie d’un déséquilibre majeur entre l’offre et la demande de biens à l’échelle mondiale, d’un excès d’épargne et d’une explosion de liquidités, la crise n’est aujourd’hui pas finie. Lire la suite

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