Tuesday, November 30, 2010

A Besançon, des caméras thermiques traquent les fuites d'énergie

est-ce qu'elles peuvent aussi detecterla fuite des capitaux en suisse voisine ?TV5MONDE : actualites : A Besançon, des caméras thermiques traquent les fuites d'énergie: "A Besançon, des caméras thermiques traquent les fuites d'énergie
BESANCON (AFP) - 01.12.2010 06:47

L'hiver est arrivé et les radiateurs fonctionnent à plein régime: pour repérer les fuites d'énergie d'un logement et mesurer ses pertes en électricité, Besançon met à disposition de ses habitants des caméras thermiques à partir de mercredi, un prêt inédit selon la municipalité.

voir_le_zoom : Montage de deux photos aériennes prises le 26 janvier 2007, dont l'une à partir d'une caméra thermique au dessus de ReimsMontage de deux photos aériennes prises le 26 janvier 2007, dont l'une à partir d'une caméra thermique au dessus de Reims

L'hiver est arrivé et les radiateurs fonctionnent à plein régime: pour repérer les fuites d'énergie d'un logement et mesurer ses pertes en électricité, Besançon met à disposition de ses habitants des caméras thermiques à partir de mercredi, un prêt inédit selon la municipalité.
AFP/Archives - FRANCOIS NASCIMBENI

L'hiver est arrivé et les radiateurs fonctionnent à plein régime: pour repérer les fuites d'énergie d'un logement et mesurer ses pertes en électricité, Besançon met à disposition de ses habitants des caméras thermiques à partir de mercredi, un prêt inédit selon la municipalité.

Retraité de 63 ans, Serge Luneau projette de refaire l'isolation de son toit. Moyennant une caution de 800 euros, il a emprunté l'une des trois caméras thermiques que la ville prêtera jusqu'au 30 avril.

Les clichés permettent de visualiser d'où l'air chaud s'échappe de la maison grâce à un dégradé de couleurs: du violet pour les températures froides au rouge pour les chaudes, en passant par le vert pour les températures moyennes.

Depuis l'extérieur, où les températures sont beaucoup plus basses qu'à l'intérieur, l'utilisateur 'photographie la maison avec la caméra et voit les défauts d'isolation et les fuites thermiques', explique M. Luneau.

'J'ai photographié une porte où je soupçonnais une fuite et c'était le cas. J'ai donc passé mon week-end à isoler cette porte', ajoute-t-il.

'Ce système permet de mettre en images ce que l'oeil ne voit pas forcément et de se rendre compte de ce qui ne va pas. Après si je veux un vrai diagnostic, je vois avec des professionnels', affirme Lorenzo Falqui, 37 ans, qui envisage d'essayer une caméra avant d'éventuel travaux d'aménagements de son appartement en copropriété.

Deux cents wattmètres sont également prêtés pour mesurer la consommation d'appareils électriques et les émissions de CO2 liées à l'électricité. D'ici avril, la ville prévoit 250 prêts de caméras thermiques et 3.000 prêts de wattmètres.

D'après la municipalité bisontine, qui affirme être 'la première à mettre en place ce type de prêt de caméra thermiques aux habitants', la réduction de la facture d'électricité est une 'préoccupation pour 83% des foyers français qui entreprennent de plus en plus de travaux de maîtrise de l'énergie depuis 1986'.

'Nous sensibilisons les habitants au problème du réchauffement climatique et nous leurs donnons les moyens d'évaluer leurs pertes d'énergie. Ensuite, ils décident ou non d'utiliser ces résultats pour améliorer leur isolation et baisser leurs pertes d'énergie', explique le maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret (PS).

'Ce sont des dizaines, voire des centaines d'euros qu'ils peuvent ainsi économiser', ajoute-t-il.

Cette démarche rejoint les objectifs de la convention européenne des maires: réduire de 20% la consommation d'énergie, les émissions de gaz à effet de serre et la production d'énergie.

'A Besançon, environ 42% du parc immobilier a été construit entre 1948 et 1974, une époque où les nouveaux logements étaient particulièrement mal isolés. Il y a donc un gisement très important de logements à isoler pour limiter la consommation d'énergie', souligne Benoît Cypriani, adjoint délégué à l’Environnement de la ville de Besançon.

© 2010 AFP

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Le chat et le chevreuil

La Chine bloque l'accès à Wikileaks

La Chine bloque l'accès à Wikileaks: "Depuis lundi, la Chine bloque l'accès à Wikileaks. L'Empire du Milieu, cité à de nombreuses reprises dans les mémos dévoilés par le site web, a également exigé que les médias ne parlent pas de la diffusion des 250 000 télégrammes diplomatiques.

Alors que Wikileaks a commencé depuis dimanche à diffuser pas moins de 250 000 télégrammes diplomatiques issus du réseau des ambassades américaines, les mesures contre le site spécialisé dans la diffusion d'informations sensibles commencent à apparaître. La Chine, qui est citée à de nombreuses reprises dans les câbles diplomatiques, a décidé de bloquer l'accès au site.

Depuis lundi, l'espace dédié mis en place par Wikileaks et les articles rédigés en mandarin abordant cette actualité ne sont plus accessibles aux internautes chinois, indique Computer World. D'après le tableau fourni par Wikileaks, la Chine est le cinquième pays le plus cité dans les mémos diplomatiques, avec 8 320 notes. Le pays se place derrière l'Irak, la Turquie, l'Iran et Israël.

Hormis le piratage de Google, la Chine est citée dans des mémos concernant l'éventuelle réunification de la Corée du Sud et de la Corée du Nord en cas d'effondrement du régime de Kim Jong-Il. Il est question d'accords commerciaux particuliers avec la Chine, pour la rassurer si la réunification a effectivement lieu. Il est également question de la Chine dans des ventes de systèmes d’imagerie thermique à la défense iranienne, a remarqué Owni.

Parallèlement au blocage de Wikileaks, un porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois a souhaité ce mercredi que les révélations de Wikileaks n'affectent pas les relations sino-américains. Hong Lei a ajouté que le gouvernement chinois espère 'que Washington gérera correctement' cette affaire.

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rallye sud Videos - Dailymotion

rallye sud Videos - Dailymotion: "– Envoyé à l'aide de la barre d'outils Google"

de très belles photos d'art !!!

de très belles photos d'art !!!

Monday, November 29, 2010

La DCRI espionnerait des ordinateurs privés sans autorisation - LeMonde.fr

La DCRI espionnerait des ordinateurs privés sans autorisation - LeMonde.fr: "La DCRI espionnerait des ordinateurs privés sans autorisation

LEMONDE.FR avec AFP | 24.11.10 | 17h27 • Mis à jour le 24.11.10 | 17h28
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Le Canard enchaîné accuse dans sa dernière livraison la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, le service civil de renseignement) de se connecter à distance à des ordinateurs privés pour en espionner le contenu sans autorisation.

Sollicitée par l'AFP, la DCRI n'a pas souhaité s'exprimer, afin de 'ne pas alimenter de polémique', renvoyant sur la direction générale de la police nationale (DGPN). Cette dernière, interrogée à son tour, n'avait pas répondu en milieu d'après-midi mercredi.

Selon l'hebdomadaire, qui cite un 'hacker de la DCRI', ces surveillances sont menées 'en off, directement avec un opérateur [à qui] on demande l'adresse informatique de l'ordinateur à ausculter et on se branche, personne n'en sait rien'.

A plusieurs reprises, au cours des dernières semaines, le Canard enchaîné a mis en cause la DCRI, accusant notamment son directeur, Bernard Squarcini, de piloter des opérations illégales de surveillance de journalistes. 'Affirmation grotesque', avait affirmé M. Squarcini qui, depuis, a déposé une plainte contre l'hebdomadaire.
Espionnage de journalistes

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Janvier en Irak - N°2/9 [Voltaire]

Janvier en Irak - N°2/9 [Voltaire]: "– Envoyé à l'aide de la barre d'outils Google"

[interview] Le juteux business des prisons » Article » OWNI, Digital Journalism

[interview] Le juteux business des prisons » Article » OWNI, Digital Journalism: "– Envoyé à l'aide de la barre d'outils Google"

Tous propriétaires? La grande arnaque! | Slate

Tous propriétaires? La grande arnaque! | Slate: "Tous propriétaires? La grande arnaque!
Le type même de la fausse bonne idée quand elle est un frein à la mobilité et met les ménages au bord de l'asphyxie financière pendant de nombreuses années.
- Maquette de maison en bois. REUTERS/Sebastien Nogier -
L'AUTEUR
Gérard Horny Journaliste, spécialistes des questions financières et patrimoniales. Auteur de La Bourse pour les nuls First Editions. Ses articles
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Les dernières statistiques publiées par la Chambre des notaires de Paris et d’Ile-de-France font état d’une brutale envolée du prix des logements en région parisienne, notamment à Paris intra muros: une hausse de 5,1 % en trois mois, de 13,8% en un an et un prix moyen du mètre carré de 7.030 euros pour les logements anciens, les chiffres sont spectaculaires. Mais comment faut-il les interpréter?

Premier constat: les marchés immobiliers commencent à se réveiller partout en France, et surtout dans les grandes agglomérations. Le volume des ventes de logements anciens a retrouvé en Ile-de-France un niveau comparable à celui qui avait été enregistré en moyenne enter 1999 et 2007. Mais Paris est un cas à part, marqué un profond déséquilibre entre l’offre et la demande: le réveil du marché y prend très vite des dimensions extravagantes.

Quoi que l’on pense de la façon dont le chef de l’Etat et le gouvernement abordent la question du grand Paris, ce dossier est incontestablement un de ceux qu’il faut traiter rapidement en y mettant les moyens nécessaires. Paris étouffe à l’intérieur du périphérique et son aménagement ne peut être envisagé qu’en liaison avec les départements adjacents.

La hausse des prix, dans le cadre actuel, y est inévitable. La demande de logements y est en partie incontrôlable, car elle est internationale, alors que l’offre est limitée. Paris fait partie des quelques capitales, aux côtés de New York et Londres, que les titulaires de grandes fortunes de ce monde apprécient particulièrement. Si l’on en croit les derniers calculs de Merrill Lynch et Capgemini, notre planète comptait de nouveau dix millions de millionnaires en dollars en 2009 (on ne compte là que leurs actifs financiers, par leur résidence principale); que seulement un sur cent de ces millionnaires ait envie de s’offrir un pied à terre à Paris et cela fait près d’un dixième du parc des appartements parisiens qui est concerné (on compte un peu plus de 1,1 million d’appartements dans la capitale)!
L'effet bulle

Il est vrai que des riches n’hésitent pas trop à aller dans certaines «banlieues» proches comme Neuilly, Levallois ou Boulogne, mais il n’en demeure pas moins que la pression est forte sur les beaux quartiers parisiens. D’autres emplacements moins prestigieux sont aussi recherchés; par exemple, après l’ouverture du tunnel sous la Manche, on a vu les prix monter autour de la gare du Nord. Ceux qui n’arrivent plus à s’offrir les appartements qu’ils convoitaient reportent leur attention sur d’autres arrondissements et, de proche en proche, la hausse gagne l’ensemble des quartiers.

Il est d’ailleurs significatif que tous les biens immobiliers deviennent chers dans la capitale, même les plus médiocres. On retrouve là un symptôme comparable à celui qui est observé dans le secteur financier chaque fois qu’une «bulle» est en train de se former: tous les prix montent, sans grande distinction. Est-ce à dire qu’une bulle immobilière est en train de se former à Paris? Oui, c’est certain. Le mouvement actuel peut encore se poursuivre, mais il sera intéressant de voir ce qui se passera quand les taux d’intérêt remonteront.

Car les problèmes propres à Paris et à son déséquilibre entre offre et demande de logements ne sont pas seuls en cause. Le contexte économique joue un rôle majeur et les notaires l’ont bien remarqué: volatilité des marchés boursiers, qui n’incite guère les investisseurs à aller sur le marché des actions, craintes sur la dette des Etats, qui n’incite pas à souscrire aux emprunts publics, et, plus globalement, incertitudes sur la situation économique. Si l’on ajoute à cela des inquiétudes toujours fortes sur le financement des retraites, la recherche de la sécurité pousse à l’achat de sa résidence principale.
La doctrine et la réalité

Quant à ceux qui achètent de la pierre pour placer leur argent, ils acceptent la perspective de rendements modestes (il est difficile d’augmenter les loyers au rythme du prix des logements) parce qu’ils pensent que l’immobilier offre actuellement la meilleure protection qui soit pour leur capital. De surcroît, le niveau historiquement bas des taux d’intérêt compense en partie la hausse des prix pour ceux qui achètent à crédit. Le maintien de taux durablement bas peut avoir un effet bénéfique sur l’activité dans certaines conditions, mais il a l’inconvénient de faire grimper le prix de certains actifs financiers ou immobiliers.

Tout cela est-il raisonnable? Non, mais on n’offre guère d’autres choix à tous ceux qui envisagent de devenir propriétaires au prix d’un effort démesuré. Nicolas Sarkozy veut une France de propriétaires. C’est une question de doctrine. Rappelons-nous ce qu’il disait le 14 janvier 2007:

«Ma République est celle où chacun pourra accéder à la propriété de son logement. Il faut permettre aux classes moyennes, à la France qui travaille d’accéder à la propriété. (…) Je propose que l’on fasse de la France un pays de propriétaires parce que lorsque l’on a accédé à la propriété, on respecte son immeuble, son quartier, son environnement… et donc les autres. Parce que lorsque l’on a accédé à la propriété, on est moins vulnérable aux accidents de la vie».

Comme c’est souvent le cas avec les propos tenus par le chef de l’Etat, le raisonnement paraît impeccable, le discours semble porter la marque du plus grand des bons sens. Pourtant, il n’est pas sûr qu’une personne lourdement endettée soit mieux armée qu’une autre pour affronter une perte d’emploi; les économistes constatent même que la propriété peut être un frein à la mobilité et à la recherche d’un emploi éloigné de son domicile. La France qui travaille peut aussi être une France de locataires…

Quant au lien entre la conscience civique des gens et le fait qu’ils soient propriétaires, c’est de l’idéologie pure; cette affirmation ne repose sur aucune étude politique ou sociologique sérieuse. L’Allemagne et la Suisse font partie des pays européens où le taux de propriétaires est le plus faible (aux alentours respectivement de 46% et 37%, contre 58% en France ou 72% en Italie et 83% en Espagne). Que les villes allemandes ou suisses soient moins bien entretenues et plus sales que les villes françaises, italiennes ou espagnoles et que leurs habitants soient plus portés à l’irrespect que ceux de ces derniers pays, cela ne saute pas franchement aux yeux.

Un autre phénomène mérite d’être noté. Dans tous les pays développés, tout est fait pour que les entreprises n’aient pas à immobiliser leur capital dans l’achat de bureaux, d’entrepôts ou de surfaces commerciales: des sociétés foncières s’occupent de faire construire et de gérer pour elles ce patrimoine immobilier. Les avantages annexes sont nombreux: plus de mobilité, de souplesse, avec la possibilité de choisir dans un parc immobilier sans cesse rénové et adapté aux nouvelles technologies.

Et les particuliers, eux, n’auraient d’autre choix que de consacrer toutes leurs ressources à leur logement ? La logique de cette politique paraît pour le moins étrange.

Gérard Horny
L'auteur conseille »

* Logement: on va dans le mur!

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Conduite par temps de neige et en cas de verglas : les conseils de l’association Prévention Routière - Association Prévention Routière (APR)

Conduite par temps de neige et en cas de verglas : les conseils de l’association Prévention Routière - Association Prévention Routière (APR): "Conduite par temps de neige et en cas de verglas : les conseils de l’association Prévention Routière
26/11/2010

Alors que Météo France a placé vendredi huit départements du Grand Ouest (Limousin, du Poitou et de Bretagne) en alerte orange en raison de fortes chutes de neige et de risques de verglas, l’association Prévention Routière lance un appel à la prudence et rappelle quelques conseils de prudence aux automobilistes. En dehors de quelques régions françaises, peu de conducteurs sont habitués à la conduite sur neige, qui exige de respecter des règles strictes de sécurité.

L’association Prévention Routière conseille aux automobilistes, lorsque cela leur est possible, de reporter leur déplacement. Pour ceux qui, malgré tout, doivent prendre la route, voici quelques conseils de conduite :

Réduisez votre vitesse, augmentez les distances de sécurité et anticipez les freinages (la neige sur un sol froid se transforme vite en verglas).

* Allumez vos feux de croisement. En cas de chute de neige, les feux de brouillard avant et arrière sont autorisés.

* En cas de verglas, équipez-vous de pneus spéciaux et méfiez-vous des zones à risque maximal : ponts, zones humides…

* Laissez la priorité aux engins de salage et circulez dans leurs traces.

* En cas de grosses bourrasques de neige, si la chaussée devient de moins en moins visible, arrêtez-vous sur le bas-côté, feux de détresse allumés. Attendez les secours dans la voiture.

* Pour rouler dans les meilleures conditions sur la neige, vérifiez la propreté des surfaces vitrées et des feux, le niveau du liquide du lave-glace « spécial hiver », le niveau d’huile, le bon état de la batterie...

* L’état des pneumatiques est également primordial : vérification de l’usure et de la pression, mais aussi choix de pneus « spécial hiver », avec gomme et sculptures spéciales, garantissent une meilleure adhérence. Ne pas hésiter à changer les quatre pneus.

Lorsque les chaînes deviennent nécessaires, voire obligatoires (signalisation par des panneaux dédiés) :

* N’attendez pas d’être immobilisé par la neige pour monter les chaînes.

* Arrêtez-vous sur une aire de chaînage, un parking ou un refuge, à l’écart de la chaussée pour ne pas gêner le trafic et rester en sécurité.

* Fixez les chaînes sur les roues motrices (le plus souvent à l’avant, sauf pour les voitures à propulsion). L’idéal est d’équiper les quatre roues.

* N’oubliez pas de les retendre après quelques kilomètres.

* Roulez à allure très réduite : les chaînes ne sont destinées à être utilisées que dans des situations exceptionnelles.

* Pour être préparé à cette situation, au moment de l’achat, n’hésitez pas à demander au vendeur de vous expliquer le montage. Chez vous, avant le départ, entraînez-vous à monter les chaînes sur votre voiture (cela permet aussi de vérifier que l’équipement est complet).

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Le Figaro - France : Bouches-du-Rhône : des hauts fonctionnaires en garde à vue

Le Figaro - France : Bouches-du-Rhône : des hauts fonctionnaires en garde à vue: "Vingt personnes, parmi lesquelles le frère du président socialiste du conseil général des Bouches-du-Rhône, ont été arrêtées lundi , dans le cadre d'une enquête sur une fraude présumée aux marchés publics.

Au fil des mois, l'enquête sur les marchés publics des Bouches-du-Rhône se poursuit. Lundi, pas moins de vingt personnes - dont plusieurs hauts fonctionnaires territoriaux - ont été arrêtées et placées en garde à vue dans le cadre de ce dossier. Parmi elles figure Alexandre Guérini, chef d'entreprise et frère du sénateur et président socialiste du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini.

Ouverte en avril 2009 après plusieurs lettres de dénonciation, qui évoquaient de nombreuses irrégularités commises dans la passation des marchés publics, l'enquête menée par le juge marseillais Charles Duchaine porte sur des soupçons de trafic d'influence, prises illégales d'intérêts et détournements de fonds publics. Un volet de l'affaire vise notamment la société Queyras Environnement, fondée en 2004 à Aubagne et dirigée par Alexandre Guérini, à laquelle la justice reproche des surfacturations.

En juin dernier, les recherches de la cellule «Déchets 13» avaient déjà abouti à la mise en examen de six personnes, dont celle d'Eric Pascal, un proche ami d'Alexandre Guérini. Poursuivi pour «corruption, faux et usage de faux, destruction de preuves et escroquerie en bande organisée», cet entrepreneur est soupçonné d'avoir facturé à deux collectivités locales la prise en charge et l'acheminement, vers leurs décharges, d'importantes quantités de déchets provenant en fait de sociétés privées.

Lundi, le directeur général des services de l'agglomération d'Aubagne, Hervé Thérond, le directeur général adjoint à la propreté de la Communauté urbaine de Marseille, Michel Karabadjakian, et le directeur de la communication du conseil général des Bouches-du-Rhône, Gilbert Gaudin, ont également été convoqués au siège de la section de recherches de la gendarmerie de Marseille.

Corbeau

À l'origine de la procédure en cours, un courrier anonyme rédigé en février 2009 à l'intention du procureur Jacques Dallest présente le frère de Jean-Noël Guérini comme le pilier occulte d'un supposé «système» mêlant corruption, entente sur les marchés publics ou encore détournement de subventions associatives. Depuis, les gendarmes s'emploient méticuleusement à vérifier chacune des accusations formulées par le corbeau.

À plusieurs reprises, les domiciles et sociétés d'Alexandre Guérini avaient ainsi déjà été perquisitionnés. En décembre dernier, les locaux de la présidence du conseil général avaient par ailleurs reçu la visite des enquêteurs. Pour l'heure, aucun élu n'a été formellement entendu. «Nous avançons pas à pas, confiait en juin dernier une source proche de l'enquête, et les faits mis au jour dans le cadre de l'enquête sur Queyras Environnement ne représentent à l'évidence qu'un premier volet dans un dossier très complexe.»

LIRE AUSSI :

» Marchés publics : premières mises en examen à Marseille
Par lefigaro.fr

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Pratique : faites durer Windows XP grâce à nos conseils

Pratique : faites durer Windows XP grâce à nos conseils

Could Wikileaks cause World War III or the end of the world?

Special Report: Could Wikileaks cause World War III or the end of the world?

By David Gewirtz | November 28, 2010, 11:29pm PST
Summary

Trust can be all that stands between us and terrible circumstance, whether that’s the breakup of a family or total, nuclear Armageddon.
Topics
Nation, Leader, Leadership, Management, David Gewirtz
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As a child, David Gewirtz discovered he was a geek sometime during the middle of the Johnson administration. He is the author of How To Save Jobs: Reinventing Business, Reinvigorating Work, and Reawakening the American Dream and Where Have All The Emails Gone? How Something as Seemingly Benign as White House Email Can Have Freaky National Security Consequences.

He is the executive director of the U.S. Strategic Perspective Institute, founder of the ZATZ technical magazines, a CNN contributor, and the cyberterrorism advisor for the International Association for Counterterrorism and Security Professionals.
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Trust.

It’s a simple, one syllable word. If you think about it, trust is all that stands between us and terrible circumstance, whether that’s the breakup of a family or total, nuclear Armageddon.

Trust is vitally important to the operations of nations and governments, as well. Not everyone, for example, is entrusted with America’s nuclear codes. Not everyone is entrusted with the command of virtually independent nuclear ballistic missile submarines. And not everyone is entrusted with secret government documents.

For many things, trust has to be selective. It’s not a good idea, as an example, to put controlling nuclear weapons on the honor system. My friends worry enough when I get around a good fireworks store or wax poetic about plasma torches — they wouldn’t feel comfortable if I had nukes.

Yet, we have to trust some people. It’s not possible to do everything yourself. Working parents must trust someone to watch their newborn. Bosses who can’t do everything themselves, or be in multiple places at once must put some trust in their employees.

Because the United States is a large nation with many interests all over the world, our military and diplomatic leadership must put some trust into the lower-level men and women who move and analyze tremendous amounts of information the world over. Even if they’re only 22.

And so it came to be that the great nation of the United States of America entrusted Bradley Manning — a young Private First Class of the U.S. 10th Mountain Division in Iraq, a former school dropout and pizza greeter — with handling message traffic considered confidential and not for foreign eyes.

While most American soldiers are more than worthy of our trust, respect, and thanks, young Bradley was not. Manning, without any formal training or education in geopolitical affairs, without the ability to see all the national security ramifications, and without the ability to understand (or possibly even care) about the lives that would inevitably be lost, took it upon himself to betray the sacred trust granted him by the United States military.

There are always people willing to take advantage of naive young people in positions of trust. So it came to pass that Manning’s betrayal had an outlet, in the person of an ambitious foreign narcissist named Julian Assange, a man so amoral he tried to blackmail Amnesty International.

But naivety and audience can’t act alone.

There must also be opportunity. Beyond the need to entrust our diplomatic security to 22-year-old dropouts — we have another serious security flaw. We allow removable media, iPods, smartphones, and thumb drives behind the firewall.

I have been banging on this drum for years now. Over and over, I have told politicians, military leaders, homeland security professionals*, and the American people that these tiny handheld devices pose a tremendous security risk.

For a while, it seemed like the Pentagon, at least, was going to take some action. They put a ban on USB drives in the military. But then, after only a year, they substantially reduced the ban’s effectiveness.

I’m telling you this because, according to The Guardian, Manning stole more than 250,000 confidential diplomatic cables (all of 1.6 gigabytes of data) by smuggling a thumb drive and a re-writable CD labeled “Lady Gaga” into work, filled them, and then forwarded them to a waiting Assange.

While it’s not clear whether or not Manning’s betrayal could have been prevented by better security procedures, it certainly could have been made more difficult. Even so, now we’re left with the fallout.

I’m not going to recount the sordid details of what was contained in those not-for-foreign-eyes diplomatic cables. First, I don’t believe they should be public and, second, many other publications, including The New York Times, are publishing the leaks.

I’m also not going to tell you that nothing contained in those cables was disturbing. Instead, I’ll tell you why we (and every other nation) keep some information to ourselves, or release information only in carefully controlled circumstances.

International diplomacy is a precise dance.

Although some nations are vastly larger and vastly wealthier than others, it is a facade of diplomatic protocol that all nations and all leaders are treated as equals — at least in public. Many nations (and the U.S., in particular) maintain protocol offices to make sure that every diplomatic interaction goes according to plan, stays on message, and doesn’t offend (unless, of course, it’s time to not be nice).

Internal national politics, on the other hand, is a gutter fight.

Nations must communicate with other nations according to an established protocol, but the leaders who make that national policy must always answer to their constituents. If the leaders can’t seem to maintain an upper hand, can’t demand respect, and aren’t seen to be getting things done, those leaders are usually replaced.

The challenge is that diplomacy is always a give-and-take sort of thing. When nations bargain with other nations, sometimes it goes smoothly, sometimes there’s horse-trading, and sometimes there’s pressure to be applied. Whenever two leaders negotiate, each wants to come back to his or her country and brag about how he won the negotiation. Neither wants to lose face.

As we all know, people will do incredibly idiotic things to protect their honor. So will leaders.

I’ve written previously about how the documents leaked by Wikileaks could cause people to die. Wikileaks hasn’t redacted the information about confidential informants, and it’s likely that these informants — in large numbers — will be executed by their factions over the coming weeks and months.

That’s bad enough. But many national leaders would prefer to project bravado, send people to war, and engage in years-long conflicts with other nations rather than lose face or admit a mistake.

Here is where the Wikileaks risk is extreme. Manning and Assange “outed” confidential negotiations (and, yes, pressure) about nuclear defense issues. They “outed” defensive tactics America was taking against cyberwarfare advances by certain other nations. They “outed” the procedures we’re going through to find “homes” for Guantanamo prisoners. They “outed” discussions about protecting Americans from terrorists.

Each of these disclosures will likely cause leaders to do damage control. Because diplomacy always involves more than one player, the damage control will be different from nation to nation. Nations that were in some level of agreement (whether coerced or not) will now find that, for political reasons, they must agree to not agree.

For some nations, the fact that this information is now public will prevent them from being able to compromise. For some nations, the fact that this information is now public will prevent them from being able to trust.

Trust.

If you think about it, trust can be all that stands between us and terrible circumstance, whether that’s the breakup of a family or total, nuclear Armageddon.

Read also:

* November 10: Friends of Wikileaks’ traitor Manning whine about government investigation. Well, duh.
* October 25: Is Wikileaks Julian Assange worse than Osama Bin Laden?
* August 21: Nutball Wikileaks founder tries to blackmail Amnesty International
* August 3: Should America tolerate Wikileaks or destroy it like any other national security threat?
* June 21: Revisiting Wikileaks/Lamo and why antiwar fascists suck
* June 14: Adrian Lamo, Wikileaks, and what it means to be a patriot

*Sadly, some of these articles are in print, only.

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As a child, David Gewirtz discovered he was a geek sometime during the middle of the Johnson administration.

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David Gewirtz

At various times during his adult life, David has voted for both Democrats and Republicans, and has been disappointed by both. He is deeply disturbed by how partisanship has come before patriotism in America, which gives him the freedom to pick on both sides.

David is a frequent guest on TV and radio stations across America and can usually be heard or seen on-the-air at least once a week. He writes weekly commentary and analysis for CNN’s Anderson Cooper 360 and has been interviewed by Fox News, CNN, various ABC and NBC affiliates, and Canada’s Global TV. He has been a featured guest on National Public Radio and has also been featured on Voice of America, Radio Free Europe, and Radio Liberty where his commentaries on technology, industry, and emerging nations have been broadcast into 46 countries (all in their own unique translations).

David is the executive director of U.S. Strategic Perspective Institute, a nonprofit research and policy organization. He is the Cyberterrorism Advisor for the International Association for Counterterrorism & Security Professionals, a columnist for The Journal of Counterterrorism and Homeland Security and a special contributor to Frontline Security Magazine. He is a member of the FBI’s InfraGard program, the security partnership between the FBI and industry. David is also a member of the U.S. Naval Institute and the National Defense Industrial Association, the leading defense industry association promoting national security.

David is an advisory board member for the Technical Communications and Management Certificate program at the University of California, Berkeley extension. He is also a member of the instructional faculty at the University of California, Berkeley extension.

David’s “day job” is as publisher and editor-in-chief of ZATZ publishing, an online publisher of technical magazines. Other than than his ownership stake in Component Enterprises, Inc. (the parent company of ZATZ), David has no additional industry investments.

ZATZ has many advertisers who do, in part, provide for David’s lush income and extravagant lifestyle. Most of them are IBM and Lotus aftermarket suppliers, some of them make goodies for Microsoft Outlook, and a few make all sorts of strange mobile devices and add-on products. David has been a regular judge of the IBM Awards, but has no formal financial interest in or with IBM.

Because the ZATZ online magazines often review products, David and ZATZ are sent an overwhelming stream of unsolicited, silly, and often useless products to review. Because they’re such a pain to track and ship back, these products often wind up in a dumpster or fill up the corner of a large closet. Although David has no plans to review products in connection to his ZDNet blog, if he does do a product review, he will disclose any relationship completely in that posting.

Both through ZATZ and independently, David derives a small income through various advertising and sales relationships with Amazon.com and Google. These are minor relationships and they will not impede his willingness or ability to chastise either company should they deserve it.

David has many other business relationships, but none of them relate to anything he covers in his ZDNet blog. David does have a bit of the sales-guy bug and if he’s not doing a sales deal with someone at least once a month, he goes through withdrawal. He has a number of consulting clients, but none of them relate to anything he covers for ZDNet (and if they ever do, he will either disclose that fact, or decline to write about them).

Back in the 1980s, David held the unusual title of “Godfather” at Apple. He has written and published 40 incredibly simplistic applications for Apple’s iPhone.

Although David is forbidden to disclose the terms of his iPhone developer agreement, he isn’t drinking the Apple Kool Aid, will never be confused with a metrosexual, and feels free to mock Apple, and Apple users, any time the occasion permits, on alternate Tuesdays, or if he’s bored.
Biography
David Gewirtz
As a child, David Gewirtz discovered he was a geek sometime during the middle of the Johnson administration. He is the author of How To Save Jobs: Reinventing Business, Reinvigorating Work, and Reawakening the American Dream and Where Have All The Emails Gone? How Something as Seemingly Benign as White House Email Can Have Freaky National Security Consequences.

He is the executive director of the U.S. Strategic Perspective Institute, founder of the ZATZ technical magazines, a CNN contributor, and the cyberterrorism advisor for the International Association for Counterterrorism and Security Professionals.
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Le Figaro - Sociétés : La «révolution» d'Éric Cantona inquiète les banques

Le Figaro - Sociétés : La «révolution» d'Éric Cantona inquiète les banques: "– Envoyé à l'aide de la barre d'outils Google"

La Noël est amour, et l'amour exige des essais"(ancienne parution)

http://www.servitascadiz.com/noticiasfrances.htm
NOUVELLES
voir le site ! l'article est trop long !

Sunday, November 28, 2010

bonne semaine ! have a nice week !

Good Morning

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Kiss You

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Red Rose

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l'alternative entre violence et lâcheté

l'alternative entre violence et lâcheté :
Je n'hésite pas à dire que là où le choix existe seulement entre la lâcheté et la violence, il faut se décider pour la solution violente. Ainsi, mon fils aîné m'a demandé ce qu'il aurait dû faire s'il avait été témoin de l'attentat qui faillit me coûter la vie en 1908 : fallait-il s'enfuir et me laisser assassiner ou recourir à la force physique pour me venir en aide. Je lui répondis qu'il eut été de son devoir de me défendre, au besoin pas la violence. Cette explication n'est pas sans rapport avec ma participation à la Guerre des Boers puis à ce qu'on a appelé la révolte des Zoulous et enfin à la première guerre mondiale. C'est pour la même raison que je recommande l'entraînement militaire à ceux qui ne croient qu'à la violence. J'aimerais mieux que l'Inde défendit son honneur pas la force des armes plutôt que de la voir assister lâchement et sans se défendre à sa propre défaite.
Mais je n'en crois pas moins que la non-violence est infiniment supérieure à la violence et que la clémence est autrement plus noble que le châtiment. Le pardon est la parure du guerrier. Mais l'absence de violence ne signifie clémence que s'il y a possibilité de punir. Elle se trouve au contraire dénuée de toute signification dès lors qu'on n'a aucun moyen pour riposter. L'idée ne nous viendrait pas que la souris est clémente parce qu'elle se laisse dévorer par le chat.

Gandhi
Tous les Hommes sont Frères, Gallimard, p. 182-183.

The Firecrackers

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Ne Me Quitte Pas - Nina Simone ,NINA ne nous quitte plus !!!

Nina Simone, de son vrai nom Eunice Kathleen Waymon, née le 21 février 1933 à Tryon (Caroline du Nord, États-Unis), décédée le 21 avril 2003 à Carry-le-Rouet (Bouches-du-Rhône, France)

Nina Simone, de son vrai nom Eunice Kathleen Waymon, née le 21 février 1933 à Tryon (Caroline du Nord, États-Unis), décédée le 21 avril 2003 à Carry-le-Rouet (Bouches-du-Rhône, France)

Nina Simone, de son vrai nom Eunice Kathleen Waymon, née le 21 février 1933 à Tryon (Caroline du Nord, États-Unis), décédée le 21 avril 2003 à Carry-le-Rouet (Bouches-du-Rhône, France), est une pianiste et chanteuse américaine. Elle avait choisi la première partie de son pseudonyme en raison d’un amant latino-américain qu’elle affectionnait énormément et qui l’appelait niña (fille en espagnol) et la seconde partie de son pseudonyme en hommage à Simone Signoret.

Simone Signoret, de son vrai nom Simone Kaminker, est une actrice française née en Allemagne. Le 4 avril 1960, elle obtient l’Oscar de la meilleure actrice pour son interprétation dans le film Les Chemins de la haute ville de Jack Clayton. Elle est la seconde actrice française à recevoir ce prix, après Claudette Colbert qui l’a reçu en 1935 pour son rôle de Ellie Andrews dans New York-Miami.

Née à Tryon, en Caroline du Nord, Eunice grandit dans une famille de huit enfants dont elle était la sixième. Son père et sa mère descendant d’esclaves étaient tous deux des chrétiens pratiquants s’attachant à transmettre des valeurs morales à leurs enfants. Nina était très attachée à son père, mais sa mère était très distante envers elle, s’occupant peu de ses enfants, consacrant tout son temps à la religion et laissant les tâches ménagères à sa fille aînée Lucille.

D’une famille aisée, la crise de 1929 obligea sa mère à travailler comme femme de ménage et son père à accepter les tâches les plus ingrates. Une intervention chirurgicale subie par son père aggrava encore la situation financière de la famille, l’obligeant à s’installer dans un des quartiers les plus misérables de la ville.

La jeune Eunice montra très tôt de grandes dispositions pour le chant et le piano qu’elle pratiquait à l’église. Elle fut remarquée par Mrs Miller qui conseilla à sa mère d’encourager ses dispositions. Mrs Miller créa un fonds pour recueillir l’argent destiné à payer la formation d’Eunice. Elle proposa également de payer pendant un an les cours de piano d’Eunice et la présenta à Muriel Massinovitch « Miss Mazzy », qui devint une seconde mère (la mère blanche) pour Eunice. Pendant six ans, tous les samedis matins, elle allait chez miss Mazzy. Ce fut pour Eunice la découverte d’un nouveau monde. Elle déclara que la première fois elle « faillit s’évanouir tellement c’était beau ». Elle passa de trois heures de piano par jour à six, puis sept heures.

En 1943, âgée de dix ans, elle donna son premier concert public dans la bibliothèque de la ville. Un couple de Blancs demanda à ses parents, assis au premier rang, de partir. Eunice, ne comprenant pas, intervint et obligea le couple de Blancs à renoncer. Ce fut son premier contact avec la ségrégation raciale.

Elle continua à travailler durement pour devenir la « première concertiste classique noire en Amérique ». Dans ses mémoires, Nina Simone attribue cette phrase à sa mère.

Miss Mazy était persuadée que seule la formation du Curtis Institute de Philadelphie pouvait permettre à Eunice de devenir la première concertiste classique noire en Amérique. Mais pour passer l’examen d’entrée, il fallait une préparation effectuée à la Juilliard School de New York, toujours grâce au soutien financier de ses admirateurs. Cette préparation se déroula du 3 juillet au 11 août 1950, elle fut la seule élève noire de sa promotion.

Mais elle fut refusée au Curtis Institute. Sa déception fut immense et elle sombra dans le désespoir pendant plusieurs semaines. Son frère Carrol était persuadé que c’est la couleur de sa peau qui était la cause de ce refus. Sous l’influence de Carol, elle décida de repasser le concours, car pour elle c’est « le Curtis Institute ou rien ». Sa mère lui trouva un emploi d’employée chez un photographe à Philadelphie et il restait un peu d’argent pour payer quelques semaines de cours avec Vladimir Sokhaloff, celui qui aurait dû être son maitre au Curtis Institute.
1956 fut l'année où la Cour suprême jugea la ségrégation raciale dans les bus contraire à la Constitution. Nina Simone fit une troisième saison au Midtown Bar & Grill dont le propriétaire l'attendait avec impatience : sa présence lui permettait d'afficher complet tous les soirs.

1956 fut l'année où la Cour suprême jugea la ségrégation raciale dans les bus contraire à la Constitution. Nina Simone fit une troisième saison au Midtown Bar & Grill dont le propriétaire l'attendait avec impatience : sa présence lui permettait d'afficher complet tous les soirs.

Elle quitta rapidement son travail chez le photographe et travailla comme pianiste chez Arlene Smith, professeur de piano, pour accompagner ses élèves. Elle quitta ce travail au bout d’un an et s’installa à son compte, dans son minuscule studio, emmenant une partie de la clientèle de son ancienne patronne. Ce fut sa rencontre avec Faith Jackson, prostituée noire de luxe connue sous le nom de Kevin Mathias, qui lui fit connaître la vie. En 1954, Faith l’emmena à Atlantic City pour deux mois et elle y décrocha une place de pianiste au Midtown Bar & Grill, payée le triple de ce qu’elle gagnait à Philadelphie.

La première journée, elle ne fit que jouer au piano, mais le patron du bar l’avertit que si elle ne chantait pas, elle serait renvoyée. Elle chanta donc. Bien que ce ne fût pas d’abord un grand succès, son style s’imposa peu à peu, entraînant un changement dans l’atmosphère du bar.

En 1955, elle consulta un psychanalyste pendant un an et refit la saison estivale au Midtown Bar & Grill. Elle y rencontra Tex Axelrod, passionné de musique, qui lui fit découvrir les différents types de musique et notamment Billie Holiday. C’est sous son influence qu’elle chanta I love you porgy. Elle avoua à ses parents d’où venait l’argent qu’elle leur envoyait tous les mois. Cette révélation coupa les derniers liens avec sa mère qui était contre « la musique du diable ».

Le succès vint peu à peu et Nina Simone enregistra ses premiers disques. Elle enregistra en 1957 son premier album qui remporta un grand succès et le single qui en est extrait, I love you porgy / he needs me, fut vendu à un million d’exemplaires.

En 1961, elle épousa Andy Stroud, un strip teaseur qui devint son manager. Le 12 septembre 1962 naquit leur fille Lisa Celeste Stroud. Cette fille, séparée de sa mère pendant de longues périodes dans son enfance, lança par la suite sa propre carrière sous le nom de Simone. Nina Simone, très concernée par les droits civiques et notamment le racisme, enregistra plusieurs chansons à ce sujet.

En 1966, Nina Simone interpréta une chanson nommée Four Women, qui raconte l’histoire de quatre femmes différenciées par leur couleur de peau. Cette chanson fut interdite sur de nombreuses radios, car elle était considérée comme raciste. Elle composa également une chanson intitulée la malédiction du Mississippi, dans laquelle elle dénonçait la situation des Noirs en Amérique. Dans cette chanson, elle expliquait l’attentat à la bombe qui s’était produite dans une église de Birmingham, en 1963, attentat raciste qui avait provoqué la mort de quatre jeunes filles noires.

Elle composa également The King of Love Is Dead, en 1968, après l’assassinat du pasteur Martin Luther King ainsi que Young Gifted and Black, hymne identitaire de la jeunesse afro-américaine.

En 1969, elle obtint à nouveau un grand succès en reprenant Ain’t got no/I got life, issu de la comédie musicale Hair. Sa période la plus productive reste celle des années 1960, au cours de laquelle elle enregistra neuf albums.
La puisssante et ravissante Nina Simone

La puisssante et ravissante Nina Simone

Elle se sépara de Stroud en 1970. Confrontée au racisme, elle quitta les États-Unis en 1974 pour la Barbade et passa les nombreuses années qui suivirent dans plusieurs pays : Liberia (quatre ans), Suisse, Trinité, Pays-Bas, Belgique, Grande-Bretagne et finalement le sud de la France en 1994. Se sentant totalement africaine, elle avait déserté les États-Unis. « En 1974, j’étais complètement écœurée des États-Unis. Mon mari et manager, Andy — Andrew Stroud —, était parti. Nous avions divorcé, c’était très dur, financièrement aussi. L’Amérique que l’on avait voulu construire dans les années 1960, dans le combat pour les droits civiques, n’était plus qu’un mauvais rêve, avec Nixon à la Maison Blanche et la révolution noire transformée en disco. Ma fille de douze ans, Lisa, et moi étions revenues des Caraïbes, de la Barbade. Je n’avais plus rien ».

En 1978 elle fut arrêtée — et rapidement relâchée — pour avoir refusé de payer ses impôts au début des années 1970, en protestation contre l’engagement de son pays dans la guerre du Viêt Nam.

En 1987, la renaissance du label Verve lui permit d’enregistrer un album live (Let It Be Me) et de revenir au devant de la scène. La même année, sa chanson My Baby Just Cares For Me, extraite de son tout premier album, fut utilisée dans une publicité pour le parfum N°5 de Chanel. Le disque fut réédité et rencontra un énorme succès. En 1993, Jeff Buckley, le fils de Tim, reprit le sublime Lilac Wine dans son album Grace, et en 2001, son tube Feeling Good fut repris par le groupe anglais Muse.

En 1994, Nina Simone partit vivre aux environs d’Aix-en-Provence, dans le sud de la France. En 1998, elle fut l’invitée spéciale de l’anniversaire de Nelson Mandela. En 1999, elle reçut un music award à Dublin et en 2000 le prix de Diamant pour l’excellence de la musique de la part de l’association de musique Afro-Américaine de Philadelphie.

Sa dernière apparition sur scène remonte à juillet 2002 en Pologne et, en France, elle était apparue pour la dernière fois sur une scène au festival Jazz In Marciac (Gers) en août 2000. Après plusieurs mois de maladie, elle décéda le 21 avril 2003 dans le village de Carry-le-Rouet, dans les Bouches-du-Rhône, où elle vivait depuis huit ans. Selon sa volonté, ses cendres ont été dispersées dans plusieurs pays africains.

Des caractéristiques de l’art de Simone sont : son choix du moment original, la voix, elle utilise le silence comme un élément musical et sa gestuelles souvent minimisé, assise sur un piano et avançant l’humeur et le climat de ses chansons par quelques accords. Quelquefois sa voix change de sombre et brut à molle et douce. Elle marque une pause, crie, se répète, les chuchotements et les gémissements. Quelquefois le piano, la voix et les gestes semblent être des éléments séparés, alors, immédiatement, ils se rencontrent. Tant d’éléments qui font de Nina Simone une artiste unique.

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Ne Me Quitte Pas - Nina Simone

"Militante depuis que je suis toute petite" - Le Journal du Pays Basque

"Militante depuis que je suis toute petite" - Le Journal du Pays Basque: "Pays Basque
'Militante depuis que je suis toute petite'

26/11/2010

Mikel Lapeyre – Envoyé spécial Ekaitza pour Le JPB

A la reprise de la séance, Marisol se lève et commence sa déposition de cette voix lente, calme et décidée qui en quelques minutes va imposer son rythme et captiver toutes les personnes présentes dans l’enceinte. Par moments, Mikel lui tient la main avec une infinie tendresse.

“Je fais un effort pour m’exprimer en français, mais je le fais en pensant à tous mes camarades qui n’ont pu le faire parce qu’ils ne savaient pas le parler. Ma vie a été marquée par le problème politique basque. Je me rappelle, à 14 ans, les dernières exécutions de Franco et le poème de Txiki […] : ‘Je suis vent de liberté’”.

“C’est toi Marisol ?”
“Mes parents ont choisi d’accueillir des gens d’ETA. En 1981, il y eut des arrestations à Madrid. Un militant a été torturé à mort. Un jour, des policiers sont arrivés autour de la maison familiale. Ils ont crié : ‘Sortez tous !’ On nous a collés contre le mur. Puis la porte d’un camion s’est ouverte et j’ai vu un des deux que nous hébergions. Je n’ai jamais vu un visage aussi décomposé. Un policier lui a posé une question en désignant chacun d’entre nous : “Et lui, il en est ?”.
Mon père n’était pas là à ce moment. Ma mère, mon frère et moi, nous avons été emmenés au commissariat. On a passé huit jours chez les policiers. Je me demandais où était le second que nous avions à la maison. Le dernier jour, on m’a appelée et dans le couloir, je me suis retrouvée avec sept ou huit policiers. L’un m’a dit : “C’est toi Marisol ?” Puis il m’a montré un dossier et des photos. C’était le corps torturé de celui que j’aimais. Des photos que sa propre mère n’a jamais vues. Je ne disais rien. Ils se sont mis à me frapper et à m’insulter. A Madrid, le juge a dit : ‘On garde la mère’ et on nous a libérés là, dans la rue. Nous étions des enfants”.

A ce moment, les regards de tous sont suspendus, magistrats compris, aux paroles de Marisol. Elle raconte sa fuite vers Bayonne, son travail, l’OFPRA, les GAL et les menaces.

“En 1984, quand il a fallu faire renouveler ses papiers à la frontière, je n’y suis pas allée.”

Le président : “Depuis quand êtes-vous à l’ETA ?”
Marisol : “Je suis militante de l’ETA depuis que je suis toute petite.”

Je suis là
Vient ensuite le témoignage de Mme Rozel, enseignante, qui, sur l’île d’Oléron, a participé à la création d’une école laïque, gratuite et libertaire, une “république éducative qui a accueilli pendant plus de 8 ans, plus de vingt enfants.” C’est dans cette école qu’est resté deux ans le fils de Marisol et de Mikel.

Puis celui de Guillermo Etxebarria, directeur d’école, qui a connu Marisol durant l’année 1983-1984 au collège de Cambo. Il raconte les années GAL et la menace qui rôdait autour des familles du collège. “Cette année-là, un père a été assassiné, une autre fois, c’est un enfant qui a failli être enlevé, une coopérative de meubles a brûlé. Après l’épisode de la voiture garée près de l’entrée, Marisol avait peur et sentait sa vie en danger.” Il évoque ensuite une connaissance qu’ils avaient en commun, Marisol et lui, Josu Muguruza.

Marisol reprend la parole et ses mots, comme toujours forts et surprenants, mettront un terme à cette journée d’audience. Les prisonniers quitteront leur box vitré en saluant le public. Marisol et Mikel lèveront le poing en saluant leurs amis.

“Contrairement à moi, Josu Muguruza a choisi de mener une vie normale. Quelque temps plus tard, il est retourné au Sud. Là, il a été arrêté, torturé et emprisonné pendant un an. Puis il est devenu député basque. Un soir, après une séance, à Madrid, les députés basques, des avocats, des amis se retrouvent dans une brasserie. La porte s’ouvre, un fasciste entre et tire une rafale de mitraillette vers le groupe. Josu est tué. Il arrive toujours un moment où l’on doit affronter sa propre vie. J’ai choisi une autre voie. Et puis, aujourd’hui je suis là, devant vous.”
En guise d’au revoir, Mikel lance “Gora Euskadi askatuta”.
inprimatu

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i need to be next to you

Marie-Jeanne-Gabrielle et l'île de Sein


Louis Capart, sénan corps et âme, chante avec un tendre amour les femmes de l'île se Sein, ces Marie-Jeanne-Gabrielle enrochées entre la terre et le ciel. J'ai modestement tenté de marier sa très belle chanson à quelques images de l'île. Les références du disque se trouvent à la fin du reportage. Avec un grand salut à l'ami Capart !
Alex Décotte, mars 2008

Saturday, November 27, 2010

René Collas - Info Artiste - Artiste #63533

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LOVELY BROWN on Myspace Music - Free Streaming MP3s, Pictures & Music Downloads

LOVELY BROWN on Myspace Music - Free Streaming MP3s, Pictures & Music Downloads: "– Envoyé à l'aide de la barre d'outils Google"

New! "Phillys Dream" sung by Lovely

New! "Phillys Dream" sung by Lovely
excellent !

New! "Phillys Dream" sung by Lovely(excellent)

Link

Louis Capart - Ma Bretagne quand elle pleut


merci Claude ! magnifique ! je la dédie à ma grand-mère paternelle !! bisous !

Mohamed Osman Mohamu, tentative d'attentat déjoué à Portland par le FBI - ParisMatch.com

Mohamed Osman Mohamu, tentative d'attentat déjoué à Portland par le FBI - ParisMatch.com: "Agé de 19 ans, ce citoyen amércain d'origine somalienne rêvait de faire exploser une bombe en pleine centre-ville de Portland, dans l’Oregon. Mais, il est tombé dans un piège tendu par le FBI.

Yannick Vely - Parismatch.com

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On pourrait presque en rire, si les temps n’étaient pas aussi graves et la menace terroriste aussi palpable. Vendredi, un jeune adolescent de 19 ans, Mohamed Osman Mohamud a été arrêté par le FBI, pris en flagrant délit de participation à une entreprise terroriste – ou plutôt à un simulacre d’attentat préparé par les autorités américaines pour piéger le jeune garçon. Depuis l’été 2009, ce citoyen Américain d’origine Somalienne était sous surveillance. Il avait envisagé de se rendre au Pakistan afin d’être formé au terrorisme international et avait pris contact en ce sens avec un activiste connu des services secrets américains dès août 2009.

En juin 2010, un agent du FBI qui se fait passer pour un terroriste qui veut mettre en application le Jihad – la guerre sainte – entre en contact avec le jeune garçon. A celui-ci, sans se douter de quoi que ce soit, Mohamed Osman Mohamud avait exposé son plan: faire exploser un véhicule lors de la fête de l’arbre de Noël de Portland (Oregon), au lendemain de Thanksgiving. Le FBI a bien sûr pris la menace au sérieux d’autant que le jeune homme clamait vouloir tuer le plus monde possible lors de son attentat.
Le terrorisme amateur

«La menace était très réelle. Notre enquête montre que Mohamud était absolument déterminé à réaliser une attaque d’une très grande échelle», a déclaré Arthur Balizan, agent spécial du FBI dans l'Oregon. «Dans le même temps, je tiens à rassurer la population de Portant que nous avons tout fait pour qu’il ne puisse avoir la possibilité de mettre ses plans à exécution». Tuer de nombreux enfants – la fête est très familiale – ne posait aucun problème de conscience à cet étudiant auparavant sans histoire de l’Université d’Oregon State, qui voulait commettre un meurtre de masse et attaquer des familles américaines en pleine célébration de Noël.

Heureusement, les autorités américaines ont toujours eu un coup d’avance. Le 4 novembre dernier, des agents du FBI ont ainsi berné une première fois le jeune adolescent en l’accompagnant lors d’un test – l’explosion d’un sac à dos dans le comté de Lincoln. Le jour J, le piège s’est refermé sur le terroriste d’une naïveté confondante. Il pensait faire exploser une bombe installée dans un véhicule à proximité de la place du centre-ville de Portland, mais bien sûr il s’agissait d’un leurre. Par deux fois, Mohamud a fait le numéro qui aurait dû provoquer l’explosion. Pris en flagrant délit, il sera présenté devant le tribunal fédéral de Portland, lundi. S'il est reconnu coupable de tentative d’attentat, il encourt la perpétuité et une amende de 250.000 dollars.

Malgré l’incroyable amateurisme de l’individu, les autorités américaines prennent très au sérieux cette nouvelle alerte. «C’est un rappel brutal qu'il ya des gens - même ici, dans l'Oregon - qui sont déterminés à tuer des Américains», a expliqué Dwight C. Holton, le procureur du district de l'Oregon. Et si Al Qaida n’a peut-être plus la capacité à planifier un attentat comme celui du 11-Septembre, Oussama Ben Laden et ses sbires peuvent désormais compter sur des individus prêts à commettre des attentats en solo, comme Faisal Shahzad, Abdul Farouk Abdulmutalla et désormais Mohamed Osman Mohamud. La pieuvre terroriste a toujours plus de tentacules. Point final

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Friday, November 26, 2010

i muvrini

i muvrini: "– Envoyé à l'aide de la barre d'outils Google"

persecution news Nov 26, '10 6:02 AM for everyone In this week's edition: reports from Pakistan, Iraq, China and Indonesia

persecution news Nov 26, '10 6:02 AM
for everyone
In this week's edition: reports from Pakistan, Iraq, China and Indonesia
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1. Pakistani Christian killed for "blasphemy"
(Source: Compass Direct)
Police suspect two Muslim militants are responsible for the recent murder of a Christian man in Punjab province, Pakistan. In early November, 22-year-old Latif Masih was granted bail after five months of imprisonment for "blasphemy" for allegedly burning pages of the Qur'an. His release came after the complainant in the case told the court he was not certain Latif was guilty. On November 18, two men arrived at the home of Latif and his mother, Rubina Bibi, and asked if he would accompany them. When Latif and the men were a few yards from the house, they shot Latif five times. The men then fled by motorbike. Police were watching the scene from the street but did nothing to stop the assailants. Latif's brother, Junaid Masih, claims that the two attackers were associates of a Muslim man who had filed the blasphemy charge against Latif -- a charge that Junaid claims was part of the Muslim man's plan to take over Latif's motorbike shop.
Pray that God will grant Latif's loved ones the light of His love in the darkness of grief. Pray that Christ's Body in Pakistan will continue to be a bold testimony of His love and grace. Ask God to help Christians in Pakistan to respond in a Christ-like manner to injustice and oppression.
For more on the suffering of Christians in Pakistan, visit www.persecution.net/pakistan.htm.
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2. Three more Christians killed in Mosul, Iraq
(Sources: Assyrian International News Agency, CNN)
This week, three more believers were killed in Mosul, Iraq -- the latest in a series of recent deadly attacks on the country's Christian community (see www.persecution.net/iq-2010-11-18.htm). On November 22, assailants entered a shop owned by two Christian welders -- brothers, Saad Hanna, 43, and Waad Hanna, 40 -- and shot them. Waad was killed instantly and Saad succumbed to his injuries two hours later. The same day, police found an elderly Christian woman strangled in her Mosul home.
Pray for comfort for those mourning the loss of these believers. Pray for strength of faith and endurance of hope for Iraqi's beleaguered Christians. Ask God to bring His peace to Iraq.
You can find out more about how Christians in Iraq are suffering for their faith at www.persecution.net/iraq.htm.
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3. Church building demolished in Jiangsu province, China
(Source: ChinaAid)
A church building was recently demolished in Tinghu district, Jiangsu province, China. On November 19, Chengnan Church -- that belongs to the Three-Self Patriotic Movement and is legally registered with the government -- was destroyed on orders of the local government. The demolition came as a surprise, as registered churches in China do not typically face the same intensity of persecution from the government as non-registered churches. In response to the situation, ChinaAid President Bob Fu said, "While the government's powerful backhoes can destroy church buildings, they can never destroy the faith in the hearts and souls of believers. No one can stop the vigorous growth of the church in China. The Cross will surely be hoisted high in China by the glory of God and the sickle and ax will surely fall in shame."
Pray for the members of this church, as they are now without a building in which to hold worship. Pray that, despite the loss of their building, they will be reassured of their lasting and more precious inheritance (Hebrews 10:36, 37). Pray that the Word of God will continue to be declared with clarity, boldness, love and power by all believers in China.
To find out more about the opposition facing Christians in China, go to www.persecution.net/china.htm.
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4. Islamic groups aim to close church in Indonesia
(Source: Compass Direct)
Muslims are reportedly attempting to stop a church from holding worship services in West Java, Indonesia. Earlier this month, on November 7, more than 50 Muslims gathered outside a multipurpose building in Karask village where members of The King of Glory Church were gathered for a Sunday worship service. The Muslims chanted "Allah akbar" (God is great) and demanded that the meeting be put to an end because the building was not approved for worship services. The protest went on outside the church for more than an hour before the Muslims dispersed.
Church permit applications are often stalled in Indonesian government offices, opening the way for Muslim groups to accuse them of worshipping without official permission. In this case, however, church leaders claim that they were given permission to worship by an official in 2005. One of the leaders reported that neither the building managers nor the church leaders have ever received a written complaint about the worship services. He also said that there was no regulation against using a multipurpose building for worship services.
Pray that these believers will be free to worship in peace and without fear of violence from Islamic groups. Pray the Spirit of the Lord will guide and sustain Christians in West Java as they serve Him amid opposition. Pray that Indonesian authorities will take just and decisive action against those harassing Christians in the country.
Stay informed on the persecution facing Indonesian believers by visiting the Country Report at www.persecution.net/indonesia.htm. You can view a special video report about an Indonesian Christian taking a bold stand for Christ by visiting VOM's multimedia site at www.persecution.tv/indonesia-dewi.
***********************************
The Persecution & Prayer Alert is a ministry of The Voice of the Martyrs, Canada. (Mailing address: P.O. Box 608, Streetsville, Ontario, L5M 2C1)
Tel. (905) 670.9721. Website: www.persecution.net
Tags: suffering church

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Thursday, November 25, 2010

Aujourd'hui sur Owni ,informations libres et gratuites !

Aujourd'hui sur Owni

Aujourd'hui sur Owni


Le secret défense, l’oeuf et la poule
Ni jupes, ni soumises
De la roue à livres à la table Ipad
Le web social ou la redéfinition de la valeur
Le secret défense, l’oeuf et la poule
Posted: 25 Nov 2010 09:49 AM PST
Le 22 novembre, le ministre de la Défense Alain Juppé annonçait sur RTL la déclassification des “documents qui pourraient intéresser les juges d’instruction” dans l’enquête sur l’affaire des rétrocommissions sur les ventes de sous-marins Agosta au Pakistan (l’un des deux volets du “Karachigate”). Une respiration plus tard, il exprimait catégoriquement son refus de voir des magistrats accéder aux locaux de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure), invoquant la “crédibilité” du renseignement français. Dans l’enregistrement off du point presse de Nicolas Sarkozy au sommet de l’OTAN à Lisbonne, fourni par notre confrère David Dufresne, et retranscrit dans le quotidien du 24 novembre, le président de la République semble suivre le même cheminement langagier:

Je ne suis pas d’accord pour qu’on déclassifie le… le… m’enfin écoutez… On ne va pas tout déclassifier pour que les services secrets du monde se disent “l’information qu’on donne, ça va sortir”. Je ne suis pas… J’ai le sens de l’Etat. Mais pour les documents… A ma connaissance, il n’y en a pas un seul qui ait été refusé.

Derrière les éléments de langage, la donne est relativement claire, exprimée dans le distinguo que fait lui-même Alain Juppé: “Il y a deux aspects, la déclassification des documents, qui relève de la compétence des ministres, moi en l’occurrence, et la déclassification des lieux, qui est entre les mains du Premier ministre”.

Décrédibilisation de la perquisition

Dans ce schéma flou, un noeud gordien, la CCSDN, la Commission consultative du secret de la défense nationale, une autorité indépendante créée en 1998 mais dépendant des services de Matignon. Depuis la loi de programmation militaire de juillet 2009, qui fixe les grandes lignes de la défense jusqu’en 2014, les juges d’instruction qui souhaitent consulter des documents classifiés pour les verser à leur dossier (comme c’est le cas pour Renaud Van Ruymbeke et Marc Trévidic) doivent demander l’autorisation au ministre concerné, qui répercute la requête à la commission. Ils sont ensuite obligatoirement accompagnés d’un membre de la CCSDN lors d’une éventuelle perquisition, comme le précise l’article 56-4 du texte:

Lorsqu’une perquisition est envisagée dans un lieu précisément identifié, déclaré à la commission consultative du secret de la défense nationale comme susceptible d’abriter des éléments couverts par le secret de la défense nationale, la perquisition ne peut être réalisée que par un magistrat en présence du président de la commission consultative du secret de la défense nationale. Ce dernier peut être représenté par un membre de la commission et être assisté de toute personne habilitée à cet effet.

Aux yeux de Matthieu Bonduelle, Secrétaire général du Syndicat de la Magistrature (deuxième organisation derrière l’Union syndicale de la magistrature), cette nouvelle disposition n’induit pas seulement “un risque de fuite supplémentaire”, elle “décrédibilise également le principe-même de la perquisition”. Le magistrat n’est d’ailleurs pas tendre avec la CCSDN et sa composition. “Idéalement, nous aurions préféré qu’elle soit élue à la majorité qualifiée, regrette-t-il. Il manque également une voie de recours, permettant par exemple de contester une classification devant une cour d’appel habilitée secret défense”.


Vue aérienne du siège de la DGSE, boulevard Mortier

Auditionné en novembre 2008 par la Commission de la défense nationale, Hervé Morin, alors ministre de la défense, avait déclaré que la situation n’était “pas satisfaisante”, estimant qu’il fallait “engager des discussions avec les syndicats de magistrats, lesquels comprennent que le secret défense doit être au moins de même niveau que le secret médical ou le secret liant l’avocat à son client”. A l’époque, le Conseil d’Etat avait recommandé au législateur de “compléter les règles de procédure applicables et de fixer précisément les conditions dans lesquelles peuvent être saisis et mis sous scellé des documents classifiés dont l’autorité judiciaire ne peut savoir s’ils sont utiles à son instruction”.

19 lieux classifiés

Tout en reconnaissant les failles d’un système bâti sur une terre trop meuble, les syndicats de magistrats s’étaient élevés contre un texte “dangereux”, dénonçant notamment un aspect précis du chapitre VI: la classification des lieux, prévue par l’article 13 de la loi de programmation militaire, “à raison des installations ou des activités qui s’y abritent”. Un arrêté et deux décrets plus tard, le Premier ministre créait une liste de 19 sites classifiés. Si le texte apparaît sur Legifrance, la fameuse liste est à chercher dans une annexe… classifiée. Désormais, avant de perquisitionner un lieu, un juge d’instruction doit envoyer une demande à la CCSDN pour se renseigner sur son éventuelle classification. Et comme l’a prouvé François Fillon, cette décision échoit au Premier ministre: le 23 novembre, il a refusé que le juge Van Ruymbeke perquisitionne les locaux de la DGSE.

Sur le principe, Matthieu Bonduelle s’émeut du principe de classification des sites, qui pourraient devenir des zones de non-droit:

A la rigueur, je peux comprendre qu’on prenne des dispositions particulières pour une base de sous-marins nucléaires. Et encore. La classification des lieux n’a pas de sens, elle ralentit considérablement la procédure, en plus d’être démocratiquement discutable.

Comme le précise le dernier rapport d’activité de la commission consultative sur le secret de la défense nationale, “la liste [...] peut comporter des catégories de locaux, classés par département ministériel [...] ou dans le cas contraire, des localisations individuelles”. En outre, celle-ci est régulièrement actualisée, et transmise au ministre de la justice, qui met en place un accès sécurisé à la liste pour permettre “à chaque magistrat de vérifier si le lieu dans lequel il souhaite effectuer une perquisition figure dans cette liste”. Comme l’ont montré les déclarations gouvernementales, il est bien plus aisé d’obtenir un accès aux documents qu’un badge pour pénétrer les lieux classés secret défense.



Horizon 2014

Aux Etats-Unis, en vertu du Freedom of Information Act, tout citoyen peut réclamer un accès à des documents classifiés, et bien souvent, obtenir gain de cause. Des sites tels que Secrecy News ou Cryptome fonctionnenent même par ce truchement. En France, rien de tout cela. Préoccupé par une telle opacité (notre pays se hisse à une piètre 25e place dans le dernier classement (PDF) de l’ONG Transparency International, entre l’Uruguay et l’Estonie), le député UMP des Ardennes Jean-Luc Warsmann, président de la Commission des lois, avait proposé dès juin 2009, pendant l’examen du projet de loi, que la liste soit réexaminée tous les cinq ans:

Que la liste des lieux classifiés soit rendue publique, que la classification d’un lieu ne soit pas valable ad vitam aeternam mais seulement pour cinq ans, cela permet un contrôle démocratique, et cela évite que les choses s’enkystent. À cela s’ajoute la possibilité pour le président de la commission d’aller voir sur place.

Adopté, cet amendement fixe donc une date de parution au Journal Officiel: 2014, sans même qu’elle soit coercitive. Les instructions menées par les juges Van Ruymbeke et Trévidic tiendront-elles jusque là?

__

Crédits photo: Flickr CC rpongsaj, aslakr



Ni jupes, ni soumises
Posted: 25 Nov 2010 08:28 AM PST
Ce 25 novembre 2010 est, sur l’initiative de l’association Ni Putes Ni Soumises, la journée « Toutes En Jupes ».

Toutes les jambes, épilées ou non, sont donc appelées à porter une jupe aujourd’hui, pour symboliser leur refus des violences faites aux femmes. Non mais, What The Elle ?

L’adhésion à cette opération d’à peu près toute la presse féminine, d’environ 150 000 utilisatrices de réseaux sociaux, d’Isabelle Adjani (marraine de cette journée, avec un clin d’œil appuyé au film La journée de la jupe dans lequel elle s’est magistralement illustrée), de Carole Bouquet, Sophie Marceau, Agnès Jaoui (Agnès, que fais-tu là ?), Fanny Ardant, Claire Chazal, Elisabeth Badinter (Elisabeth, que fais-tu là-dedans ?), Audrey Pulvar, Amélie Nothomb, Zazie, Charlotte Gainsbourg -qui vont toutes vendre aux enchères une de leurs jupes pour financer la construction d’appartements-relais pour recueillir les femmes battues et leurs enfants, ce qui est bien sûr une bonne chose- me laisse perplexe.

Pourquoi ? Parce que…



Je porte une jupe si je veux

Qu’une association, vantant l’insoumission jusque dans son titre, somme les femmes de porter une jupe me fait rire jaune. On ne combat pas la société machiste en intimant aux femmes de porter tel ou tel vêtement. Qu’on soit une femme soi-même ou pas. Qu’on prétende défendre le droit des femmes, ou pas.

J’ai beau tomber sous le coup, comme toutes les Françaises, du décret du 26 Brumaire, an IX de la République napoléonienne (1892), toujours en vigueur, qui veut que « toute femme désirant s’habiller en homme doit se présenter à la Préfecture de police pour en obtenir l’autorisation » et précise que « cette autorisation ne peut être donnée qu’au vu d’un certificat d’un officier de santé », je ne me suis jamais fait arrêter pour port outrancier de jean. Et j’ai bien l’intention que cette tolérance dure, y compris de la part des nanas, sans encourir le risque d’être blâmée pour manque de solidarité féminine.

Il caille, en plus !

Qui n’a jamais filé ses bas par excès de chair de poule me jette le premier flacon de vernis-à-ongles transparent.


Journée de la jupe, journée de la dinde: coincidence?

Z’auriez pu trouver meilleure date…

On n’est pas aux États-Unis d’Amérique, d’accord, mais on est au courant de ce qui s’y passe : or, aujourd’hui, aux USA, c’est Thanksgving, autrement dit, la journée de la dinde.

Le parallèle des titres dans les médias, Journée de la Jupe/Journée de la Dinde, n’est pas des plus délicats.

On ne revendique pas un droit à l’indifférence en marquant sa différence par un accessoire d’apparence

D’autres communautés, pour ne pas écrire « minorités » car les chiffres me feraient mentir, ont bien compris cela.

Comme à peu près toutes les filles de ma génération occidentale, je rêve de ce jour où toutes les femmes naîtront égales aux hommes, en droits (comme en devoirs), dans la réalité des faits, et pas seulement dans les textes de loi. Mais au risque d’en faire glousser certaines, mon rêve implique que je ne revendique pas des traitements de faveur à mon sexe, dont je ne voudrais qu’on excuse la « faiblesse » que quand ça m’arrangerait. J’en ai assez de ce paradoxe qui fait qu’on veut gagner, à travail égal, salaire égal, tout en s’offusquant qu’on ne nous tienne pas la porte. On a aussi le droit d’être cohérentes, à un moment.



Ailleurs dans le monde, on le prend(rait) comment ?

On peut s’accorder sur le postulat suivant : l’avancée sociale passe aussi (surtout ?) par les symboles. Soit, pouvoir porter librement une jupe n’est pas une coquetterie. Il est vrai que j’en porte plus volontiers dans le Sud qu’à Paris, parce que c’est culturellement moins “dangereux” dans des contrées où la première explication qui vienne à l’esprit est le bon sens climatique. A Paris, si vous portez une jupe, c’est potentiellement pour inciter à regarder en-dessous… A Marseille, c’est tout bêtement parce qu’il fait chaud.

Ok, c’est vrai que j’ai souvent laissé ma mini ou ma plissée au placard pour éviter de me faire emmerder dans le métro. Mais ce qui compte le plus selon moi, c’est que j’ai le choix. Ailleurs, là où on ne l’a pas, que penserait-on de cette initiative ? Le symbole est-il assez fort pour qu’on ne rie pas jaune de ces actions de “soutien” ? J’en doute… Et vous ?



- Article initialement publié sur Izine sous le titre ”Ni en jupe, ni soumise”

- Images CC: Sarah Korf, ExCharmCityCub, Thirteen Of Clubs, Yummiec00kies



De la roue à livres à la table Ipad
Posted: 25 Nov 2010 07:40 AM PST
Titre original : Ameublement cognitif


D'abord la "Roue à livres"

On savait déjà que les fauteuils étaient, de manière périphrastique, des “commodités de la conversation“. Mais il est d’autres meubles, et nous le verrons, depuis longtemps, qui jouent ou ont joué un rôle essentiel dans “l’assise” de notre lien cognitif au monde.

Or donc. Je suis tombé ce matin, sur un billet de (l’eeeeexcellent) blog Graphism.fr, présentant une version de la table “salsa” du designer Bram Boo, version équipée de 4 Ipads intégrés. Et là, la vision de cette table Salsa équipée d’Ipads rapprochée de la lecture du titre du billet (“voici la mort de la bibliothèque ou son renouveau“) a immédiatement fait surgir une autre image : celle de la “roue à livres” d’Augusto Ramelli.

Les images en question

Tout ce qu’il faut savoir sur cet étrange objet est à lire dans ce billet du blog du bibliophile. Du point de vue cognitif, ou si l’on préfère, du point de vue de l’histoire des supports d’inscription de la connaissance, la roue à livres arrive à un moment où il devient essentiel de pouvoir mettre les textes en résonance, de les comparer, un moment où il est également nécessaire de pouvoir lire plusieurs ouvrages simultanément pour faire le tour (de roue) d’un sujet, d’un domaine, d’une question. Bref, la roue à livres incarne davantage qu’elle n’inaugure le modèle de la bibliothèque d’étude.




Ensuite la Table Salsa Ipad.

Une table dont Graphism.fr nous rappelle la particularité : “être un ensemble de chaises/bancs conçus pour quatre personnes avec quatre iPad intégrés. Chaque utilisateur se trouve ainsi dans une direction différente mais tous avec un iPad sous les yeux.”

Pourquoi penser à la roue à livres en découvrant la table à Ipad ?

Parce que la table à Ipad, dont la finalité première est de pouvoir équiper – notamment – les bibliothèques, me semble emblématique d’un nouveau rapport cognitif au savoir, comme le fut la roue à livres en son temps.

La table à Ipad vise au rassemblement des “lecteurs” quand la roue à livres leur offrait un isolement nécessaire. Il s’agit de mettre 4 personnes en situation de rassemblement (= “sur” et non pas “autour” d’une même table) mais en préservant, par défaut, leur “intimité” en les orientant différemment (c’est à dire en “organisant”, en “scénarisant” l’absence de face à face), et tout en incluant (et en induisant fortement) dans le dispositif (la table) la possibilité d’une transition facile vers une rupture de cette intimité au profit d’une collaboration duale prioritaire, mais pouvant également être élargie à l’ensemble des personnes “en co-présence” autour de ladite table.



Ingénierie de la proxémie

La table à Ipad est un outil qui relève d’une ingénierie de la proxémie. (la proxémie étant l’étude des distances mesurables entre des personnes – ou des animaux – qui interagissent pour en déduire des données comportementales).

Scénariser le lien, qu’il soit “hypertexte” ou “social”. Là où son lointain ancêtre (la roue à livres) visait précisément à se focaliser sur un seul type d’interaction (entre l’homme et les livres), en jouant l’isolement du lecteur – postulé comme nécessaire – et en intensifiant et dé-multipliant le seul rapport à l’objet-livre, la table à Ipad scénarise différemment la nature du lien social en bibliothèque.

Pour une raison “simple” : le dispositif technologique contenant – possiblement – tous les livres, point n’est besoin de scénariser le chemin d’accès à la lecture, toutes les lectures étant là encore possiblement contenues dans un si petit objet. L’accent peut donc être mis sur le meilleur moyen de rebâtir autour de l’objet lui-même, c’est à dire, en fait, autour de la connaissance qu’il contient et donc de la bibliothèque elle-même, un espace qui autorise l’isolement sans interdire, et en facilitant le rapprochement.

Les bibliothèques ont à mon avis beaucoup à glaner du côté de cette ingénierie de la proxémie. Certaines y réfléchissent d’ailleurs déjà depuis pas mal de temps (enfin j’espère).

Deux ingénieries connexes. Au fond, c’est peut-être cela le seul vrai learning center : tous les livres dans des Ipad, des Ipad “dans” des tables, des gens disposés autour, des interactions qui se mettent en place. Une ingénierie de la proxémie au service d’une autre ingénierie déjà bien avancée, celle de la proxémie d’en-dedans du dispositif technologique (l’ipad) : c’est à dire la manière dont s’effectue la navigation entre des contenus venant eux-mêmes de strates cognitives parfois radicalement diverses (journaux, livres, jeux, etc.). De cette ingénierie là également (qui correspond grosso modo à ce que l’on nomme habituellement la “navigation”) il faut s’emparer.

Moralité. Si elles veulent s’emparer des enjeux de la révolution cognitive de notre époque, les bibliothèques (ou les learning centers …) de demain ont aujourd’hui tout intérêt à embaucher massivement des anthropologues (proxémie – interactions dans l’espace), des ergonomes (navigation dans les contenus), et des designers qui permettront d’articuler l’ensemble.

>> Article initialement publié sur Affordance

>> source (photos non Creative Commons)

>> Illustration pour OWNI de Elliot Lepers



Le web social ou la redéfinition de la valeur
Posted: 25 Nov 2010 01:43 AM PST
Si l’on accole l’adjectif social au mot web (on l’a fait pour à peu près tous les termes existant: entreprise, démocratie, raison, etc.), c’est que dans l’optique d’un réseau on met l’accent sur les chaînes relationnelles. Si ces chaînes relationnelles, introduites par les rencontres sur le web, étaient identiques à celles construites dans tout type de société, locale ou nationale, le distinguo s’arrêterait là et nous pourrions clore le débat. Heureusement, ce n’est pas le cas, et l’on peut parler du web social comme d’une entité particulière, un construit commun sur un construit technique.

L’apparition du web social s’est faite avec le constat d’un mouvement de désintermédiation globale au sein de la sphère publique, mouvement analysé par Yochai Benkler dans son ouvrage sur la richesse des réseaux. La question centrale du web social, pour le moment, reste donc celle de la crise institutionnelle que nous subissons en héritage du monde industriel.

Repositionnement global de l’action

Il suffit de lire Balzac au moment des Illusions perdues pour observer que l’apport institutionnel du XIXème siècle, avec le développement massif des médias et de la presse, est le triptyque suivant: politique, affaires et culture de masse. Ces fondements sont remis en cause au nom de cette désintermédiation de la société, par la croissance de chaînes relationnelles parallèles qui échappent à ce jeu d’intérêts croisés qui s’était progressivement formalisé jusque dans son aboutissement: la culture dominante télévisuelle.

Le problème soulevé par le web social, c’est que la perte de cette position centrale demande un repositionnement global de l’action et du discours d’à peu près tous les acteurs institutionnels de la société pour justifier à nouveau leur existence et ceci sans garantie même de survie, disons le net, ils n’ont pas le choix: l’entreprise, le journalisme, les représentations légales, etc.

L’un des traits marquants de cette crise institutionnelle est qu’elle coïncide avec une crise d’efficacité économique. Et ceci a été mis en valeur par Umair Haque. Il serait impossible de justifier l’une par l’autre, mais la découverte de cette coïncidence est proprement géniale.



Crise de la valeur

Il ne s’agit pas de la crise des valeurs, mais d’une crise de la valeur. Lorsque l’on parle de crises de valeurs, généralement c’est pour réclamer un retour à un certain ordre moral compassé. Rien de bien nouveau car on peut librement attribuer cela à l’éternelle danse des moeurs, relâchement et resserrement au cours des siècles.

Une fois qu’on a remarqué l’association de l’inefficacité économique dévoilée par la crise financière avec l’inauthenticité des formes de représentation institutionnelle dévoilée par la désintermédiation, le repli social indique la voie vers une rupture naturelle : une redécouverte de la notion de valeur qui ne devient possible qu’avec la redéfinition du sens de l’action entrepreneuriale et, allons plus loin, politique. Tout se passe et s’écrit comme si la redécouverte du bon sens ou du sens commun devrait s’opérer avec la nécessaire redécouverte de la valeur d’usage comme d’utilité personnelle autant que d’utilité commune.

Le miroir du web fait que les personnes peuvent à présent s’identifier avec l’image d’une culture projetée plus authentique et débarrassée de ses artifices. Tout ce qui ne cadre plus dans cette logique reste à la porte, voire pire, peut se retrouver décriée jusqu’à la catastrophe, comme en atteste l’affaire du Logo de la marque GAP.

Et c’est la seule chose dont on peut être à peu près certain: s’il y a génération de valeur ou de richesse par le truchement du Web social, c’est le plus souvent une valeur non-apparente ou cachée et qui ne se traduit pas couramment en monnaie classique mais qui fait curieusement sens pour l’ensemble.

Le reste c’est du business model. On devrait toujours se poser la question suivante avant d’innover : pourquoi l’univers de l’Internet et du web semble hyper-résistant depuis quinze ans à la réalisation d’innombrables business models ?

Et ce que l’on appelle le web social n’aura de cesse d’y répondre à chaque fois qu’on le consultera.

Billet initialement publié sur Net & Sans Détour

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Crédits photo: Flickr CC Sreejith_K, victoriapeckham



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