Ajoutée le 20 oct. 2014
Le
22 août 2014 a été inaugurée à Aleria une stèle de la mémoire afin de
ne pas oublier les événements dramatiques du 22 août 1975. Après la
bénédiction de la stèle par l'abbé Vincent, le Docteur Edmond Simeoni, à
côté des acteurs de cette journée tragique et devant une très
nombreuse assistance -plus de 2000 personnes- devait rappeler les faits.
Puis il a démontré la réalité et la constance de la politique coloniale
française en Corse depuis la conquête militaire de 1769 et jusqu'à ce
jour.
Pendant les 39 ans écoulés, la Corse à certes progressé
sur le plan des institutions avec 3 statuts, frileux et insuffisants.
Mais à cause du refus chronique de dialogue de l'Etat et plus
particulièrement depuis 2012, elle n'a pas pu s'extraire d'un véritable
bourbier.
En effet, malgré des revendications démocratiques de
l'Assemblée de Corse; Paris a refusé la co-officialité, la résidence, la
révision de la Constitution, la compétence fiscale (Arrêtés
Miot)....différents éléments qui sont essentiels pour commencer à
résoudre la "crise corse".
Edmond Simeoni a surtout esquissé des
propositions de solution équitable de la "question corse"; il a insisté
sur la nécessaire mobilisation de tous les insulaires et en particulier
de la société civile, sans oublier naturellement la Diaspora. La
concertation générale, le choix de la méthode, le contenu de la démarche
et la fixation d'un calendrier sont indispensables pour rationaliser le
processus.Il faut trouver avec l'Etat français la garantie d'un accord
portant sur l'émancipation du peuple corse, dans le cadre
Euro-Méditerranéen, prenant en compte les intérêts légitimes des deux
parties.
22 août 2014 a été inaugurée à Aleria une stèle de la mémoire afin de
ne pas oublier les événements dramatiques du 22 août 1975. Après la
bénédiction de la stèle par l'abbé Vincent, le Docteur Edmond Simeoni, à
côté des acteurs de cette journée tragique et devant une très
nombreuse assistance -plus de 2000 personnes- devait rappeler les faits.
Puis il a démontré la réalité et la constance de la politique coloniale
française en Corse depuis la conquête militaire de 1769 et jusqu'à ce
jour.
Pendant les 39 ans écoulés, la Corse à certes progressé
sur le plan des institutions avec 3 statuts, frileux et insuffisants.
Mais à cause du refus chronique de dialogue de l'Etat et plus
particulièrement depuis 2012, elle n'a pas pu s'extraire d'un véritable
bourbier.
En effet, malgré des revendications démocratiques de
l'Assemblée de Corse; Paris a refusé la co-officialité, la résidence, la
révision de la Constitution, la compétence fiscale (Arrêtés
Miot)....différents éléments qui sont essentiels pour commencer à
résoudre la "crise corse".
Edmond Simeoni a surtout esquissé des
propositions de solution équitable de la "question corse"; il a insisté
sur la nécessaire mobilisation de tous les insulaires et en particulier
de la société civile, sans oublier naturellement la Diaspora. La
concertation générale, le choix de la méthode, le contenu de la démarche
et la fixation d'un calendrier sont indispensables pour rationaliser le
processus.Il faut trouver avec l'Etat français la garantie d'un accord
portant sur l'émancipation du peuple corse, dans le cadre
Euro-Méditerranéen, prenant en compte les intérêts légitimes des deux
parties.
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