Tuesday, November 09, 2010

La crise n’est pas finie pour les investisseurs patrimoniaux

La crise n’est pas finie pour les investisseurs patrimoniaux: "La crise n’est pas finie pour les investisseurs patrimoniaux

08/11/2010


Face aux ruptures générées par la crise, l’Observatoire UFF/IFOP de la Clientèle Patrimoniale s’attache à analyser les attentes et décrypter les comportements d’investissement des Français patrimoniaux. Il constitue ainsi un véritable outil de pilotage sur ces éléments pour l’Union Financière de France, banque spécialisée dans le conseil en gestion de patrimoine.

L’impact de la crise sur les comportements d’investissement s’inscrit dans la durée
La crise financière et économique, vécue comme un véritable séisme en 2008 et début 2009, continue d’avoir un fort impact sur les comportements de placement des patrimoniaux, alors qu’à la rentrée 2009, les différents indicateurs laissaient présager une normalisation plus rapide.

Inquiets de la situation économique et financière, peu confiants sur le fait que «les banques aient tiré les conséquences de la crise et adopté des comportements moins risqués », les patrimoniaux montrent la volonté d’une implication grandissante dans la gestion de leur épargne, d’autant plus qu’ils sont plus pessimistes qu’à la rentrée 2009 quant à l’évolution des marchés financiers dans les 6 prochains mois, probablement déçus de l’absence de progression du CAC 40 sur un an. Le recul est particulièrement prononcé auprès de ceux ayant les patrimoines financiers les plus élevés (> 75000 €) et qui, plus exposés au risque, espéraient certainement retrouver une partie du capital perdu.

Alors que les patrimoniaux anticipaient une amélioration de leur capacité d’épargne, ils estiment que celle-ci n’a pas eu lieu au niveau escompté, ce qui les incite, contexte aidant, à faire preuve d’une prudence accrue. En effet, si le taux d’épargne a terminé en progression en 2009, c’est avant tout du fait d’un pouvoir d’achat accru grâce à une inflation particulièrement basse, un élément peut-être moins directement ressenti des Français.
Dans ce contexte, les patrimoniaux continuent de privilégier les placements perçus comme à faible risque et ne se sentent pas près à revenir vers les actions.

Le positionnement vis-à-vis du risque reste inchangé
Les patrimoniaux montrent un même niveau de frilosité que l’an passé et acceptent, en moyenne, de prendre un peu plus de 20% de produits risqués en portefeuille, une proportion constante et qu’ils ne sont pas prêts à augmenter.

Les principaux critères de choix lors d’un investissement restent la disponibilité des fonds, le niveau de rendement et la régularité de performance, ce qui traduit un certain paradoxe au regard des produits plébiscités : assurance vie en euros et immobilier, tous deux impliquant un engagement de long terme
En très nette progression (+12 pts), l’attente de simplicité des produits proposés, une façon de se rassurer face à la complexité des produits et aux inquiétudes vis-à-vis des banques.

Le besoin d’accompagnement par les conseillers spécialisés est en croissance
Face à la déception vis-à-vis du secteur bancaire, la première attente des patrimoniaux concerne le fait que le conseiller défende avant tout les intérêts de son client : les conseillers spécialisés, qu’ils soient indépendants ou bancaires, sont nettement mieux perçus à ce sujet que le conseiller bancaire généraliste et l’écart s’accentue encore (conseiller spécialisé : 63% d’opinions positives versus 49% en 2009 ; conseillers bancaires généralistes : 35% d’opinions positives versus 34% en 2009).
Face à l’incertitude montante et à la complexification perçue des marchés, un besoin d’accompagnement se fait plus largement sentir :
– les patrimoniaux aspirent à une relation privilégiée avec leur conseiller, dont l’expertise est attendue au-delà de son cadre traditionnel, en particulier en termes d’expertise financière, voire fiscale mais aussi, de suivi sur la durée.
– en parallèle, le désir d’autonomie totale s’amoindrit : en 2009, 14% des patrimoniaux ne souhaitaient pas avoir d’interlocuteur lors de la souscription de produits financiers à l’avenir ; en 2010, c’est désormais le cas de seulement 2% d’entre eux.
Enfin, dernière attente importante, les patrimoniaux souhaitent être clairement informés du niveau de risque des produits, à rapprocher de leur volonté de maitrise.
Face aux incertitudes et ruptures engendrées par la crise financière, le conseiller reste une référence incontournable et son rôle devrait encore s’intensifier :
– Les patrimoniaux sont de plus en plus nombreux à envisager de se tourner vers un conseiller spécialisé pour gérer leurs placements financiers (51% contre 44% en 2009).
– Et si le taux de recommandation est généralement faible dans le secteur bancaire, le conseiller spécialisé bénéficie d’un plus grand nombre d’ambassadeurs que le conseiller bancaire.

Méthodologie
300 Français patrimoniaux ont été interrogés :
• Détenant des valeurs mobilières ou de l’assurance vie,
• Ayant un niveau de patrimoine financier hors immobilier de plus de 30 000 € et, pour ceux détenant un patrimoine compris entre 30 000 et 75 000 €, une intention de réaliser un placement financier dans les 2 ans.
Sur la base de ces critères, cette population représente 11% des Français, soit environ 5,5 millions d’individus.
150 clients UFF ont également été interrogés.

– Envoyé à l'aide de la barre d'outils Google"

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