Tuesday, October 19, 2010

REGARDS SUR LE NUMERIQUE: Blog - Cloud computing : qu'est-ce que ça va changer ? - Cloud computing : qu'est-ce que ça va changer ? RSLNmag est édité par Microsoft et se consacre à l’analyse et au décryptage du monde numérique..

REGARDS SUR LE NUMERIQUE: Blog - Cloud computing : qu'est-ce que ça va changer ? - Cloud computing : qu'est-ce que ça va changer ? RSLNmag est édité par Microsoft et se consacre à l’analyse et au décryptage du monde numérique..: "Cloud computing : qu'est-ce que ça va changer ?
(Visuel : 500gls pour RSLN)

Tout s’est accéléré en 2006. Plus de dix ans après avoir lancé sa librairie en ligne, le cybermarchand Amazon a l’idée de rentabiliser son parc de serveurs, qu’il n’utilise en effet à pleine capacité qu’à la période de Noël.

Pourquoi ne pas louer ces espaces à des clients le reste de l’année ? Pas seulement pour stocker leurs données mais aussi pour qu’ils fassent travailler ses serveurs. Tout ceci via Internet et à la demande, en pouvant augmenter en temps réel la capacité de traitement et en ne payant que ce qui était « consommé ».

Le cloud computing, ce nuage traditionnellement utilisé par les informaticiens pour désigner l’immense nébuleuse du Net, prenait une dimension nouvelle. Non que cette informatique, dite dématérialisée, ait été inconnue jusqu’alors. Loin de là ! Après tout, la plupart d’entre nous « faisaient du cloud » sans le savoir, ne serait-ce qu’en utilisant un service de webmail, en stockant des photos en ligne, en partageant des informations personnelles sur un réseau social.

Mais c’est le principe consistant à formaliser une offre en direction des entreprises, sur la base d’un service à la carte, qui a ouvert la voie à un changement considérable des usages.

L’informatique aussi accessible que l’électricité

Quatre ans plus tard, la météorite cloud n’a d’ailleurs pas fini de produire ses effets. Même si certains veulent y voir l’habillage marketing d’une évolution somme toute banale de l’offre informatique, les faits sont là. Les géants de l’informatique, déjà rompus au traitement de données à distance, accélèrent la construction de fermes de serveurs de plus en plus gigantesques.

Les chiffres commencent à donner le vertige. Poussé par une croissance annuelle que le cabinet américain IDC estime à 25 %, le marché mondial du cloud devrait atteindre cette année 53 milliards d’euros. Pour la seule France, il est évalué à 1,9 milliard d’euros par Markess international.

Pourquoi un tel boom ? Vincent Vergonjeanne, fondateur de la start-up Kobojo, spécialisée dans les jeux en ligne, tente une image :

« Le cloud computing c’est un peu comme une salle de spectacle modulable en temps réel. Imaginez que Johnny Hallyday ait décidé de faire son retour sur scène dans un théâtre prévu pour accueillir à peine 1 000 initiés. Mais l’information filtre. Rapidement 5 000 fans se présentent, puis 8 000 et finalement 15 000. Le cloud va permettre de redimensionner la salle en un claquement de doigts et, surtout, de gérer l’installation de tous ces spectateurs supplémentaires ».

L’image est éclairante. Souplesse, qualité de service, réduction de coûts. Voilà, résumée en trois concepts, l’informatique dématérialisée. Une informatique qui deviendrait aussi accessible que l’eau ou l’électricité.

Inventer de nouveaux métiers

La standardisation du réseau autour de la norme Internet, la demande de plus en plus importante de puissance de calcul, le souci d’économies de la plupart des entreprises, plaident en faveur d’une telle évolution.

Pourquoi un grand groupe investirait-il en capacités informatiques supplémentaires juste pour absorber des pics d’activité, par exemple au moment de la clôture de ses comptes ? Et songez à l’avantage pour une PME aux ressources limitées de pouvoir accéder aux toutes dernières technologies, que, traditionnellement, seule une grande entreprise peut s’offrir. Et ce, sans avoir à se soucier ni de leur mise en œuvre, ni de leur gestion puisque les fournisseurs de cloud s’en chargeront.

Bien sûr, cette (r)évolution impose des déplacements de responsabilités, au bénéfice d’une spécialisation accrue des métiers informatiques. Prenons un directeur des services informatiques : jusqu’ici, il passait une grande partie de son temps à gérer des infrastructures ; il pourra désormais se concentrer sur son coeur de métier, la gestion des applications propres à son entreprise. La nouvelle est d’ailleurs accueillie avec enthousiasme : 86 % des DSI européens considèrent ainsi le cloud computing comme le modèle informatique d’avenir .

La révolution cloud va aussi générer des nouvelles activités : « tout un écosystème est en train de se créer autour du cloud pour accompagner les entreprises dans cette mutation », affirme Denis Daull, PDG d’Altrasoft, une société spécialisée dans l’infogérance et l’hébergement. Mais surtout, elle va permettre « d’inventer des métiers, des services, impossibles à mettre en œuvre auparavant », assure Joannes Vermorel, PDG de Lokad, une start-up spécialisée dans la prévision de ventes. De là à ce que le cloud mette l’économie sur un petit nuage…

> Pour aller plus loin :

– Envoyé à l'aide de la barre d'outils Google"

No comments:

Liste de partage de girtabaix

Followers

Blog Archive