Monday, January 24, 2011

LE TERRORISME DES ISLAMISTES CE QU’IL FAUT SAVOIR POUR LE COMBATTRE EFFICACEMENT

Études sur l’islam

1. LE TERRORISME DES ISLAMISTES
CE QU’IL FAUT SAVOIR
POUR LE COMBATTRE EFFICACEMENT

par Fadlallah Boutros

1. Introduction

Il faut identifier la véritable source du terrorisme des islamistes et trouver, en plus des moyens politiques, diplomatiques et militaires, un nouveau moyen de lui faire échec.

On a l’habitude de distinguer l’islam (l’islam modéré des « gentils musulmans » nos frères et amis) de l’islamisme ou intégrisme qui serait responsable du terrorisme. Les terroristes seraient alors des gens qui exploitent la religion à des fins politiques, de faux musulmans. Cette dernière assertion est totalement fausse. En réalité, les terroristes sont les vrais musulmans et le ‘prophète’ Muhammad est le père du terrorisme. Les Tourabi, les Oussama ben Laden et autres chefs de file du terrorisme sont en réalité les vrais disciples de Muhammad.

En voici la preuve :

2. Les deux Corans

C’est un fait connu que la carrière ‘prophétique’ de Muhammad qui a duré près de 23 ans (610-632), s’est d’abord passée à la Mecque puis à Médine pour les dix dernières années. Ces deux périodes sont très différentes l’une de l’autre. Les surates données à la Mecque (que j’appellerai le Coran de la Mecque) diffèrent par le style et le contenu de celles données à Médine (le Coran de Médine). Le Coran actuel présente ses 114 surates en mêlant les deux sources mais le travail patient des savants musulmans et occidentaux permet de les distinguer.

3. Muhammad de la Mecque

C’est aussi un fait connu que Muhammad, depuis sa plus tendre jeunesse était disciple de Waraqa ben Nofal, évêque chrétien de la Mecque (chrétien de la secte des ‘ébionites’). Waraqa traduisait l’Évangile de S. Matthieu de l’araméen à l’arabe et stimulait Muhammad à prêcher le monothéisme aux Arabes idolâtres. Le Coran de la Mecque contient des vérités bibliques : la foi au Dieu d’Abraham, de Moïse et de Jésus, l’annonce du Jugement dernier, l’exhortation morale à la vertu et l’appel aux trois moyens ascétiques classiques : la prière, le jeûne et l’aumône. De plus, il reconnaît que Jésus est le Messie et oriente vers le mystère de sa personnalité en l’appelant Verbe de Dieu déposé en Marie et Esprit venant de Lui. Enfin, par le fameux principe : « Pas de contrainte en religion » (Coran 2:256), il reconnaît le pluralisme religieux et la liberté de conscience. En sorte que le Coran de la Mecque peut être considéré comme une Bible incomplète et l’on peut dire que l’Évangile est la source du Coran et que Muhammad et les musulmans, à ce stade-là, sont des chrétiens et cela, du simple point de vue historique.

Waraqa est celui qui bénit le mariage de sa propre cousine Khadija avec Muhammad, mariage un et indissoluble selon les enseignements de l’Évangile. Muhammad resta fidèle à cette unique épouse jusqu’à la mort de celle-ci.

4. Muhammad de Médine

Les historiens sont unanimes à reconnaître un profond changement dans la personnalité de Muhammad après l’hégire (émigration à Médine en 622) : le prédicateur de la Mecque, l’homme de la prière, le pauvre persécuté devient un homme d’État, orgueilleux, sensuel et violent.

1.

Il se découvre un puissant appétit sexuel : il épouse plus de 14 femmes. L’histoire a retenu, a part Khadija, le nom de 19 femmes dont une fillette de 7 ans, ‘Aisha (elle avait 9 ans et lui 53 quand le mariage fut consommé), et sa belle-fille Zaynab (femme de son fils adoptif Zayd) dont il était tombé amoureux. Zayd la répudia et la ‘révélation’ la lui rendit licite. Un hadith dit qu’il avait la puissance sexuelle de 30 (ou 40) hommes !
2.

Ensuite, il se livre à l’attaque des caravanes (razzias), coutume bédouine monstrueuse qu’il aurait dû, s’il avait été prophète, vigoureusement interdire : le bétail et les marchandises constituaient le butin ; dans les cas les plus graves, les hommes étaient tués, les femmes et les enfants, réduits à l’esclavage. Muhammad encouragea ses disciples aux razzias et à la ‘guerre sainte’ pour propager l’islam, leur promettant de riches butins de la part de Dieu : « Allah vous a promis un abondant butin » (Coran 48:20).
3.

Quand quelqu’un s’opposait à lui ou se moquait de lui, il le faisait assassiner par un de ses adeptes. Tel un parrain de la mafia, entouré de ses tueurs à gage, il se salissait rarement les mains. Il fit égorger en une nuit tous les hommes, près d’un millier, de la tribu juive des Qorayza accusée d’avoir eu l’intention de prendre le parti de ses ennemis durant la guerre des fossés.
4.

Il établit le principe du ‘crois ou meurs’ : « Quand les mois sacrés seront expirés, tuez les Infidèles où que vous les trouviez ! Prenez-les ! Assiégez-les ! Dressez pour eux des embuscades ! S’ils reviennent (de leur erreur), s’ils font la prière et donnent l’aumône, laissez-leur le champ libre. » (Coran 9:5). Ce verset, appelé le verset de l’épée abroge tout enseignement contraire qui le précède. Le Coran (9:29) commande aussi la violence à l’égard des juifs et des chrétiens. Nombreux sont les versets qui donnent l’ordre de combattre/tuer. Ainsi, le ‘pas de contrainte en religion’ est abrogé. Le principe de l’abrogation (Coran 2:106 ; 16:101), ou remplacement par Dieu d’un verset par un autre, est donné par le Coran de Médine pour justifier le changement survenu dans l’attitude de Muhammad. L’islam qui était à la Mecque une religion respectueuse du cheminement spirituel de l’homme, devient, à Médine et pour toujours, une idéologie totalitaire qui utilise la terreur pour instaurer ce qui sera appelé la République islamique mondiale. Totalitarisme qui met l’islam de Médine au même rang que le nazisme et le communisme.

5. Bou nousf ashahada : L’homme de la demi-profession de foi

Bien des musulmans, découvrant la personnalité aberrante de l’homme de Médine, comprirent qu’il ne pouvait être considéré comme l’Envoyé de Dieu. Aussi, demeurant des monothéistes musulmans, ils se contentèrent de la première partie de la profession de foi (shahada) : Il n’y a pas de dieu en dehors de Dieu. L’un d’entre eux, le célèbre Nigérian Mallam Ibrahim, fondateur de la secte des issawa, ou disciples de Issa (Jésus), fut exécuté comme hérétique en 1867. On retrouve chez bien d’autres cet entêtement à ne dire que la moitié de la shahada. L’un d’entre eux, un Kabyle de la tribu des Mengallet, fut surnommé avec humour par la population : Bou nousf ashahada (l’homme de la demi-profession de foi). D’autres musulmans, découvrant que le Coran de la Mecque n’était qu’une version tronquée de l’Évangile et que l’islam pouvait être considéré comme un christianisme incomplet, allèrent jusqu’au bout de leur découverte et adhérèrent au christianisme. D’autres enfin, abandonnèrent tout simplement la religion.

6. Stratégie pour neutraliser le terrorisme

L’islam connaît une tragédie interne qui atteint aujourd’hui son paroxysme. Des musulmans tuent d’autres musulmans au Nom d’Allah, tous se prétendant de vrais musulmans. Les premiers accusent leurs victimes d’être des renégats, et celles-ci voient dans leurs bourreaux des terroristes qui exploitent la religion à des fins politiques personnelles. La guerre civile s’installe de plus en plus dans des États tels l’Algérie et l’Égypte qui prônent un islam modéré et qui sont ravagés par des groupes terroristes, tandis que d’autres États, tel le Soudan, se déclarent pour l’idéologie muhammadienne, la République islamique mondiale, c’est-à-dire le terrorisme.

7. Les étapes de la stratégie

1.

Lire la situation à la lumière de la vérité historique : la naissance et la croissance de l’islam se sont opérées en deux étapes historiques, la première (à la Mecque) étant celle d’une religion d’inspiration chrétienne, la deuxième (à Médine) étant celle d’une idéologie totalitaire d’inspiration terroriste.
2.

Nommer ces deux étapes du nom qui reflète leur véritable nature historique : la religion islamo-chrétienne et l’idéologie muhammadienne.
3.

Réserver l’appellation de musulmans à ceux qui suivent le Coran de la Mecque et qui ne peuvent accepter que la demi-profession de foi musulmane,terroristes à ceux qui suivent le Coran de Médine et sont les adeptes de Muhammad, le fondateur de l’idéologie muhammadienne de la République islamique mondiale.
4.

Les deux groupes étant bien caractérisés et nommés, prendre le parti des musulmans modérés contre les terroristes.
5.

Inviter ces musulmans à se désolidariser du Coran de Médine qui relève de la littérature haineuse.

8. Bibliographie :

*

ALI DASHTI, 23 years, A study of the prophetic career of Mohammad, George Allen & Unwin, London, 1985.
*

JOSEPH AZZI, Le Prêtre et le Prophète

ANNE-MARIE DELCAMBRE, Mahomet la parole d’Allah, Découvertes Gallimard, 1987.

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