Les USA, leur marché du travail et la panique

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Posted by: admin on Déc 07, 2010 Print PDF
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Voici déjà quelques jours, précisément depuis vendredi dernier, que l'euro remonte face au dollar. C'est pas la seule devise qui remonte, mais c'est significatif et sufisamment mauvais pour nous.


Les deux grands vecteurs de la baisse du dollar US sont :


1) Les nouvelles du marché du travail.

2) L'assurance de Ben Bernanke de poursuivre les QE à tout moment, s'il en ressent le besoin ( annonce de vendredi ).


Le marché du travail semble déjà être un 'morceau ' sufissant, pour qu'on s'y arrête. Le public français n'a pas l'information nécessaire pour se rendre compte de l'impact des licenciements aux USA.




Voici un reportage de CBS, qui date déjà un peu :





En résumé extrêmement bref :


Le Congrès à étendu la mesure du soutien ( prestations chômage ) à 99 jours, mais la majorité des bénéficiaires n'ont toujours pas retrouvé du travail. Ils arrivent simplement à la fin de leur période d'indemnisation et ... et ... PERDENT LEUR MAISON !

Voilà pourquoi les saisies se poursuivent aux USA !


Le diplôme NE PROTEGE PLUS PERSONNE CONTRE LE CHOMAGE ! C'est quelque-chose d'assez stupéfiant :


Dans le reportage, fait en partie en Californie, les Phd et les BAC + 5 sont virés et sans le sou ! Il y a même une famille où le fils part dans l'Armée, au lieu d'aller à l'Université. Job sûr contre chômage sûr ! La question est ouvertement sur le tapis, du moins aux USA : Perdre son temps à la fac et traîner éventuellement des dettes d'étudiant pendant des années ... cela a-t-il encore un sens ? L'armée est le seul organisme protégé, sinon les salaires baissent partout !


Plus loin, l'on voit des gens dans des situations qui rappellent, pour ceux qui ont encore une mémoire, la chute de l'URSS :


Un femme, ancien manager, se retrouve à faire les poubelles, en sortir des canettes en alu et les revendre ...

Des gens diplômés sans toit et sans travail.



Les ninety-niners sont de plus en plus nombreux à finir dans les bras de l'organisme qui gère les food stamps : SNAP.



Ca se termine sur un démenti des chiffres officiels du chômage US : Plutôt près de 20 %, que des 10 % annoncés.



Plus loin :



Une autre vidéo parle des suicides des chômeurs .... mais c'est sur Russia Today. Pendant les vacances du Congrès ... Il s'agissait d'un vote pour étendre la durée des indemnisations plus que les 99 jours déjà acquis ( finalement c'est pas passé ) :










Le choc social est vraiment très fort aux USA. Tout le monde est sur la sellete, y compris les fonctionnaires :










Flic, pompier, fonctionnaire municipal ou d'Etat ( territorial ) ? Viré !




Et pour cause : Regardez la situation des Etats US et des villes, le risque des depôts de bilan ( défauts de paiements sur les obligations ) menace. C'est ouvertement discuté , c'est sur FOXBUSINESS:



http://video.foxbusiness.com/v/4446829/risk-of-state-and-city-bankruptcies-/



Tout le monde attend avec horreur la prochaine remontée des taux d'intérêt , qui va mettre la pression sur les remboursements et accentuer les licenciements. Les cessations des paiements des villes sont attendus, certains Etats fédéraux sont attendus au virage :


California, Illinois .... situation sans issue !



Le larbin s'efforce à rassurer en invoquant 'des instruments' devant éloigner la faillite. Instruments en posession des Etats, sans les nommer. C'est bête, je voulais m'instruire ! Personne n'y croit, surtout pas le présentateur de la FOX. Je n'y crois pas non plus !



La discussion tourne ensuite sur la nécessité de faire payer plus d'impôts aux riches : Lilliane de Bettencourt devrait entendre la même chose sur BFM TV en France, mais c'est mission impossible avec la bonne couverture NS .





Juste une question : Vous pensez passer à travers les mailles ? Alors que nous vivons dans un pays qui est la propriété des USA via la financiarisation de notre économie dont les USA sont les premiers bénéficiaires. C'est nous qui devons, en premier, payer les food stamps des 43 millions des américains sortis du marché !



Bonne journée.





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